Chers camarades, amis et sympathisants,
Le mois de décembre 2024 restera gravé dans l’histoire comme une étape décisive de l’effondrement de la Ve République et de la dérive du régime macroniste, marqué par l’euro-atlantisme le plus servile. La nomination de François Bayrou au poste de Premier ministre, obtenue par un savant jeu de chantage, illustre la faiblesse d’un Macron plus isolé que jamais.
Quel symbole que le choix du chef de file d’un parti réduit à 34 députés, soutien inconditionnel (et intéressé) d’un président en perdition, désavoué lors des deux dernières élections ! Ce coup de force grotesque met en lumière le pourrissement d’un régime où, au fil des décennies, les présidents successifs ont concentré les pouvoirs pour mieux les céder aux intérêts de l’oligarchie du CAC 40, elle-même acquise aux intérêts de Bruxelles et Washington. Macron incarne aujourd’hui cette « République » dévoyée, réduite à exécuter les ordres de l’UE-OTAN et à récompenser ses serviteurs les plus zélés avec des postes dorés.
Dans ce contexte, François Bayrou s’impose comme l’homme providentiel de l’opportunisme : fédéraliste européen, fervent partisan de la guerre et chantre de l’austérité budgétaire. Nous avons affaire à un adversaire acharné de la jeunesse populaire, et les premières semaines de son mandat ne laissent aucun doute sur ses priorités. Son mépris néocolonial pour les Mahorais, considérés comme Français quand il s’agit de s’accaparer les ressources sous marines mais qu’il relègue hors de la nation en qualifiant Mayotte de territoire étranger quand une catastrophe naturelle les frappe, ainsi que son acharnement à cumuler mandats et privilèges, en disent long sur sa vision politique : servir les puissants, jamais le peuple.
Le gouvernement qu’il compose est à l’image de sa ligne : des ministres issus des cercles bruxellois, inféodés à l’agenda européiste et atlantiste. Ensemble, ils portent un programme de régression sociale et démocratique, marqué par le maintien de l’austérité budgétaire, de nouvelles attaques contre les retraites et les services publics, et une escalade militariste déguisée en « solidarité européenne ». Ce gouvernement Bayrou, ramassis d’opportunistes réactionnaires, marque un pas de plus vers la fascisation.
Mais les temps changent. L’incapacité flagrante de ce régime à répondre aux aspirations populaires, combinée à ses erreurs de jugement, ouvrira la voie à de nouvelles opportunités de luttes et de transformations radicales. Macron, plus affaibli que jamais, devra affronter la colère de la jeunesse populaire et des travailleurs, unis derrière le slogan qui doit résonner dans tout le pays : Macron, dégage !
Dans ce contexte explosif, l’année 2025 peut être celle de l’espoir et de la reconquête populaire. Nous, jeunes militants communistes de la JRCF, souhaitons à chacune et chacun d’entre vous des vœux de luttes victorieuses. Que cette année soit celle où vous prendrez en main les rênes de l’Histoire en construisant les outils de votre émancipation collective.
Nous vous appelons à renforcer les rangs du mouvement de jeunesse communiste, patriotique et antifasciste qu’est la JRCF, porteur des luttes de notre classe contre l’UE, l’euro, l’OTAN et le capitalisme. Ensemble, réaffirmons que l’avenir appartient à celles et ceux qui se battent pour la justice sociale, la souveraineté nationale et l’émancipation humaine.
Car oui, et nous ne le dirons jamais assez : le communisme est la jeunesse du monde, et l’avenir appartient aux révolutionnaires !
Bonne année 2025 ! Que cette nouvelle année soit celle des idées révolutionnaires et de la victoire des forces populaires !
Avec combativité,
La Jeunesse pour la Renaissance Communiste en France (JRCF)