Personne ne l’ignore plus désormais. Dès demain, vont être engagés par les pouvoirs publics, face au peuple français en révolte, une panoplie de moyens militaires pour affronter ce peuple décidément indocile, bruyant et contestataire. Toute la presse s’est fait l’écho du fait que des « blindés » de la « Gendarmerie » vont être déployés. « Pour protéger les bâtiments de l’État » nous dit-on, et notamment ceux les plus sensibles qui abritent le Président de la République, le Premier Ministre et les différents acteurs du sommet de l’État. Mais aussi, le cas échéant, pour « démanteler rapidement les barricades qui viendraient à être érigées par les Gilets Jaunes ».
Ces dernières années, avant même que Macron n’accède à la Présidence de la République, nous avions pu constater, effarés, la gradation de l’usage de cette « violence légitime » que peuvent mettre en œuvre les autorités de l’État. Ces dernières années, nous avons pu observer – et parfois endurer nous-mêmes – l’exercice excessif, démesuré de cette violence, très souvent hors de proportion avec la menace exercée à l’encontre de l’État. Nous avons pleuré des morts et des centaines de blessés. Mais finalement, ce genre de « constats » ne date pas des prédécesseurs immédiats de Macron. C’est avoir une mémoire bien sélective que de ne se souvenir que des drames de ces dernières années. Toute notre Histoire est émaillée de révoltes et de sanglantes répressions.
Alors, évidemment, les années, les décennies, les siècles passant, on se dit que l’humanisme, y compris dans la mission régalienne de « maintien de l’ordre » doit inspirer la modération et la proportionnalité entre menace et réaction à celle-ci. Or, rien de tel ! Les abus sont quotidiens. Les « bavures » très fréquentes.
Ces derniers mois, après les années terribles sous Sarkozy et Hollande, ont montré combien celui qui avait sauvé la République face à Marine Le Pen, avait sans nul doute donné des ordres qu’elle-même, Présidente de la République, n’aurait pas osé donner ou qui n’auraient pas été obéis, ou encore qui, dès leur exécution, auraient déclenché une véritable révolution. Au sens premier du terme !
Et ces derniers jours, la réaction policière aux manifestations parisiennes et provinciales, a montré que la modération n’était pas du côté des forces dites « républicaines » de sécurité !
Quant à ces dernières heures, les photos et articles de presse montrant et racontant comment ont été traités par les forces de police de jeunes lycéens, sans doute un peu turbulents – puisque engagés dans des manifestations et des opérations de blocage de leurs établissements – mais ni criminels, ni terroristes, ni ennemis, achèvent de présenter le pouvoir actuel pour ce qu’il est : une quasi-dictature qui n’en a pas encore tous les critères mais qui, jour après jour, les assume les uns après les autres ! Au point que certains, à l’étranger, commencent à s’en émouvoir !
La France risque-t-elle une intervention étrangère par une coalition internationale décidée à restaurer l’ordre « républicain » et à faire cesser aussi bien les troubles et les manifestations que les violences de l’État ? Cela paraît « complètement impossible » aujourd’hui (pour reprendre les termes d’une chanson bien connue de Brassens) mais qui sait si demain ou dans les prochains jours, un tel postulat, aujourd’hui encore grotesque, ne sera pas devenu sinon possible, du moins plausible ? Après tout, cela a été relevé maintes fois ces dernières heures et ces derniers jours, la France et d’autres pays sont intervenus militairement bien des fois pour faire cesser les violences intentées contre leurs peuples par des dirigeants qualifiés de dictateurs, d’autocrates, de tyrans...
Toujours est-il que nous sommes prévenus et que nous ne serons donc pas étonnés demain de croiser ici ou là de véritables engins mobiles de guerre, la seule différence étant leur couleur « bleue gendarmerie » plutôt que le « vert militaire »...
