Une unité des forces spéciales françaises a été transférée sur la base militaire américaine de la ville syrienne de Roumeïlan (nord) contrôlée par des formations kurdes, a annoncé vendredi l’agence turque Anadolu.
Selon les sources citées par l’agence, ces derniers temps, des militaires français ont régulièrement traversé la frontière entre la Syrie et l’Irak. Accompagnés de membres des forces américaines et kurdes, des soldats français à bord de véhicules blindés patrouillent dans les rues de Manbij, Raqqa et Deir ez-Zor. Toujours d’après l’agence, la France fournit également des armes et des munitions aux Kurdes syriens.
Les militaires français seraient déployés sur cinq bases militaires qui se trouvent dans des zones contrôlées par les Unités de protection du peuple (YPG ; kurdes). Plus de 70 commandos français sont stationnés dans les zones de Sirrin, d’Aïn Issa et de Kharab Ishq. Dans la région de Raqqa, une trentaine de soldats français opèrent conjointement avec les combattants des YPG, affirme Anadolu.
Auparavant, le Président français Emmanuel Macron s’est entretenu avec une délégation des Forces démocratiques syriennes (FDS) et a exprimé le soutien de Paris à leur égard.
Jeudi, le chef du Pentagone James Mattis a affirmé que la France avait envoyé début avril ses forces spéciales en Syrie pour soutenir les opérations antiterroristes américaines dans le pays.
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https://francais.rt.com/international/50184-soldats-francais-envoyes-renfort-syrie-deux-semaines-mattis
http://107.189.40.42/DetailFr/2018/04/27/559882/France-Syrie-Isral-Pentagone-renforts
https://www.google.com/url?q=http://www.middleeasteye.net/usa-france-mattis-special-ops-forces-syria&sa=U&ved=0ahUKEwjTxaDDutvaAhWEiKYKHepOC1w4FBAWCAgwAQ&client=internal-uds-cse&cx=partner-pub-4765395698236376:2231647992&usg=AOvVaw2E9WH6KLNJinj5cc_5t-BN
N.B. par Geb.
1. On peut constater que l’annonce a été faite aux Français par le Commandant en Chef du "DoD" U . S., James Mattis, et non par le Président de la République Française, Chef des Armées, Emmanuel Macron. Ce qui en dit long sur la situation.
2. Cette situation, ainsi que la méthode employée pour l’annoncer publiquement alors que des troupes françaises étaient déjà déployées depuis au moins 2017, peuvent laisser craindre une opération de "false flag" d’envergure dont les troupes françaises feraient les frais. Servant ainsi de "chèvre" pour déclencher une nouvelle agression en Syrie avec des troupes au sol en envoyant la France en première ligne. Le tout avec l’accord officieux de la Présidence française.