RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Palestine : Un génocide normalisé - Le colonialisme dans tous ses états

L’expérience montre que, historiquement, dans les situations de domination coloniale, tôt ou tard le colonisé fatalement déshumanisé, finit par adopter les méthodes de destruction violente, développées par le colonisateur. Cela expliquerait l’horreur des atrocités commises contre des civils israéliens le 7 octobre 2023 par des miliciens de Hamas. On apprend que ces Jeunes Palestiniens ont grandi dans ce qui, depuis 2007, est devenue la plus grande prison à ciel ouvert ; qu’ils y ont survécu aux bombardements souvent indiscriminés de l’armée d’occupation israélienne ; et qu’ils ont subi les humiliations quotidiennes inhérentes à la domination coloniale. Cela ne saurait justifier les condamnables atrocités du 7 octobre.

Cela devrait nous rappeler que l’on ne peut pas déshumaniser une population et ensuite espérer qu’elle se conduise avec humanité. Nous le savons, la domination coloniale déshumanise le colonisateur autant que le colonisé. Et la solution à ce double désastre ne peut pas être l’extermination des colonisés mais plutôt mettre fin à la colonisation.

Format : 15 × 21 cm

Page : 236

Poids : 395 g

Collection : SANKOFA

ISBN : 978-2-38166-036-3

https://anibwe.com/boutique/editions/sankofa/palestineun-genocide-normalise/

URL de cet article 39866
   
Même Thème
Chroniques de GAZA 2001-2011
Christophe OBERLIN
L’auteur : Christophe OBERLIN est né en 1952. Chirurgien des hôpitaux et professeur à la faculté Denis Diderot à Paris, il enseigne l’anatomie, la chirurgie de la main et la microchirurgie en France et à l’étranger. Parallèlement à son travail hospitalier et universitaire, il participe depuis 30 ans à des activités de chirurgie humanitaire et d’enseignement en Afrique sub-saharienne, notamment dans le domaine de la chirurgie de la lèpre, au Maghreb et en Asie. Depuis 2001, il dirige (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Du vivant des grands révolutionnaires, les classes d’oppresseurs les récompensent par d’incessantes persécutions ; elles accueillent leur doctrine par la fureur la plus sauvage, par la haine la plus farouche, par les campagnes les plus forcenées de mensonges et de calomnies. Après leur mort, on essaie d’en faire des icônes inoffensives, de les canoniser pour ainsi dire, d’entourer leur nom d’une certaine auréole afin de « consoler » les classes opprimées et de les mystifier ; ce faisant, on vide leur doctrine révolutionnaire de son contenu, on l’avilit et on en émousse le tranchant révolutionnaire.

Lénine

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.