Or il se trouve qu’au-delà des moyens dont dispose la Gendarmerie française, il existe en « Europe » ue force constituée qui s’appelle EUROGENDFOR. Il s’agit d’une force de « gendarmerie européenne » destinée à intervenir chaque fois qu’un mouvement de révolte populaire est d’une ampleur telle que les forces internes du pays ne suffisent plus pour le contenir.
Manifestement, nous avons atteint ce point de basculement. Et c’est la raison pour laquelle, on dit de plus en plus que des moyens de cette EUROGENDFOR vont être engagés demain. Certains prétendent même les avoir vu sur les routes se dirigeant vers Paris. Évidemment, cela peut être une fausse information et nous devons donc la prendre avec la plus grande précaution mais si vous comptez sur les médias officiels pour la confirmer, il est certain que vous les verrez de vos propres yeux avant d’en avoir entendu parler dans un organe de cette presse aux ordres !
Donc demain, samedi 8 décembre 2018, il est possible qu’EUROGENDFOR entre dans la « danse » et entame une guerre de position contre le peuple français qui a entamé sa nouvelle révolution avec le mouvement des Gilets Jaunes.
Ainsi, une fois de plus, 226 ans après la première expérience en 1792, l’actuel « Roi » de France a demandé de l’aide aux forces « européennes » pour mater la rébellion du peuple français.
À quelques mois d’une élection européenne où l’on nous dit que tout se jouera entre les représentants de la glorieuse civilisation européenne et les sauvages, vous avouerez que c’est un beau symbole ! Riche de signification...
Une fois de plus, ce sont des dominants « européens » qui vont mettre à la disposition des dominants français des moyens pour que ces derniers en mettent « plein la gueule » au peuple français.
Voici donc à l’oeuvre, une nouvelle fois, cette merveilleuse « Europe de la paix » et cette si douce « Europe de la démocratie accomplie » qui donne des leçons à la terre entière alors qu’elle-même pourrait en recevoir de la part de régimes qu’elle dénonce pourtant comme détestables et qu’elle qualifie de dictatures et de tyrannies...
* * * * *
Cette Europe unie – qui, dans sa forme institutionnalisée, est l’Union européenne – se comporte exactement comme un système d’occupation.
Non contente de martyriser, depuis une décennie voire davantage, le peuple de Grèce,
Non contente d’imposer les commis des banques et de la haute finance à la tête de certains États, en plus de les installer dans toutes les institutions de l’Union européenne et parfois jusqu’au sommet,
Non contente de mener de véritables opérations de braquage des richesses créées par les peuples,
Non contente de séquestrer ensuite, dans des paradis fiscaux – locaux ou extra-territoriaux – ces richesses dérobées aux peuples,
Non contente d’imposer aux peuples européens des politiques économiques, fiscales, monétaires, sociales, diplomatiques, culturelles, environnementales que ces peuples refusent,
Non contente d’être née sans l’aval des peuples et de se maintenir et même de se développer contre notre gré, tel un empire,
Non contente d’aligner notre continent sur l’EMPIRE DU MAL Étasunien,
Non contente de provoquer sans cesse la Russie pour que celle-ci commette un jour un acte qui sera analysé par « l’Occident » comme acte de guerre contre l’OTAN nécessitant forcément des représailles et déclenchant, ce faisant, un nouveau conflit mondial de haute intensité (peut-être le dernier de l’Histoire humaine...),
Non contente d’affamer et de piller le continent africain et, pour que cela soit possible sans violente réaction populaire des peuples africains, de maintenir et de réanimer sans cesse une « Europeafrique » en digne successeur de la « Françafrique » : corruption généralisée des « élites » et des « dirigeants » africains, soutien permanent et massif – militaire s’il le faut – aux pires despotes africains qui ont la « bonne idée » de laisser les clés de leur pays aux Européens qui les pillent, et qui tyrannisent leurs peuples pour que jamais ceux-ci ne se révoltent contre l’occupant européen, lequel est souvent français et incarné par les multinationales françaises...
