RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Venezuela : les États-Unis ont-ils autorité sur tous les autres pays ? (Axis of Logic)

En réponse à un article citant le sous-ministre vénézuélien pour l’Amérique du Nord et représentant de l’Organisation des États américains (OEA), Samuel Moncada, je n’ai pas pu quitter mon clavier.

Je pense que les États-Unis croient sincèrement qu’ils ont autorité sur tout le monde. C’est de l’arrogance que d’interférer et/ou d’empiéter sur les élections d’un autre pays, afin de contrôler politiquement ce pays et en fin de compte, de contrôler ses richesses. Ce qu’ils pratiquaient clandestinement, ils le font maintenant ouvertement pour que le monde entier puisse le voir.

Ils ne ressentent aucune honte ou remords pour avoir tué, blessé, détruit et pillé d’autres personnes et leurs pays.

Ils font le tour du monde en faisant et en prenant tout ce qu’ils veulent. C’est ce que font les prédateurs, les parasites et les criminels. Ils ne gouvernent pas leur propre pays, en fait, ils sont une cabale criminelle qui menace, tue et viole illégalement et immoralement les lois internationales et les droits de l’homme. Constamment.

La clé, cependant, qui permet aux États-Unis de commettre de telles violences horribles contre des gens qui ne leur ont fait aucun mal, c’est que la vie humaine ne signifie RIEN pour eux. La vie des autres n’a absolument aucune valeur pour les États-Unis. Dites-leur qu’ils n’ont pas le droit de détruire la vie d’autres peuples et de causer la souffrance de millions de personnes et vous serez accueillis avec un regard indifférent. Ils ne comprendront pas vraiment ce que vous dites parce qu’ils n’ont aucun point de référence. Comme je l’ai dit, la vie humaine ne signifie RIEN pour eux !

Les États-Unis détruisent les autres depuis longtemps, y compris leur propre peuple. Le mouvement pour les droits civiques s’est produit quand j’étais adolescent. Je voulais comprendre le racisme blanc des États-Unis contre les Noirs américains. Je le comprends mieux maintenant que je suis plus âgé, mais il y a encore une partie de moi qui ne comprend pas du tout le racisme. Je n’ai jamais été victime du racisme, alors comment puis-je dire que je le comprends complètement ?

Un jour, je suis entré dans notre salon et mon père était assis sur une chaise et regardait la télévision. À la télévision, ils montraient les "Freedom Rides" (*) descendant de leur bus. Alors qu’ils en sortaient, ils ont été accueillis avec beaucoup de violence par les Blancs. Ils ont été battus avec des coups de poing, de bâtons et attaqués avec des chiens agressifs.

J’ai demandé à mon père pourquoi les Blancs commettaient des actes de violence contre des gens qui ne faisaient que protester pacifiquement. Mon père a réfléchi pendant quelques secondes, puis m’a regardé et m’a dit : " parce que les manifestants ont la peau noire et les blancs sont racistes et la violence est une seconde nature pour les racistes, surtout lorsqu’ils sont en groupe ".

La culture américaine a déterminé que les Noirs étaient moins qu’humains, de sorte qu’ils n’avaient aucune valeur humaine. Les Blancs ont exprimé cela aux Noirs en les opprimant, en les battant, en les lynchant et en les tuant - exactement ce qu’ils font aujourd’hui aux gens, en particulier les non-blancs, de ou dans d’autres pays. La déshumanisation de ceux qu’ils veulent dominer et détruire est cruciale pour leur comportement sociopathique d’asservissement et d’extermination d’autres êtres humains.

Le processus de déshumanisation passe implicitement par la politique étrangère des États-Unis. En fait, il domine et dirige littéralement leur politique étrangère. C’est l’attribut numéro un qui définit leur relation avec les autres. Leur déshumanisation a été et est encore incessante.

Leurs mensonges sur le fait d’être un défenseur courageux de la race humaine est en réalité le meurtre de personnes innocentes. D’autres sont moins qu’humains pour eux, de sorte qu’ils ne sont pas dignes d’un traitement humain ; ils sont plutôt les victimes du culte de la violence et de la domination des États-Unis.

Le gouvernement vénézuélien et son peuple n’acceptent pas la description moins qu’humaine que les États-Unis font toujours à leur sujet. Comme l’ont dit les écrivains, "Le Venezuela n’accepte pas les États-Unis comme une autorité." Ce qui dérange les États-Unis plus que tout, c’est que les Vénézuéliens connaissent leur propre valeur et sont prêts à se battre pour leur pays.

thnkfryrslf

Traduction Bernard Tornare

Source en anglais : "US has authority over all other countries ? Oh no it doesn’t" http://axisoflogic.com/artman/publish/Article_79640.shtml

(*) Les Freedom Rides (en français : « voyages de la liberté ») sont les actions de militants du mouvement des droits civiques aux États-Unis qui utilisaient des bus inter-États afin de tester l’arrêt de la Cour suprême Boynton v. Virginia qui rendait illégale la ségrégation dans les transports. Le premier Freedom Ride partit de Washington le 4 mai 19611, et devait arriver à La Nouvelle-Orléans le 17. Les militants furent arrêtés dans les États du Sud sous prétexte de violer les lois locales et les lois Jim Crow. (Wikipédia)

»» http://b-tornare.overblog.com/2018/05/venezuela-les-etats-unis-ont-ils...
URL de cet article 33377
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

Même Thème
Chroniques bolivariennes : Un voyage dans la révolution vénézuelienne
Daniel Hérard, Cécile Raimbeau
Après la mort d’Hugo Chávez, que reste-t-il de la révolution vénézuélienne, de ce « socialisme du XXIe siècle » ? Ses obsèques grandioses, pleurées par des foules pendant plusieurs jours et honorées par de nombreux chefs d’État, ont contrasté avec les critiques virulentes dont il avait fait l’objet dans les médias occidentaux. Cécile Raimbeau et Daniel Hérard nous entraînent au cœur de cette révolution pacifique, à la rencontre de la base, des supporters de Chávez. Ils les écoutent et les photographient, en (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Je définirais la mondialisation comme la liberté pour mon groupe d’investir où il veut, le temps qu’il veut, pour produire ce qu’il veut, en s’approvisionnant et en vendant où il veut, et en ayant à supporter le moins de contraintes possibles en matière de droit du travail et de conventions sociales.

P.Barnevick, ancien président de la multinationale ABB.

Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
43 
Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
Appel de Paris pour Julian Assange
Julian Assange est un journaliste australien en prison. En prison pour avoir rempli sa mission de journaliste. Julian Assange a fondé WikiLeaks en 2006 pour permettre à des lanceurs d’alerte de faire fuiter des documents d’intérêt public. C’est ainsi qu’en 2010, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, WikiLeaks a fait œuvre de journalisme, notamment en fournissant des preuves de crimes de guerre commis par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Les médias du monde entier ont utilisé ces (...)
17 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.