Quand j'ai écrit les idiots utiles, je visais déjà ceux qui sur ce site affichent plus ou moins ouvertement leur anti-mélenchonnisme. A la faveur de cette guerre organisée en coopération entre les puissances néolibérales pour museler davantage les peuples déjà au bord de la rupture, les revoilà reconnaissables à leur propension à se réjouir de ce qui va bien tôt s'avérer une catastrophe.
Comment en sommes nous arrivés là serait la bonne question, et comment en sortir ?
Cet article est une reprise d’un article publié en novembre 2018. C’était au début des GJ et la presse leur était hostile. Il a fallu plusieurs mois pour que les médias, talonnés par les réseaux sociaux, consentent à parler de violence policière et à en montrer. Aujourd’hui, des journalistes sont matraqués, gazés, nassés, embarqués, inculpés comme des vulgaires "Jojo le Gilet jaune". Il sont attaqués par les policiers quand ils filment.
On pourrait reprendre le fameux poème du pasteur Martin Niemöller ("Quand ils sont venus me chercher…"). Mais la fin n’est pas bonne : il reste du monde pour protester avec les journalistes. LGS le fait, mais n’absout ni n’oublie.
MV
Mais commençons par les représentants médiatiques de complaisance gouvernementale, voire de propagande officielle, au premier rang desquels, BFMTV, avec, dépassant en grande forme et par son extrême droite Ruth Elkrief flagorneuse de niveau olympique, le commandant Truchot, Olivier de son prénom, lequel ose cette question, sans craindre de tomber raide mort sous l’effet de la honte tout en nous offrant gracieusement une bonne tranche de rigolade : « Qu’est- ce que le président a en lui de De Gaulle ? ».
J’ai nommé Eric Brunet, Laurent Neumann, Jean-Jacques Bourdin et Christophe Deloire (RSF) qu’on va garder pour la fin.
A mourir de rire, cet article du site parodique Le Gorafi (anagramme de Figaro).
LGS
Après le pic du niveau de la Seine, on assiste depuis quelques jours à un épisode de décrue des fleuves et des rivières sur une grande partie du territoire. Une situation qui met BFMTV en grande difficulté et qui pourrait l’amener à terme à aborder des sujets de fond.
Ils nous ont trompés (ou essayé) en pleurant avec le peuple sur les terribles conséquences de la fracture de notre « contrat » social, républicain, laïque, international ... Monstruosité il y a eu, et une émotion, un élan populaire, comme rarement, et réconfortants. Ce jaillissement, même s’il n’a pas charrié que de bons sentiments, devrait marquer un avant et un après « Charlie », une meilleure compréhension du monde impitoyable dans lequel nous vivons.
Si vous écoutez encore les radios et regarder la télévision, il n’a pu vous échapper que la médiacratie capitaliste ne fait même plus semblant. Non ils ne font même plus semblant de respecter un minimum de pluralisme sur les ondes, qui rappelons le appartiennent à tous. Y compris sur les chaines et radios du service public.