Non contente de faire régresser la civilisation de plusieurs siècles,
C’est donc cette Europe-là, qui s’apprête à offrir son concours aux actuels dirigeants français dans leur sauve-qui-peut général face à cet « automne » français...
* * * * *
L’actuel « Roi » de France n’innove en rien. Celui de ses prédécesseurs qui régnait en 1792 avait fait de même, allant chercher l’aide, le réconfort, et le soutien militaire direct de « l’Europe » d’alors. Dans cette Europe de 1792, la grande puissance du moment n’était pas encore la Prusse, ancêtre de l’Allemagne, mais l’Autriche-Hongrie. Aujourd’hui, c’est l’Allemagne mais il y a peu de différences finalement ! La langue est la même ! L’état d’esprit autoritaire et impérialiste aussi !
On connaît le manifeste du Duc de Brunswick qui menaçait le peuple révolutionnaire français des pires tourments s’il ne restaurait pas le Roi dans ses droits naturels de souverain absolu, s’il ne faisait pas disparaître tous les apports de la Révolution engrangés à ce stade, et s’il ne livrait pas les révolutionnaires pour qu’ils soient châtiés. Rien que ça !
Nous n’avons pas encore reçu un tel « manifeste » – déclaration de guerre en ce 7 décembre 2018, mais peut-être que cela ne saurait tarder... Cependant, il est plus probable, selon moi, qu’un tel acte écrit ne vienne jamais, et que les dominants du moment choisissent d’agir sans coup de semonce préalable. D’ailleurs, cela fait bien longtemps qu’on déclenche et que l’on mène des guerres sans ne plus jamais les avoir décrétées et sans avoir obtenu, ne serait-ce que pour la forme, l’autorisation des parlementaires !
Notre « Roi » actuel est donc allé, plusieurs fois, à Berlin, pour se plaindre de nous, NOUS, le Peuple Souverain. Il est allé pleurer dans les jupes de l’actuelle chancelière de l’Allemagne, comme hier d’autres allaient pleurer dans celles des souverains européens...
Notre « Roi » actuel, bien que se prenant pour Jupiter, le dieu des dieux de l’Olympe rebaptisé par les Romains, semble ne plus rien contrôler. Les commandes ne répondent plus. Les hommes n’obéissent plus. Ou si peu ! Les amis s’en vont. Même les godillots commencent à prendre du champ et à oser exprimer quelques doutes !
Alors, notre « Roi », tel Louis XVI, fuit !
Oh, pour le moment, aucune de ses fuites n’a été définitive. Il est toujours revenu. Mais jusqu’à quand le peuple de France le laissera-t-il revenir. Ou dit autrement, jusqu’à quand ce peuple le laissera-t-il partir librement ?
Ainsi – coïncidence et malheureux conflit de calendrier – il se trouve que notre « Roi » était absent, aussi bien de son palais que de son pays, les jours où le peuple se rapprochait de lui en investissant les rues riveraines et voisines du Faubourg Saint-Honoré.
Notre « Roi » actuel, ayant bien senti, ces dernières semaines, au vu des rapports alarmants qu’il a reçus, que les forces de sécurité françaises étaient sur le point de le lâcher et de l’abandonner à son triste sort, il s’est vu contraint d’aller chercher, à l’étranger, en Europe, les moyens dont il pense qu’ils lui redonneront l’avantage ! Et rétabliront, par la force, son autorité à défaut de sa légitimité dont le peu qu’il avait a été détruit irrémédiablement par ses dix huit mois de présidence. Et c’est en Allemagne – autre coïncidence – qu’il est allé plaider sa cause et obtenir du secours, comme un autre de ses prédécesseurs l’avait fait, le traître Philippe Pétain.
* * * * *
Nous, le Peuple Souverain, nous nous retrouvons donc, une fois de plus, dans le grand bain. Au cœur de la grande Histoire en train de s’écrire sous nos yeux, et par NOS actes !
