RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
En fait, ils sont (presque) partout

Que fait LGS à la fête de l’Humanité ?

On peut tout aussi bien voir un ou des administrateurs du GS dans un salon du livre, chez les communistes ou dans un débat à l’invitation d’EELV.

Un administrateur du GS, ça peut aussi rencontrer et former des syndicalistes, animer une émission culturelle hebdomadaire dans une radio de la CGT, dédicacer dans une fête de la LCR, une Université d’été du PCF, dans un Remue-méninges du PG, assister à un hommage rendu par Jean-Luc Mélenchon à Hugo Chavez, faire des conférences, etc.

On voit aussi les gens du GS dans les pires endroits : l’un parle dans un colloque en Tunisie sur les médias, la désinformation et les oligarchies, l’autre s’affiche, déguisé en schtroumpf, dans une manif à Caracas ou enquête au Tibet.

On a pu lire un administrateur du GS dans des chroniques de l’Humanité, de Métro, des Z’indignés ou dans un recueil de nouvelles publié par les anarchistes de la CNT (et à leur bénéfice) et dans un autre publié par l’Humanité (et à son bénéfice). Parfois, les administrateurs s’associent pour écrire un livre : Les Etats-Unis de mal empire et 200 citations pour comprendre le monde passé, présent et à venir (pour lequel ils ont arraché une préface à Jean-Luc Mélenchon).

LGS a aidé à la publication de livres chez des catholiques de gauche, il a cofinancé des vidéos d’Emmaüs. Il a investi dans un projet d’aide aux Palestiniens et il a vidé ses caisses pour que, sur une idée de Viktor Dedaj, soit tourné un documentaire à jamais « collector » sur les « revolucionarios » cubains de la première heure, etc.

Un administrateur du GS, ça peut se compromettre (cela s’est vu) dans les médias en France. Comme Bernard Gensane, spécialiste de George Orwell, sur lequel il a écrit un livre et qui parle du personnage sur France Inter : https://www.franceinter.fr/emissions/affaires-sensibles/affaires-sensibles-19-fevrier-2016

LGS, peut aussi se complaire dans les médias à l’étranger et tolérer que les articles du site soient repris par d’autres, voire deviennent des sujets de la télé.

Eclectiques ils sont, au GS.

D’un éclectisme rassembleur, celui qui nourrit les débats d’idées, au-delà des divergences. « L’opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir », lit-on tout en bas de la « une ». Et encore : « LGS est « Un journal qui pourra se permettre beaucoup de lignes éditoriales parce qu’il n’aura que quelques principes. Il sera critique, il sera internationaliste, et il sera anticapitaliste. Pour le reste ses lecteurs et ses rédacteurs en feront ce qu’ils voudront ». (voir « Qui sommes-nous ? » ).

L’exercice est périlleux et des courants de pensée que publie bénévolement LGS lui font tour à tour des reproches. Certains lecteurs, quand ils s’expriment dans les forums, sont particulièrement sévères. Ils aimeraient que LGS s’inscrive dans un courant exclusif. C’est impossible. Depuis 2002, LGS a publié plus de 22 000 articles (consultables en archives) de plus de 1800 auteurs différents et 75 000 commentaires de lecteurs (Tiens, si chaque commentateur avait donné un euro, LGS aurait son stand à la fête de l’Huma, un des plus beaux).

LGS et les communistes

A la demande du responsable du Village du livre, Maxime Vivas a écrit depuis 2 ans des chroniques gratuites dans l’Huma, Le Grand Soir publie des articles de l’Huma (y compris des articles et déclarations de Pierre Laurent). LGS publie toutes les chroniques de Jean Ortiz, universitaire communiste, parues dans l’Huma. Les recensions de livres écrites par LGS invitent (avec les liens à l’appui) à les acheter à la librairie de la Renaissance (qui gère le Village du livre à la fête de l’Huma).

Gentils ils sont, au GS. Mais ne croyez pas que les relations entre LGS et l’Huma ou le PCF soient simples pour autant. Un jour sans doute (mais pas maintenant, c’est la fête), on en saura plus.

LGS est aussi à la fête de l’Huma en off, sur des stands installés (moyennant quelques milliers d’euros) qui font une place gracieuse à des grandsoiristes : Cuba Linda, stand palestinien ou latino-américain, France Cuba

Où LGS montre son vrai visage.

La fête de l’Huma est l’occasion pour des lecteurs de venir voir (en chair, en os et en poils grisonnants !) les administrateurs « historiques » : Viktor Dedaj, qui excelle à animer des débats sérieux avec une verve grandsoiriste (et donc impertinente), Maxime Vivas qui annonce (sans plus de précision) que la fête de l’Huma 2016 sera la dernière où on le verra et qui provoque les organisateurs en annonçant que, par manque de versatilité tambouillarde, il va voter aux présidentielles de 2017 pour celui qui fut le candidat chéri de la gauche rassemblée en 2012, pas pour des figurants (quelle que soit la qualité de leur texte et le respect qu’ils méritent éventuellement) et surtout pas pour l’éléphant PS, Arnaud Montebourg, même cornaqué par un sénateur communiste.

Agaçants ils sont, au GS.

Valérie Moretti

URL de cet article 30846
   
« Cremada » de Maïté Pinero
Bernard Revel
Prix Odette Coste des Vendanges littéraires 2017 Maïté Pinero est née à Ille-sur-Têt. Journaliste, elle a été correspondante de presse en Amérique Latine dans les années quatre-vingts. Elle a couvert la révolution sandiniste au Nicaragua, les guérillas au Salvador et en Colombie, la chute des dictatures chiliennes et haïtiennes. Elle a écrit plusieurs romans et recueils de nouvelles dont « Le trouble des eaux » (Julliard, 1995). Les huit nouvelles de « Cremada », rééditées par Philippe (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

En Occident, la guerre deviendra la norme, la guerre constante. Les gens grandiront, atteindront la maturité, deviendront adultes, avec l’idée qu’il y a toujours une guerre. Alors la guerre ne sera plus une chose exceptionnelle, inhabituelle ou horrible. La guerre deviendra la nouvelle normalité.

Julian Assange

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.