Précisions :
– Il y a la « Déclaration des droits de l’homme et du citoyen » (1789), la « Déclaration des droits de l’homme et du citoyen » (1793) et la « Déclaration universelle des droits de l’homme » (1948). Georges Sporri et donc Marc/Arak/Ouzo devraient parler de la 2ème. Le droit de résistance à l’oppression est mis en valeur dans la Déclaration de 1793, il occupe quatre articles (27, 33, 34 et 35), l’article 35 étant celui qui consacre le droit à l’insurrection. Au passage, cet article sert aussi à légitimer les événements d’août 1792, lors desquels la Commune de Paris transformée en Commune insurrectionnelle a obtenu la chute du roi.
– Par conséquent, selon quelle loi ou article de notre République, que vous défendez comme État de Droit, souhaitez-vous que s’applique le limogeage du "Juge d’instruction" sachant qu’en outre c’est le parquet qui est saisi pour l’enquête préliminaire ?
– Rappelons quand même que ce texte de 1793, même si fondamental philosophiquement et politiquement, ne faisant pas partie du bloc de constitutionnalité, n’a aucune valeur juridique sous la Ve République.
– "Les journalistes sycophantes-délateurs-diffamateurs devraient être insultés par des confrères moins abjects et aussi nombreux qu’eux." Il n’y a pas de droit ou de devoir d’insulte. Cela dit, la création d’un Conseil de Déontologie comme proposé par LFI serait un mécanisme et un contre-pouvoir tout à fait salutaire et juridiquement sain.