Vendredi 28 septembre 2007.
Dimanche 16 septembre, Bernard Kouchner était invité à exprimer la position de la diplomatie française sur la situation iranienne. Autopromu chef d’état major sur le champ des opérations médiatiques, le ministre indiquait au micro de RTL : « la France doit se préparer au pire ». Silence étonné du journaliste qui après un bref instant se risque : « Le pire... ». Réponse du tac au tac : « la guerre monsieur ! ». Le mot est lâché. Dés lors, une double dynamique qu’il faut analyser semble bel et bien engagée. D’une part un alignement de la France sur une politique atlantiste derrière l’OTAN, d’autre part des menaces de guerre sérieuses dont les effets seraient à n’en pas douter dévastateurs. (...)
L’administration Bush se félicite de la fermeté française. Le régime des Mollahs dénonce un manque de crédibilité de la France dans son alignement sur les Etats-Unis. Et les autorités françaises persistent et signent. Les similitudes avec la situation qui a précédé les bombardements et l’invasion de l’Irak n’ont rien d’imaginaire. Le chef de l’état et ses ministres voudraient se conduire tels des poissons pilotes de l’aile la plus radicale qui existe au sein de l’administration américaine qu’ils ne feraient pas mieux. (...)
Dans ce contexte, la prise de position de Nicolas Sarkozy et de ses ministres, plus qu’un soutien à l’administration et à son ami Bush, doit être compris comme un appui direct à ce qu’il y a de plus extrême outre atlantique. (...)
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