17 décembre 2006.
Le 29 mai 2005, plus de 12 millions d’électrices et d’électeurs de gauche ont rejeté un projet de société néolibéral. Les échéances électorales de 2007 offrent une opportunité exceptionnelle de changer la donne politique à gauche et d’offrir une espérance à ceux qui souffrent le plus du capitalisme dérégulé et financiarisé.
Nous avons initié un processus. Nous avons construit un projet. Des avancées ont été réalisées dans une démarche qui se veut unitaire. Mais il y a eu des aléas. D’un côté, des maladresses ont été commises. D’un autre côté, des paroles inutilement blessantes ont été prononcées.
Faut-il s’y résigner ? Faut-il que des péripéties, si agaçantes soient-elles, viennent compromettre un tel espoir ? Nous sommes en passe de réussir ou d’échouer. Nous pouvons réussir, si nous transcendons les logiques d’appareil et les amours propres personnels.
A l’issue de la réunion de St-Ouen, parmi les sorties de crise possibles, une piste a été proposée : la recherche d’une « personnalité communiste reconnue dans le mouvement social ». Le nom de Francis Wurtz a été avancé.
Homme de conviction mais également de consensus, partenaire loyal, militant de gauche reconnu et apprécié autant dans le monde syndical que dans le mouvement associatif et dans le mouvement altermondialiste, éloquent critique du traité établissant une Constitution pour l’Europe, homme de dossiers mais aussi homme de terrain, c’est une personnalité dont la dimension internationale est reconnue sur tous les continents. Depuis de nombreuses années, ses interventions au Parlement européen, attestent qu’il porte avec la même vigueur les préoccupations sociales et les préoccupations environnementales du groupe qu’il préside et qui compte des écologistes.
Si, avec l’accord de son parti et l’appui des militants communistes qui vont avoir de nouveau à se prononcer, Francis Wurtz accepte d’être le candidat antilibéral, une vraie chance nous est offerte. Non seulement, nous avons avec cette candidature une sortie de crise « par le haut ». Mais aussi nous ajoutons un profil de grande qualité dans le cadre d’une candidature collective et d’une démarche unitaire. Car, il va de soi que cette candidature s’inscrira, comme convenu, dans une architecture collective de porte parole pour porter tous ensemble les textes que nous avons adoptés sur la stratégie comme sur le contenu de notre démarche.
Ainsi, nous ne décevrons pas ceux qui attentent tant de nous.
Il n’est plus temps de tergiverser. Une ultime chance de réussir nous est offerte. Saisissons-là .
Raoul Marc JENNAR, Claude RAMIN & Thierry ROUQUET (militants du 29 mai non encartés).
L’espoir est un combat, par Charles Hoareau.
Election - Pour un retrait de la candidature de Marie-George Buffet, par C. Mazauric, J. Ralite, G. Séguy, L. Sève, M. Simon.