Nous voici de nouveau opposés frontalement à nos éternels ennemis, les dominants.
Toi, le pantin-dirigeant du moment, pantin de toujours et pour toujours, mais dominant à durée désormais déterminée et à bail très précaire, qui risque chaque jour l’expulsion,
Toi, le commis des banques et de la Haute finance, qui ne survit là où tu es, où qui ne survit tout court, que parce que tes puissants amis considèrent jusqu’à présent que tu les sers mieux qu’un autre, mais qui ne se soucient aucunement de ta vie et de tes intérêts, comme tu vas le constater à tes dépens très bientôt, quand ils t’auront lâché,
Toi le « libéral » dévergondé, le pervers narcissique, et l’ultra-capitaliste sadique, qui prend plaisir à voir le peuple tout entier souffrir mais qui ne tolère pas la moindre question ou discussion sur l’intérêt, la rationalité, l’efficacité, l’utilité ou l’intelligence de ce que tu as décidé,
Toi qui a usurpé la fonction de représentant suprême du peuple et qui préfère ce dernier toujours docile, discipliné, obéissant, rampant, et le moins bruyant possible,
Toi, le chef de l’État qui, théoriquement, l’est pour encore un peu plus de trois ans, et qui, par cette qualité et par les pouvoirs que la constitution de la Ve République te confère, sinon en droit du moins en fait, peut user contre Nous, le Peuple Souverain, de la force publique et qui n’hésite pas à le faire quels que soient les dommages humains que cela engendre,
Toi qui, ès qualité, incarne, représente, ou exerce l’autorité de l’État, que tu sois Président de la République, Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Préfet, Sous-préfet, directeur d’administration centrale, général ou officier supérieur de l’armée ou de la Gendarmerie, directeur de la police, magistrat ou policier, qui conçoit et prescrit des « ordres manifestement illégaux », ou qui y obéit et y défère sans mot dire, tel un petit soldat ou un rond-de-cuir de Vichy, toi qui organise directement ou indirectement, ou qui laisse se commettre, sans les prévenir, sans les empêcher, et sans les condamner ou les faire condamner, des actes délictuels voire criminels, toi qui, au lieu de prendre fait et cause pour le peuple que tu as pour vocation de représenter et de défendre, le violente ou le laisse être violenté et ne t’en prend qu’aux victimes sans jamais déranger les coupables,
Toi qui, de tout temps, que tu sois célèbre ou presque anonyme, que tu sois puissant ou simple exécuteur de décisions prises sans toi, toi qui nous a méprisés, ignorés, négligés, humiliés, insultés, violentés, et qui parfois – souvent même dans notre histoire – nous a torturés, massacrés, tués, après nous avoir conditionnés, manipulés, désinformés,
Toi qui, aujourd’hui, semble de nouveau prêt et même résolu à nous faire rentrer dans le rang une bonne fois pour toutes, par tout moyen, jusques et y compris les pires méthodes de répression et de terreur pratiquées en d’autres lieux et / ou en d’autres temps,
Toi qui ne semble pas accepter une seule seconde que le peuple dispose du droit de décider lui-même – directement – de son destin, et toi qui, étant en situation de décider pour tous, considère que tu es le seul qui dispose de la légitimité pour imposer ta volonté à tous,
Toi qui semble déterminé à nous faire passer l’envie de nous révolter en engageant contre nous des forces blindées – et donc des moyens de guerre – mais aussi et surtout des forces venues de l’étranger pour mettre un terme à la nouvelle révolution française en cours, alors que nous-mêmes ne sommes armés que de nos Gilets Jaunes,
Toi qui agit ainsi, encore une fois, tel notre éternel ENNEMI,
SOUVIENS-TOI DE VALMY EN SEPTEMBRE 1792 !
