Dans la nuit du 16 au 17 mars à Milan, dans la zone des Navigli rue Brioschi, 3 compagnies du centre social O.R.So ont été agressés par un petit groupe de fascistes avec des couteaux. A la fin l’un du groupe du centre social est resté à terre, et est mort en quelques minutes, blessé à la gorge au ventre. Après certains se sont spontanément réunis à l’hôpital San Paolo de Milan pour une manifestation de solidarité. La police et les carabinieri (la police militaire) ont immédiatement réagi en chargeant violemment les manifestants et en arrêtant certains d’entre eux.
Moins d’une heure après le meurtre, la machine de désinformation était en route : l’ANSA (l’agence de nouvelles italienne la plus importante) a indiqué que « des affrontements entres des jeunes de groupes dissidents avait eu lieu à Milan", cherchant de faire apparaître une agression de la part de fascistes suivie d’une violente répression de la police pour une « mauvaise soirée » entre « les habituels » violents no-global.
Nous répétons au contraire qu’il s’agit bien d’une réelle agression de sang froid, qui a coûté la vie à un jeune homme. Et nous confirmons que la police et les carabinieri ont protégé les fascistes, se défoulant même avec des barres de fer et des battes de base ball (comme le rapportent des témoins directs)dans les couloirs de l’hôpital contre les personnes venues démontrer leur solidarité
Selon les centres sociaux la police et les carabinieri « ont mis en oeuvre un réelle chasse à l’homme dans le style de Gênes, frappant sauvagement et sans motif ». Le conseiller milanais de Refondation Communiste, Daniele Farina, a parlé d’une « utilisation disproportionnée et injustifiée des forces de l’ordre étant le lieu et la situation ».