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Photos : Quarante ans plus tard, les ravages de l’ agent orange au Vietnam - N’ oublions pas ... Alphonse Bernard Seny.

Dans Apocalypse Now, il y a cette réplique, quintessence même du film, proférée par le colonel de la 1ère cavalerie aéroportée américaine, interprété par Robert Duvall : " Charlie don’t surf " (Charlie ne fait pas de surf). C’est au moment où l’armée américaine lance une attaque aérienne sur un village de bord de mer et que des bombardiers y déversent du napalm. Le moindre bidasse au Vietnam connaissait l’ennemi sous le nom de " Charlie ". En argot militaire, le V.C., c’est-à -dire le Vietcong, était devenu " Victor Charles ".

Lors des campagnes de défoliation, l’aviation américaine répandait sur la terre vietnamienne de la dioxine chimique, communément appelée Agent Orange (AO) du fait des anneaux orange vif peints sur les containers. De même, il y avait les Agents Bleus et Blancs, contenus dans des fûts de ces deux couleurs. Les avions qui effectuaient les missions défoliantes appartenaient à des escadrons appelés " fermiers " dont la devise était : " Nous détruisons les forêts. "

Aujourd’hui, les troisième et quatrième générations de l’après-guerre subissent encore les conséquences de cette aspersion toxique cauchemardesque aux effets mutants.

Quarante ans plus tard, les petits-enfants de ceux qui ont été " éclaboussés " de dioxine ne feront jamais de surf. Les aquifères sont pollués, réinjectant le poison dans les fruits et les pousses des cultures vivrières. Et cette terrible infection a encore de beaux jours devant elle, puisque la dioxine demeure toxique durant 50 000 ans ...

Charlie won’t surf ! Charlie n’est pas prêt de surfer

Tim Page

- Voir le porfolio http://www.agentorange.fr

Agent Orange Vietnam : Pourquoi les médias taisent ce gigantesque crime ? par André Bouny.

Photo : © copyright Alphonse Bernard Seny


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« Cuba mi amor », un roman sur le Che de Kristian Marciniak (Rebelion)
Leyde E. Rodri­guez HERNANDEZ
Publié chez Publibook, une maison d’édition française, le roman de Kristian Marciniak : « Cuba mi amor » circule dans Paris ces jours-ci. Dans un message personnel adressé au chroniqueur de ce papier, l’auteur avoue que Cuba a été le pays qui lui a apporté, de toute sa vie, le plus de bonheur, les plus grandes joies et les plus belles émotions, et entre autres l’orgueil d’avoir connu et travaillé aux côtés du Che, au Ministère de l’Industrie. Le roman « Cuba mi amor » est un livre (…)
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Julian Assange

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