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Tout est bien qui finit mal de Maurice Lemoine - Le roman (le plus diiiiingue) de l’été

L’histoire se déroule à l’époque lointaine où le Premier ministre Manuvalse et son ministre des Finances Manu Micron traumatisent la France à grands coups de « 49-3 ». Marcelin Martin, est écrivain, journaliste (et il fait du vélo). Travailler à L’Info, « l’hebdomadaire qui paraît toutes les semaines », ne lui apporte pas que des satisfactions. Primo, on ne lui publie pas ses articles, pourtant excellents. Secundo, quand l’équipe ne passe pas son temps à s’étriper pour des questions liées au « tout à l’ego », elle se déchire à propos des grands débats du moment. Par exemple : alors que le rédacteur en chef et son adjoint rêvent d’une Saint Barthélémy des laïcs, d’autres vouent aux gémonies la montée en puissance des barbus, de la burqa et de la Shari’a dans les banlieues.

Amoureux de Samia, la Kabyle téléphonique, Marcelin a, en ce qui le concerne, une ou deux idées bien à lui sur la question. Mais il doit également compter avec Débarah, sa régulière, qui commence à lui courir sérieusement sur l’haricot. Si l’on rajoute à ça que les Editions du Pilon ne font aucun effort pour diffuser ses livres, pourtant excellents, on comprendra que Marcelin finit par déprimer sérieux.

Comment sortir de l’anonymat quand on a un tel talent ? Marcelin a peut-être trouvé la solution. Si, lors d’un grand reportage en Colombie, il se faisait enlever par la guérilla des FRAC, il deviendrait aussi célèbre qu’Ingrid Barbancourt, tous les médias s’intéresseraient à lui. Il n’y aurait plus, ensuite, qu’à écrire un best-seller que les foules s’arracheraient…

C’est donc dans ce pays sauvage et exotique qu’on retrouve notre grand reporter. Et même dans une île ténébreuse de la Caraïbe où il va mettre à jour une épouvantable « banana war » jusque-là passée totalement inaperçue. Le scoop du siècle, mes amis…

Ecrit dans un style loufoque, ce roman ne l’est sans doute pas autant qu’il y paraît. Plus proche de San Antonio que du Monde diplomatique, l’auteur, qui connaît bien le monde des médias, croque férocement ceux-ci de l’intérieur et, souvent très « mal pensant », ni Charlie ni Edwy Plenel, cogne joyeusement sur tout le monde, amis et ennemis, décrivant en filigrane une société – la nôtre – qui a perdu tous ses repères et navigue à vue.

A commander (de préférence) chez votre libraire habituel...

ou (si malheureusement vous n’en avez pas) par correspondance :

https://www.decitre.fr/livres/tout-est-bien-qui-finit-mal-9791028407537.html

http://recherche.fnac.com/SearchResult/ResultList.aspx?Search=9791028407537

https://www.chapitre.com/search/Default.aspx?quicksearch=9791028407537

Date de parution 01/04/2019
Editeur Vérone
ISBN 979-10-284-0753-7
EAN 9791028407537

URL de cet article 34953
  
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