J’ai commencé à lire le Canard en 1957.
j’avais alors onze ans et aucun mérite à cela. Mon papa Rédac-chef d’un Hebdo communiste, (La Provence Nouvelle), avait à sa disposition toute la presse française et à onze ans je passais mes jeudi après-midi dans la salle de rédaction, (Le "volatile" paraissant le mercredi), à lire le Canard, l’Huma, et le reste de la presse française.
J’ai arrêté de le lire, (Du moins à prendre réellement en compte ses "analyses" et "révélations" prétendument "indépendantes"), en 1981. Restait "l’Album de la Comtesse" et ça méritait pas un abonnement. (- :
Je bossais déjà depuis longtemps dans la PQR, J’avais déjà pu à plusieurs reprises juger de sa partialité orientée dans le concert anticommuniste et élitiste, y compris avec son rôle tendant à pousser les Communistes du côté où ils penchaient déja sous la pression de la propagande bourgeoise. "Lui" et d’autres y ont réussi, pas trop mal d’ailleurs.
Sinon avec les vrais communistes mais à travers leur presse et leurs organisations.
De plus partie prenante intégrale alors de la vie politique, syndicale, et professionnelle, de mon "canard" à moi, (Canard communiste issu de la "Résistance marseillaise" et du "Front National" - Le "vrai FN" pas celui de JLMP), je connaissait suffisamment les règles du Milieu pour savoir qu’un média "indépendant financièrement", donc "indépendant politiquement" ça n’existe pas. Ce sont ceux qui paient l’orchestre qui choisissent la musique.
C’est d’ailleurs ce qui a assassiné Presse communiste quand les financements de l’Etat, (Loi de 1945), et des Majors commerciaux sont devenu majoritaires par rapport aux ventes et aux souscriptions et soutiens bénévoles des militants.
La seule différence entre le Canard d’avant et celui d’aujourd’hui c’est qu’avant ça se passait plus finement. Probablement parce que la qualité des journalistes était meilleure qu’aujourd’hui, et que ceux qui se prétendent tels dans la presse MS ont suivi le niveau de déculturation politique et stratégique de l’ensemble de la Population française à travers le formatage des Ecoles de journalisme.
Faut pas s’en plaindre. C’est pas avec leurs gros sabots qu’ils deviendront demain champions du 400 mètres haie. Et c’est bien mieux comme ça.
Et merci à Maxime d’avoir, en sus de nos réinformer sur la situation réelle des Ouïghours, de nous avoir permis d’exposer à travers cet épisode grotesque l’arnaque d’un "canard dé-confit" frelaté...