SOUVIENS-TOI DE CES GUEUX QUI ONT MIS EN DÉROUTE LES ARMÉES EUROPÉENNES, COALISÉES CONTRE NOUS, DES MONARQUES RÉGNANTS, TERRORISÉS QUE L’EXEMPLE DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE PUISSE FAIRE TÂCHE D’HUILE ET MENACER ÉGALEMENT LEURS PROPRES TRÔNES !
SOUVIENS-TOI DE CES PLOUCS, DE CES PAYSANS, DE CES PETITS BOURGEOIS, DE CES NOUVEAUX URBAINS, DE CES « RIENS » D’ALORS QUI, POURTANT, FURENT TOUT EN CE MOIS DE SEPTEMBRE 1792 !
SOUVIENS-TOI DE CES SANS-CULOTTE QUI RÉUSSIRENT CET EXPLOIT MÉMORABLE D’INFLIGER À UNE ARMÉE D’INVASION BIEN PLUS NOMBREUSE, BIEN MIEUX ÉQUIPÉE, BIEN PLUS ENTRAÎNÉE, DONC RÉPUTÉE BIEN PLUS PUISSANTE QUE LUI, UNE DÉFAITE MILITAIRE ET POLITIQUE HISTORIQUE !
SOUVIENS-TOI DE CETTE TREMPE, DE CETTE DÉROUILLÉE, DE CETTE DÉCULOTTÉE, DE CETTE BRANLÉE, QU’ONT SUBIE LES AÏEULS D’ALORS DE TES AMIS D’AUJOURD’HUI QUI VOULAIENT – DÉJÀ – NOUS FAIRE RENTRER À LA MAISON, NOUS FAIRE PLIER LE GENOU, COURBER L’ÉCHINE, BAISSER LES YEUX ET LA TÊTE, ALORS QUE CE SONT EUX QUI, SOUVENT, ONT FINI PAR LA PERDRE, LA TÊTE !
ET CE, AU SENS PROPRE !
SOUVIENS-TOI QUE LORSQU’ON LE CHAUFFE UN PEU TROP, LE PEUPLE DE FRANCE, EH BIEN IL SE MET À BOUILLIR ! EST-CE SI DIFFICILE À CONCEVOIR POUR TOI ? TON MONDE EST-IL SI INCAPABLE DE FAIRE PREUVE D’UN TANT SOIT PEU DE LUCIDITÉ ET DE DISCERNEMENT ?
SOUVIENS-TOI ENFIN QUE CE PEUPLE DE FRANCE, QUAND IL ENTRE EN RÉVOLUTION, INSPIRE TOUS LES PEUPLES D’EUROPE ET MÊME, PARFOIS, DU MONDE ENTIER !
AVEC EFFET IMMÉDIAT OU RETARDÉ...
OUI, SOUVIENS-TOI DE VALMY. C’ÉTAIT EN SEPTEMBRE 1792 !
UNE DATE DOUBLEMENT GLORIEUSE !
CAR AU SOIR DE CETTE VICTOIRE, LA MONARCHIE A DISPARU ET LAISSÉ PLACE À LA PREMIÈRE RÉPUBLIQUE !
TOI QUI VEUT REJOUER LA PIÈCE, TIRES DES LEÇONS DE CETTE GRANDE HISTOIRE.
POUR NE PAS RECOMMENCER À POUSSER LE PEUPLE DANS SES DERNIERS RETRANCHEMENTS !
ET POUR NE PAS NOUS POUSSER À VOULOIR AUSSI, DEMAIN OU LES JOURS SUIVANTS, NOUS EN PRENDRE À VOS VIES POUR NOUS LIBÉRER DE VOUS QUAND NOUS NE VOULONS, À CE STADE, QUE VOUS FAIRE TOUS PARTIR DES PLACES, TITRES ET FONCTIONS QUE VOUS OCCUPEZ POUR REPRENDRE LE PLEIN CONTRÔLE DE NOS VIES ET DE NOTRE DESTIN COLLECTIF !