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Les grandes impostures occidentales

Et si on prenait le temps de remonter le temps, en filigrane, par le montage d'un jeu d'images, pour voir si quelque chose changé entre les rapports de jadis entre esclaves et maîtres, et ceux d'aujourd'hui entre riches et pauvres, Nord et Sud.

En Haïti, comme ailleurs, le déficit de l’apprentissage conduit toujours à des incohérences et des invariances. J’ai voulu rebondir par une image sur la récente déclaration du Roi des Pays-Bas qui présente ses excuses aux peuples noirs en condamnant l’esclavage comme un crime contre l’humanité.

Le problème est qu’il y a un bug quand on s’arrête sur l’image qui relie le passé de l’esclavage que le Roi condamne et le présent dans lequel il fait cette condamnation. Et cela n’augure rien de bon pour le futur. Pour cause : le Roi de Belgique se fige dans la même posture confortable que les esclavagistes du passé, pour condamner les postures de l’esclavage. Or quand le présent mime les erreurs du passé, c’est qu’il n’y a pas d’apprentissage.

C’est comme en commun paradoxe où l’indigence revient en boucles fractales ! Une image qui contredit l’image de l‘image que l’on veut donner. C’est ainsi que résonnent les grandes impostures séculaires. Et de fait, tant qu’il n’y aura pas d’actes concrets, ces mots de regrets ne seront au mieux que des paroles creuses ; au pis un coup de marketing pour se donner bonne conscience. C’est toujours par enfumage que l’Occident procède.

Les maux ne se réparent pas par décret et profession de foi. C’est la justice qui vient toujours équilibrer le crime en réparant les dommages causés par la condamnation, la rééducation des bourreaux, la réhabilitation des victimes, la restitution de leurs biens spoliés et la restitution de leur dignité.

Faut-il encore que je prouve la validité de l’axiomatique de l’indigence comme une défaillance universelle ? Il en est toujours ainsi quand votre théorie s’attaque avec intelligence aux problématiques contextuelles qui relient les mégalopoles et les shitholes dans les lignes troubles, courbes et fourbes d’une même spirale indigente : l’univers entier conspire pour vous apporter les exemples de cas.

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Les Chinois sont des hommes comme les autres
Maxime VIVAS
Zheng Ruolin (Ruolin est le prénom) publie chez Denoël un livre délicieux et malicieux : « Les Chinois sont des hommes comme les autres ». L’auteur vit en France depuis une vingtaine d’années. Son père, récemment décédé, était un intellectuel Chinois célèbre dans son pays et un traducteur d’auteurs français (dont Balzac). Il avait subi la rigueur de la terrible époque de la Révolution culturelle à l’époque de Mao. Voici ce que dit le quatrième de couverture du livre de ZhengRuolin : (…)
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