Certains préfèrent Danton, mais d’autres préfèrent Robespierre. Ils furent les stentors de la grande Révolution française de 1789. Ils n’étaient pas seuls évidemment. En réalité, la révolution n’a pas commencé en 1789. Elle a commencé dans les esprits bien avant 1789. Nous devons discuter, débattre des origines de notre révolution française. Discuter, débattre aussi des personnages clefs de cette révolution. Danton et Robespierre en sont clairement les deux piliers. Il nous faut revenir à leurs enfances, leurs études, leurs vies simplement. Une révolution n’est pas uniquement sociale, elle est aussi cérébrale. La révolution de 1789 n’échappe pas à cette règle universelle. Je m’excuse d’avance auprès des lecteurs pour la longueur de mon texte, mais il m’aurait été difficile de faire plus court.
Une première chose frappe dans le film si l’on compare d’autres œuvres sur la Révolution française, c’est le choix des personnages principaux : celui de personnages humbles, de la petite histoire, les membres du bataillon des Marseillais se rendant à Paris pour représenter la province et faire accepter la volonté de la Nation au roi (« Monsieur veto »).
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– Il y a quelque chose de paradoxal (et même de proprement scandaleux) dans la célébration du 14-Juillet. Celle-ci, en effet, exprime symboliquement des valeurs opposées à celles de l’événement fondateur, à savoir la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789.
Dans un appel lancé à la veille du 14 juillet, des personnalités, communistes, gaullistes républicains, figures de la résistance, appellent à ce que le 14 juillet redevienne “la fête de la souveraineté nationale et populaire” et à rompre la soumission de la France à l’OTAN et la collaboration militaire franco-allemande.
Alors que la France bouillonne d’une mobilisation populaire, qui impressionne par son ampleur, son étendue et sa durée, portant des revendications pour la plupart progressiste et à bien des égards révolutionnaires, Georges Gastaud dans un article publié par l’association des Amis de Robespierre s’interroge sur ce qu’est être révolutionnaire, ce qu’est être robespierriste dans la France de 2018. « Nous publions bien volontiers le texte ci-dessous, proposé par notre ami Georges Gastaud, membre de l’ARBR depuis la création de notre association et co-fondateur et animateur dans les années 90 du journal robespierriste lensois « Le Régicide ». Certes, le point de vue exprimé n’oblige que son auteur, mais il arrive à point nommé pour éclairer le débat d’aujourd’hui. On parle, sur les ronds-points, et même dans la presse, de 1789. Ces jours-ci le regain d’intérêt des internautes pour la consultation de notre site, n’a pas échappé au président-webmaster de l’ARBR, ce qui lui laisse à penser que le Peuple de France qui se lève aujourd’hui n’oublie pas ses ancêtres sans-culottes et Robespierre en particulier. »