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Ca suffit ! par Raoul Marc Jennar.





Mai 2006


Comme des milliers de citoyennes et de citoyens, sans appartenance à un
parti, mais vraiment à gauche, je pourrais signer le texte récent
d’Olivier Besancenot
. En dépit de sa publication dans un journal
appartenant à un marchand de canons ; en dépit d’un dernier paragraphe
dont la désinvolture enlève beaucoup de crédibilité à la démarche.

Comme des milliers de femmes et d’hommes qui se sont engagés sans
réserve pour que triomphe le « non » de gauche au TCE, je considère comme
une avancée majeure la démarche unitaire forgée pendant la campagne
référendaire. Une avancée qui ne peut en aucun cas être remise en cause.

Comme des milliers de militantes et de militants, je maîtrise de moins
en moins une impatience de plus en plus agacée devant le spectacle des
stars du « non » de gauche qui parlent beaucoup de démarche unitaire, mais
tardent à passer à l’acte.

Je suis tout à fait d’accord : « /il n’y a pas de synthèse possible entre
l’anti-libéralisme et le social libéralisme./ » Et entretenir l’illusion
que des sociaux libéraux puissent soudainement « bouger » et devenir des
anti-libéraux crédibles, c’est assumer la responsabilité de conduire une
fois de plus aux déceptions dont le peuple de gauche a été si souvent
victime.

Nous avons, sans plus attendre, besoin d’un projet politique qui
définisse les termes d’une rupture avec le néolibéralisme.

Nous avons, sans plus attendre, besoin que soient réunies les conditions
qui rendent possible la démarche unitaire qui portera ce projet : une
candidature dont le profil se situe au centre de gravité de l’ensemble
de l’électorat du « non » de gauche et puisse en rassembler *toutes* les
sensibilités ; une candidature qui mène campagne avec l’apport et
l’implication de toutes ces sensibilités ; une candidature qui sera
garante des dispositions à prendre pour assurer le succès des
candidat(e)s vraiment à gauche aux législatives.

Nous avons, sans plus attendre, besoin de décisions sur les conditions
des campagnes unitaires pour le scrutin présidentiel et pour les
élections législatives et sur la personne qui portera notre projet
alternatif à l’élection présidentielle et sur celles et ceux qui le
porteront aux législatives.

Nous avons impérativement besoin de cette unité effective de la gauche
anti-libérale pour la France, mais aussi pour l’Europe afin que le
message du 29 mai ne soit pas brouillé au moment où l’avenir du TCE
revient à l’ordre du jour des réunions européennes.

Nous sommes des milliers à en avoir assez de voir les stars du « non » de
gauche jouer entre eux au chat et à la souris. En ce 1 mai, nous leur
disons très nettement : ça suffit !

Raoul Marc Jennar, militant altermondialiste
www.urfig.org


Marie-Georges, Arlette, José... si on causait ? par Olivier Besancenot.<BR>
" La gauche antilibérale a prouvé sa force depuis un an. Elle doit être présente et unie à l’élection présidentielle. " www.lcr-rouge.org






La gauche antilibérale doit se rassembler pour 2007 ! Collectif.


Bolkestein : Première réaction à la proposition révisée de directive sur les services dans le marché intérieur, par Raoul Marc Jennar, 17 avril 2006.


Bolkestein : état des lieux, par Raoul Marc Jennar, 27 février 2006.

Quelques vérités sur Bolkestein, par Raoul Marc Jennar.


Chronique d’une mort annoncée : L’école maternelle, par Attac Midi Pyrénées, 19 novembre 2005.




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Raoul Marc JENNAR
« Quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le faire. » Ces mots confiés par David Rockefeller au magazine américain Newsweek, le 1 février 1999, fournissent la clé pour comprendre ce qui se passe depuis une trentaine d’années et qu’on appelle « mondialisation néolibérale ». Déléguer au secteur privé la maîtrise des choix ou, pour l’exprimer à la manière pudique de journaux comme Le Monde ou Les Echos, « redéfinir le périmètre de (…)
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(...) quelqu’un a dit il y a vingt ans : "vous pouvez croire tout ce qu’on raconte sur cet homme, sauf qu’il est mort".

(...) Ce lieu sera pour toujours un témoignage de lutte, un appel à l’humanisme. Il sera aussi un hommage permanent à une génération qui voulait transformer le monde, et à l’esprit rebelle et inventif d’un artiste qui contribua à forger cette génération et en même temps en est un de ses symboles les plus authentiques.

Les années 60 étaient bien plus qu’une période dans un siècle qui touche à sa fin. Avant toute chose, elles ont été une attitude face à la vie qui a profondément influencé la culture, la société et la politique, et a qui a traversé toutes les frontières. Un élan novateur s’est levé, victorieux, pour submerger toute la décennie, mais il était né bien avant cette époque et ne s’est pas arrêté depuis. (...)

Avec une animosité obstinée, certains dénigrent encore cette époque - ceux qui savent que pour tuer l’histoire, il faut d’abord lui arracher le moment le plus lumineux et le plus prometteur. C’est ainsi que sont les choses, et c’est ainsi qu’elles ont toujours été : pour ou contre les années 60.

Ricardo Alarcon,
président de l’Assemblée Nationale de Cuba
Allocution lors de l’inauguration de la statue de John Lennon à la Havane, Décembre 2000

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