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Ils veulent défaire tout le programme du CNR

L’Union doit être notre combat !

Ne nous leurrons pas ! Ce gouvernement issu d’un vote minoritaire, ira jusqu’au bout du bout de l’ignominie : la mort de la République !

Chacun a compris (enfin je l’espère) que Macron a été installé et mandaté par l’oligarchie financière, pour accélérer la destruction de tous les conquis sociaux, de tous les services publics pourtant garants d’un accès égal pour tous, sur l’ensemble du territoire de la République, de tout ce qui ressemble de près ou de loin à des corrections même infimes des inégalités sociales.

Toute forme de solidarité entre citoyens, un gros mot dans la bouche de la bourgeoisie libérale, sera bannie et remplacée par la charité, cette charité divine ou non, qui humilie et enchaîne le petit peuple mais qui remplit de suffisance et de mépris, ceux qui la pratiquent !

Ils se rapprochent du but... Et telles les Furies, ça leur donne des ailes, des ailes armées pour réprimer aveuglément et violemment, et anéantir toute velléité de rébellion. Ce but suprême est celui que le patronat rêve de reconquérir depuis sa débâcle collaborationniste de 1944, un but qu’il n’osait, jusqu’en 2007, exprimer ouvertement, mais que la gueule de Cerbère de Denis Kessler, emporté par un enthousiasme renaissant et avec la morgue qui le caractérise, ne put retenir : "Il s’agit de défaire méthodiquement le programme du CNR", proclamait-il. Oui, car le modèle social français est le pur produit du Conseil National de la Résistance. Donc "Adieu 1945, raccrochons notre pays au monde, revenons à des choses plus raisonnables. C’est simple, revenons sur tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception", ajoutait-il.

En assénant au peuple des coups de boutoir de plus en plus durs, sans état d’âme, toujours plus durs parce qu’encouragés par nos fatales divisions qui la servent au-delà de son espérance, une caste de nantis avide de pouvoir absolu a décidé d’entériner ce rêve patronal. L’oligarchie financière sait qu’il faut aller vite et qu’aujourd’hui, ils peuvent appuyer à fond sur l’accélérateur anti-social, pour qu’à l’avenir plus rien ne puisse être changé.

Face à cette engeance clanique antidémocratique qui a réussi à vassaliser le pouvoir médiatique en en prenant le contrôle, avec pour objectif de museler et asservir le peuple, celui-ci n’a pas d’autre choix que de s’unir dans la lutte, pour retrouver sa souveraineté et sauver son modèle social. Unissons nos efforts malgré nos différences, il y va de notre avenir immédiat et de la récupération de nos droits. Seule la convergence des luttes pourra remettre le train de l’humanisme sur ses rails, mais pour cela, nous devons tous faire preuve d’humilité et de courage, y compris nos dirigeants politiques, avec comme objectif suprême, la reconquête du pouvoir pour le bien-être de tous.

"L’Union est un combat" écrivait en 1975 Etienne Fajon, eh bien, aujourd’hui encore, et plus que jamais, l’union doit être notre combat. L’Union dans le respect de chacun... Il y a urgence ; en effet le péril est dans la demeure ! Nous sommes face à une régression sociale historique. Serons-nous nos propres fossoyeurs ? Allons-nous leur tendre l’autre joue ? Amis et camarades, ressaisissons-nous et faisons de l’union le moyen de regrouper nos forces, toutes nos forces et retrouver notre dignité. Ils ont si peur d’un peuple uni et déterminé. Alors transformons leur rêve en cauchemar !

Si nous voulons vraiment bannir de notre patrie, les théories ultralibérales de Milton Friedman, alors nous n’avons pas d’autre voie que celle de l’UNION autour de l’humain d’abord. Le peuple souffre, aussi le temps presse.

Michel TAUPIN

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