RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Représentation du 14 juillet dans les médias : mensonges et flagornerie.

Mais commençons par les représentants médiatiques de complaisance gouvernementale, voire de propagande officielle, au premier rang desquels, BFMTV, avec, dépassant en grande forme et par son extrême droite Ruth Elkrief flagorneuse de niveau olympique, le commandant Truchot, Olivier de son prénom, lequel ose cette question, sans craindre de tomber raide mort sous l’effet de la honte tout en nous offrant gracieusement une bonne tranche de rigolade : « Qu’est- ce que le président a en lui de De Gaulle ? ».

Je n’écoute même pas la réponse, encore une fois je suis abasourdie par l’aptitude des flatteurs officiels à lécher les bottes sans limites . Bien entendu, me vient aussitôt la réponse logique à cette absurde question « Rien ». Certes il mais il faut vraiment s’appeler BFMTV et Truchot pour tenter une telle incongruité, comparer Macron, dont le seul exploit dans la vie a consisté à embobiner ses commanditaires pour déverser des millions d’euros pour sa campagne et les niais de tous horizons qui ont cru ses bobards, dont certains même, paraît-il, sont intelligents. Miserere nobis comme ont dit chez les cathos. A côté Guillaume Durand parlant de surgissement d’un héros romanesque la joue petits bras dans la basse flatterie.

Moins drôle et plus grave concernant De Gaulle et son « hommage ».

Passant sous un silence qui ne doit rien au hasard, sa contribution aux jours heureux mis en place en collaboration avec les communistes au sortir de la guerre, ces jours heureux que l’ado de l’Elysée, le conducător picard aimerait tant s’approprier, après sa guéguerre à lui, alors même que chacun sait que se profile un très probable retour de la pandémie et son cortège de malheurs, toujours pour les mêmes, les gueux et autres premiers de corvée (en même temps on a renvoyé au casse pipe le travailleur sans protections et on s’étonne ensuite que ça se défoule sans précaution) et que, pire, se profile une crise économique qui va laisser, à l’aise, loin derrière, octobre 1929 et les subprimes reclassées respectivement aux 3è et 2è places sur le podium. Il s’agira, cela va de soi ,d’une crise systémique à l’échelle mondiale qui, doublée de la crise sanitaire, plongera la planète dans un chaos absolu et pour longtemps. Mais bon, pendant ce temps, la vie politique continue comme si de rien n’était avec le Barnum Castex et ses clowns sinistres, tous près à relancer les "réformes" régressives pour les droits des salariés (chômage, retraite, éducation, soins, etc..). Et, surtout, consommez braves gens pour que le modèle économique ne change surtout pas et que M. Arnault continue à cumuler les milliards d’euros. Alors, en fait de jours heureux, ont aura tout le contraire, mais cette fois-ci d’une ampleur jamais connue.

Alors, à entendre en supplément gratuit dire que le général, qui a toujours été un farouche souverainiste, qu’il avait conscience de la nécessité de la construction européenne (qu’il a toujours honnie), on se répète l’adage d’Audiard, « Les cons ça ose tout et c’est même à ça qu’on les reconnaît ». Oui, ce gouvernement composé d’un ramassis de médiocres moulés à la même école n’a jamais reculé (masques, tests, gripette, etc.) devant aucun mensonge et il continue de plus belle. J’allais écrire : pourquoi changer une méthode efficace, mais non. Bien qu’au Havre les opposants à l’ex 1er ministre aient été refoulés au loin par la poulaille et gommés des écrans TV, bien que la liberté de manifester (entre autres libertés) ait été bafouée une fois de plus, cette ville est le seul contre exemple du fiasco électoral de la majorité présidentielle. Espérons qu’il s’agisse-là d’un heureux présage.

IRAE

URL de cet article 36309
   
Même Thème
La face cachée de Reporters sans frontières - de la CIA aux faucons du Pentagone.
Maxime VIVAS
Des années de travail et d’investigations (menées ici et sur le continent américain) portant sur 5 ans de fonctionnement de RSF (2002 à novembre 2007) et le livre est là . Le 6 avril 2006, parce que j’avais, au détour d’une phrase, évoqué ses sources de financements US, RSF m’avait menacé dans le journal Métro : " Reporters sans frontières se réserve le droit de poursuivre Maxime Vivas en justice". Au nom de la liberté d’expression ? m’étonné-je. Quoi qu’il en soit, j’offre aujourd’hui (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

« Si le Président se présente devant le Peuple drapé dans la bannière étoilée, il gagnera... surtout si l’opposition donne l’impression de brandir le drapeau blanc de la défaite. Le peuple américain ne savait même pas où se trouvait l’île de la Grenade - ce n’avait aucune importance. La raison que nous avons avancée pour l’invasion - protéger les citoyens américains se trouvant sur l’île - était complètement bidon. Mais la réaction du peuple Américain a été comme prévue. Ils n’avaient pas la moindre idée de ce qui se passait, mais ils ont suivi aveuglement le Président et le Drapeau. Ils le font toujours ! ».

Irving Kristol, conseiller présidentiel, en 1986 devant l’American Enterprise Institute

Le 25 octobre 1983, alors que les États-Unis sont encore sous le choc de l’attentat de Beyrouth, Ronald Reagan ordonne l’invasion de la Grenade dans les Caraïbes où le gouvernement de Maurice Bishop a noué des liens avec Cuba. Les États-Unis, qui sont parvenus à faire croire à la communauté internationale que l’île est devenue une base soviétique abritant plus de 200 avions de combat, débarquent sans rencontrer de résistance militaire et installent un protectorat. La manoeuvre permet de redorer le blason de la Maison-Blanche.

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.