RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

L’Équateur a déchu Julian Assange de sa nationalité

Le fondateur de WikiLeaks, qui a reçu la nationalité équatorienne en janvier 2018, en a été déchu par décision de justice en juillet 2021.

Mercredi soir, le journal La Razon informe que la justice équatorienne a formellement révoqué la citoyenneté de Julian Assange, le fondateur de Wikileaks qui se trouve actuellement dans une prison britannique.

La nullité de sa naturalisation a été indiqué dans une lettre qui traitait d’une réclamation présentée par le ministère des Affaires étrangères du pays sud-américain. La naturalisation est considérée comme dommageable lorsqu’elle est accordée sur la base de la dissimulation de faits pertinents, de faux documents ou de fraude.

Les autorités équatoriennes affirment que la lettre de naturalisation de Julian Assange comportait de multiples incohérences, des signatures différentes, une possible altération de documents et des frais impayés.

Carlos Poveda, l’avocat d’Assange, a déclaré à l’Associated Press (AP) que la décision avait été prise sans procédure régulière et qu’Assange n’avait pas pu comparaître dans l’affaire. « A la date susmentionnée [Julian Assange] a été privé de sa liberté et avec une crise sanitaire à l’intérieur du centre de privation de liberté où il était détenu », a déclaré l’avocat cité par La Razon.

Julian Assange, 50 ans, est incarcéré à la prison de haute sécurité de Belmarsh à Londres depuis son arrestation en avril 2019 pour avoir manqué sa caution sept ans plus tôt lors d’une bataille juridique distincte. En janvier un tribunal de Londres a refusé l’extradition aux autorités étasuniennes, puisque le prisonnier présente des symptômes de dépression et des tendances suicidaires.

Source

»» http://www.observateurcontinental.fr/?module=news&action=view&id=2950
URL de cet article 37257
   
Même Thème
L’affaire WikiLeaks - Médias indépendants, censure et crime d’État
Stefania MAURIZI
Dès 2008, deux ans après le lancement de la plateforme WikiLeaks, Stefania Maurizi commence à s’intéresser au travail de l’équipe qui entoure Julian Assange. Elle a passé plus d’une décennie à enquêter les crimes d’État, sur la répression journalistique, sur les bavures militaires, et sur la destruction méthodique d’une organisation qui se bat pour la transparence et la liberté de l’information. Une liberté mise à mal après la diffusion de centaines de milliers de documents classifiés. Les (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

"Je n’en dors pas la nuit de voir comment, au cours des 11 dernières années, nous, journalistes, activistes, intellectuels, n’avons pas été capables d’arrêter ce monde à l’envers dans lequel de courageux dénonciateurs et éditeurs vont en prison tandis que des criminels de guerre et des tortionnaires dorment paisiblement dans leur lit."

Stefania Maurizi
28 octobre 2021, au cours du procès d’appel en extradition de Julian Assange

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.