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Immobilier USA : Des millions de familles risquent de voir leur logement saisi.








AFP New York, mardi 21 août 2007.


Submergés par la hausse du taux de leurs crédits immobiliers, des centaines de milliers de familles américaines voient leur logement saisi par les banques, reflétant le drame humain derrière la crise financière.

Cette marée de saisies a doublé en juillet et menace jusqu’à 3 millions de personnes, selon un sénateur américain.

Les procédures de saisie ont ainsi atteint 180.000 environ en juillet, deux fois plus qu’en juillet 2006, et dépassent la barre du million depuis le début de l’année, soit 60% de plus qu’il y an un an, a indiqué mardi le site spécialisé RealtyTrac.

Entre janvier et juillet, les procédures de saisie ont concerné environ 1 foyer sur 112 aux Etats-Unis.

La moitié des avis de saisies de juillet visaient 5 Etats américains : la Californie, la Floride, le Michigan, l’Ohio et la Géorgie.

En Californie, on recense depuis janvier une procédure de saisie pour 57 foyers. Le Nevada, qui avec le développement effréné de l’agglomération de Las Vegas a connu un extraordinaire boom immobilier depuis trois ans, affiche un record de 1 procédure pour 33 foyers sur les sept premiers mois de 2007.

En juillet, la ville de Détroit affiche le record des saisies urbaines, avec une procédure pour 97 foyers.

Une étude du Woodstock Institute sur la ville de Chicago montre aussi combien dans cette ville la carte des saisies recoupe celle des minorités ethniques.

Le président de RealtyTrac James Saccacio avait pronostiqué en juillet qu’il y aurait plus de 2 millions de procédures de saisies en 2007.

Plus pessimiste encore, le sénateur américain Christopher Dodd a averti mardi qu’"un à trois millions de personnes pourraient perdre leur logement", submergés par l’envolée de leurs mensualités.

"A cause de certains types de crédits accordés entre 2004 et 2006, les modifications (d’intérêts, ndlr) peuvent faire passer les mensualités de 400 dollars à plus de 1.500 dollars", a ajouté le sénateur démocrate du Connecticut.

"Nous sommes au plus haut niveau des saisies de logements depuis 37 ans. Donc je demande instamment au gouvernement de faire tout le nécessaire pour que les gens puisse garder leur logement", a-t-il lancé lors d’une conférence de presse à Washington.

Autres victimes, les employés des sociétés de crédits hypothécaires, qui après avoir recruté à tour de bras doivent désormais licencier. Selon le site internet spécialisé mortgagedaily.com, 84 sociétés de crédits hypothécaires ont fait faillite ou fermé depuis le début de l’année.

Les crédits adossés sur le prix des logements sont laminés par la chute des prix immobiliers : une vente aux enchère de maisons dans la région de San Diego samedi a montré que les meilleures offres étaient inférieures de 67% à leur prix de vente original, généralement datant de 2004 ou 2005.

Un nouveau type de métier immobilier se développe à grande vitesse aux Etats-Unis autour des biens saisis.

Quantité d’agences immobilières vantent ainsi sur internet leur capacité à acheter des biens en urgence — pour les propriétaires au bord de la faillite — ou proposent à la vente de très bonnes affaires : les logements saisis.




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A LIRE : Note sur l’éclatement de la bulle immobilière américaine, par Isaac Johsua.



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Le fait que nous soyons martelés de propagande de manière si agressive 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 est une cause d’espoir, pas de désespoir. Le fait qu’ils doivent déployer tant d’efforts pour maintenir l’humanité à ce niveau de folie signifie que l’attraction gravitationnelle va vers la raison, et qu’ils luttent de plus en plus fort contre cette attraction.

Il faut beaucoup d’éducation pour nous rendre aussi stupides.

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