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RESF dénonce une "rafle" de sans-papiers prés des Restos du coeur.








NOUVELOBS.COM, 1er février 2007.


Une vingtaine de personnes auraient été arrêtées alors qu’elles venaient aux Restos du coeur, mardi, à Paris, selon le Réseau éducation sans frontières.

Le Réseau éducation sans frontières (RESF) dénonce la "rafle" d’une vingtaine de sans-papiers, mardi 30 janvier, place de la République, à Paris. Ces personnes venaient chercher un repas aux Restos du coeur, souligne l’association.

"Une rafle comme on en voit plusieurs fois par semaine à Paris depuis le mois d’août ?", s’interroge RESF. "Celle-ci a quelque chose de particulier", précise l’association, car "au même moment, sur le terre-plein central de la place de la République, les Restos du coeur organisent une distribution de 400 repas, comme tous les mardis, jeudis et samedis à cet endroit".


"Comme pour les bêtes"

"Les habitués de cette distribution arrivent en métro et sont contrôlés, embarqués", poursuit RESF. "C’est comme pour les bêtes : l’appât au centre, les chasseurs en embuscade, les fourgons pour évacuer les prises. Cette rafle ciblée (...) a été exécutée sur réquisition du procureur de la République qui avait ordonné des contrôles entre 19h et 23h sur un périmètre comprenant la place de la République et ses environs", explique RESF.

La préfecture de police a confirmé que "vingt-et-une personnes ont été interpellées", précisant qu’il s’agissait d’une "opération de routine".

"Une ’opération’ du même ordre a eu lieu il y a une quinzaine de jours", précise RESF. "Les forces de l’ordre s’étaient postées sur la place même, bien visibles. Ce jour-là les Restos du coeur n’ont distribué que 150 repas au lieu des 400 habituels".
L’association croit savoir que les ordres viennent du "ministre de la chasse aux étrangers", le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy. "Toutes les rafles sont intolérables, celles qui prennent pour cible les gens qui ont faim sont immondes", conclut RESF.


 Source : Le Nouvel Observateur
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites



Gianfranco Fini, l’ami italien de Sarkozy, Alessandro Mantovani.


Sans casque, ni bouclier : témoignage d’un ex-officier de police, par Regarde à vue.

Qui veut travailler plus ? Sarkozy-pipeau, Hervé Nathan.


Sarkozy : mainmise sur la presse tricolore, Ian Hamel.






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La mort de la démocratie ne sera probablement pas le résultat d’une embuscade. Ce sera une lente extinction par apathie, indifférence et privation.

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