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Palestine : Un génocide normalisé - Le colonialisme dans tous ses états

L’expérience montre que, historiquement, dans les situations de domination coloniale, tôt ou tard le colonisé fatalement déshumanisé, finit par adopter les méthodes de destruction violente, développées par le colonisateur. Cela expliquerait l’horreur des atrocités commises contre des civils israéliens le 7 octobre 2023 par des miliciens de Hamas. On apprend que ces Jeunes Palestiniens ont grandi dans ce qui, depuis 2007, est devenue la plus grande prison à ciel ouvert ; qu’ils y ont survécu aux bombardements souvent indiscriminés de l’armée d’occupation israélienne ; et qu’ils ont subi les humiliations quotidiennes inhérentes à la domination coloniale. Cela ne saurait justifier les condamnables atrocités du 7 octobre.

Cela devrait nous rappeler que l’on ne peut pas déshumaniser une population et ensuite espérer qu’elle se conduise avec humanité. Nous le savons, la domination coloniale déshumanise le colonisateur autant que le colonisé. Et la solution à ce double désastre ne peut pas être l’extermination des colonisés mais plutôt mettre fin à la colonisation.

Format : 15 × 21 cm

Page : 236

Poids : 395 g

Collection : SANKOFA

ISBN : 978-2-38166-036-3

https://anibwe.com/boutique/editions/sankofa/palestineun-genocide-normalise/

URL de cet article 39866
   
La République contre son École
Muriel FITOUSSI, Eddy KHALDI
Certains, après la sortie de « Main basse sur l’école publique », (1) n’ont pas voulu croire, au moins dans un premier temps, dans la radicalité des postulats et parti-pris idéologiques qui avaient présidé, comme nous le dénoncions alors, aux mesures initiées par Xavier Darcos. Puis la « fusée des réformes » a décollé, et les yeux de nombreux citoyens, au-delà même de la communauté éducative, ont été décillés. Les atteintes graves au service public d’éducation se sont succédées à un rythme (…)
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« Le pire des analphabètes, c’est l’analphabète politique. Il n’écoute pas, ne parle pas, ne participe pas aux événements politiques. Il ne sait pas que le coût de la vie, le prix de haricots et du poisson, le prix de la farine, le loyer, le prix des souliers et des médicaments dépendent des décisions politiques. L’analphabète politique est si bête qu’il s’enorgueillit et gonfle la poitrine pour dire qu’il déteste la politique. Il ne sait pas, l’imbécile, que c’est son ignorance politique qui produit la prostituée, l’enfant de la rue, le voleur, le pire de tous les bandits et surtout le politicien malhonnête, menteur et corrompu, qui lèche les pieds des entreprises nationales et multinationales. »

Bertolt Brecht, poète et dramaturge allemand (1898/1956)

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