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La Palestine s’affiche, à Toulouse et en Région, du 4 au 12 mars

Ciné Palestine Toulouse Occitanie propose, pour ses dix ans , une édition exceptionnelle avec 36 films, 52 projection, 22 invités, à Toulouse et en région, neuf jours pour aller à la découverte de la Palestine et de son cinéma ! (avec de nombreuses séances gratuites ENSAV, Médiathèque etc). Un événement à soutenir, encore plus cette année.

Un pari fou

Une dizaine de bénévoles associatifs (CILBA Compagnie ici, Là-Bas et ailleurs) amoureux de poésie, de musique et de culture arabes ont lancé, en 2014, un pari fou : organiser un événement autour de la Palestine basé essentiellement sur le cinéma. Avec un but au départ : faire connaître la « réalité » de la Palestine, un pays qui, officiellement, n’existe pas mais dont le peuple existe, un peuple séparé entre « intérieur » et exil, qui vit, se bat et créé... Et surtout, au delà de l’actualité, la faire connaître à travers le cinéma, un art qui peut parler à tous, et en parallèle, faire découvrir et apprécier sa culture : littérature, poésie, musique, peinture, danse, photo etc. En résumé : laisser la parole aux Palestiniens pour qu’ils se racontent, racontent leur Histoire et leurs histoires. 
« Vous ne trouverez jamais assez de films pour tenir » a-t-on entendu ou encore « mais qu voulez vous qui s’intéresse à ce cinéma ? » ou encore « c’est trop politique,n ça ne marchera pas avec le grand public » ... Et même « ah bon le cinéma palestinien, ça existe ? » Et bien oui ça existe et ça résiste, c’est multi- formes, plein d’inventions et de qualités et nous l’avons, ensemble- bénévoles, réalisateurs, comédiens, journalistes, artistes , intervenants divers et partenaires nombreux ( merci à eux ) - prouvé. De 1500 entrées-spectateurs en 2014 nous sommes passés à 3000 l’an dernier..
Nous persistons vers notre but, et encore plus cette année, pour donner aux Palestiniens – les réalisateurs et à travers eux, les personnes réelles ou imaginées de leurs films- le rôle majeur dans le récit de leur Histoire et la mise en valeur de leur culture. Sans oublier leurs amis et soutiens, ceux qui racontent aussi la Palestine, qu’ils soient Européens, Américains, Israéliens etc

Au programme

Durant ces neufs jours, à Toulouse et en région, Ciné-Palestine propose de nombreuses rencontres, des projections suivies de débats avec des invités, des initiatives en milieu scolaire, une exposition photo à l’ABC- Enfances à Gaza- un concert de soutien - Des artistes toulousains avec la Palestine (le vendredi 1er mars) , un atelier de danse contemporaine, de la musique, des mezzés gourmands ainsi que des lectures extraites du recueil Chansons des Rues du poète Samih al-Qassem

A noter :
un événement unique et inédit : Archives en Exil, des films réalisés dans les années 60 et 70 par le Département cinéma de l’OLP qui voulait témoigner de la réalité d’un peuple affronté au déni de sa propre existence, un trésor patrimonial sauvé par le travail de la Cinémathèque de Toulouse, (en présence de Khadija Habashneh, la dernière cinéaste vivante de ce département cinéma).
Un axe inédit : les Palestiniens d’Israël, composante mal connue du peuple palestinien.
Un pays invité : le Liban

Des Palestiniennes à l’honneur
Leur l’histoire raconte celle de leur pays natal et de l’exil dans trois documentaires :
- Mémoires de Palestine de Serge le Péron : les Souvenirs de Jérusalem, écrits par Sirine Husseini Shahid, composent la trame d’une famille palestinienne singulière. Ils témoignent en même temps d’une histoire collective dont a hérité sa fille Leïla Shahid. Les fragments de ce récit-mosaïque sont reliés à l’histoire actuelle de la Palestine. En présence du réalisateur et de Leïla Shahid.

- Bye bye Tibériade de Lina Soualem : tissage d’images du présent et d’archives familiales et historiques, le film est un voyage à travers quatre générations de femmes
palestiniennes audacieuses qui préservent leur mémoire intime et collective par la force de leurs liens, malgré l’exil, la dépossession et les déchirements.

- Aïda Returns- Le retour d’Aïda de Carol Mansour : Aïda quitte Jaffa en 1948, exilée à Beyrouth, puis à Montréal. Atteinte d’une maladie d’Alzheimer avancée, elle a perdu la mémoire et le sens de
l’identité, à l’exception de ses souvenirs de Jaffa. Lorsqu’elle meurt, sa fille Carol décide de la « ramener » à Jaffa. Avec l’aide d’amis étrangers, Aïda parvient à se reposer là où elle doit être, dans la terre où elle est née.

Neuf jours pour dire avec le poète Samih Al Kassem, 
« ... Mais dis-lui aussi que la force qui pousse la vie à sortir de la graine semée est plus dure que le roc ;
dis-lui que nos racines plongent loin dans le sein de cette terre. »

Colette BERTHES

»» http://www.cine-palestine-toulouse.fr
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