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Thème : L’Humanité

« En principe », Fabien Roussel est le nouveau secrétaire national

Y a-t-il un pilote dans l’avion PCF ?

Vladimir MARCIAC

Lors du dernier congrès du PCF en novembre 2018 à Ivry-sur-Seine, le sénateur de Paris, Pierre Laurent, a dû céder son fauteuil de secrétaire national à Fabien Roussel, député du Nord.

En même temps qu’un nécessaire renouvellement d’homme (Pierre Laurent a dirigé le PCF pendant 10 ans) il s’agissait aussi pour les congressistes de donner un coup de barre à gauche. Et c’est ainsi que la motion présentée au vote des militants par Fabien Roussel l’a emporté sur celle du secrétaire national en place. Fabien Roussel, enfant du pays minier (il est né à Béthune), ancré sur des positions de classe, est apparu aux communistes comme l’homme qui pouvait donner au PCF un visage dynamique, attractif. A 49 ans (contre 61 à Pierre Laurent) il a l’énergie et l’enthousiasme qui peut (ou pouvait) redonner à son parti une nouvelle jeunesse et un nouveau départ. Mais Fabien Roussel se heurte d’emblée à deux obstacles : 1- Les médias qu’il connait bien (il a été journaliste) pratiquent à son encontre un boycott redoutable. On ne le voit pas. Ni ne l’entend. Il a été écarté du débat du 20 mars sur BFMTV où étaient conviés François Bayrou (MoDem), Olivier Faure (PS), Stanislas (…) Lire la suite »

Quel côté de la barricade camarade ?

Jose ESPINOSA

Suis sidéré. Presqu’une semaine que j’attends une réaction positive de mon journal L’Humanité.

Abonné de L'Huma-Dimanche, abonné de la quotidienne, je ne pige plus. L'Huma, qui m'avait habitué à discerner le combat contre les médias sans mettre tous les journalistes dans le même sac, se mure dans un silence éloquent. Pensent-ils à la rédaction que plus les médias sont aux mains des milliardaires, plus la démocratie se renforce ? Sont-ils en phase avec les journaux qui crachent leur venin, leurs invectives sur la force déterminante dans la lutte contre la politique macronienne ? Leur cécité les empêche-t-elle de voir le coup monté par le pouvoir discrédité pour faire diversion ? Même pas le courage de condamner les méthodes de Plenel dans cette affaire politique ? L'anti-Mélenchon serait-il l'alpha et l'omega de la ligne éditoriale ? Bien des questions taraudent la conscience de nombreux lecteurs. Le journal de Jaurès visant la vérité c'est bon pour la pub mais la réalité est bien plus obscure. Quant aux dirigeants, leur silence assourdissant me laisse pantois. Le Parti (…) Lire la suite »
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La journée à 1 million d’euros de Muriel Pénicaud

Stocks-options. La ministre du Travail touche le pactole sur le dos des emplois

Sébastien CRÉPEL (L'Humanité)

Lors de son assemblée générale, le groupe Danone a annoncé avoir atteint en 2012 un chiffre d’affaires record de 20/milliards d’euros dans le monde
Révélation. Muriel Pénicaud a réalisé en 2013 une plus-value de 1,13 million d’euros sur ses stock-options en tant que dirigeante de Danone, profitant de la flambée en Bourse qui a suivi l’annonce de 900 suppressions d’emplois du groupe en Europe.

Plus d’un million d’euros de plus-values boursières par un simple jeu d’écritures : c’est la somme gagnée en une journée par Muriel Pénicaud comme directrice générale des ressources humaines (DGRH) chez Danone, le 30 avril 2013. Et cela alors que le groupe s’apprêtait à supprimer 900 emplois de cadres, dont 230 en France. L’information fait tache sur le CV de la ministre du Travail, au moment où celle-ci défend mordicus au Sénat l’idée que faciliter les licenciements sera in fine bénéfique à l’emploi et donc aux salariés. Selon les comptes officiels de Danone pour l’année 2013 que l’Humanité a consultés, Muriel Pénicaud a en effet perçu un gros paquet de stock-options pour ses états de service au comité exécutif du groupe alimentaire. Enregistrée par l’Autorité des marchés financiers à la date du 30 avril 2013, la transaction porte sur un lot de 55 120 actions acquises à une valeur de 34,85 euros l’unité, bien en dessous du cours de l’action ce jour-là, et revendues aussitôt (…) Lire la suite »
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Jean-Luc Mélenchon : « Le rassemblement de la ’gauche’ empêcherait le peuple de se fédérer »

Jean-Luc MELENCHON

Jean-Luc Mélenchon, candidat de la France insoumise n’attend rien des frondeurs du PS ni des Verts qui « sont engagés dans des primaires internes ». Il estime qu’il faut « gagner ses galons soi-même ». Entretien (L’Humanité, 20 septembre 2016).

Alstom, loi travail... l’actualité sociale reprend le dessus. Comment éviter la surenchère identitaire qui a marqué l’été ? Jean-Luc Mélenchon La question identitaire est une diversion. C’est une vieille ruse des importants. Le quotidien des gens, c’est la question sociale et la question écologique. Notre tâche consiste donc à ramener ces questions dans l’appétit des premiers concernés. Car, alors, quelle que soit l’entrée, on arrive au même point : la défense de l’intérêt général humain se confronte soit à la cupidité de l’intérêt capitaliste, soit à la logique anti-écologique de la politique dite de l’offre. Face au mur médiatique, je crains que nous ne soyons obligés d’introduire ces grandes questions par effraction pendant toute la campagne. Vous dites, dans votre livre le Choix de l’insoumission (Seuil, 18 euros), avoir tourné le dos à la stratégie qui consiste à rassembler la gauche de « Macron à Mélenchon ». Qu’en est-il de la gauche en rupture avec la ligne (…) Lire la suite »
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En fait, ils sont (presque) partout

Que fait LGS à la fête de l’Humanité ?

On peut tout aussi bien voir un ou des administrateurs du GS dans un salon du livre, chez les communistes ou dans un débat à l’invitation d’EELV. Un administrateur du GS, ça peut aussi rencontrer et former des syndicalistes, animer une émission culturelle hebdomadaire dans une radio de la CGT, dédicacer dans une fête de la LCR, une Université d’été du PCF, dans un Remue-méninges du PG, assister à un hommage rendu par Jean-Luc Mélenchon à Hugo Chavez, faire des conférences, etc. On voit aussi les gens du GS dans les pires endroits : l’un parle dans un colloque en Tunisie sur les médias, la désinformation et les oligarchies, l’autre s’affiche, déguisé en schtroumpf, dans une manif à Caracas ou enquête au Tibet. On a pu lire un administrateur du GS dans des chroniques de l’Humanité, de Métro, des Z’indignés ou dans un recueil de nouvelles publié par les anarchistes de la CNT (et à leur bénéfice) et dans un autre publié par l’Humanité (et à son bénéfice). Parfois, les (…) Lire la suite »
Sauvons l’Humanité !

Lettre ouverte à François Hollande, Président de la République

Jean ORTIZ

Monsieur le Président,

Un jour d’avril 2014, vous allâtes furtivement à Carmaux, rendre hommage à Jean Jaurès, à l’occasion du 100e anniversaire de son assassinat.

Même si vous avez beaucoup muté depuis le discours du Bourget, vous êtes, historiquement, ne vous en déplaise, héritier du patrimoine jaurésien, un patrimoine national, qui devrait être commun à tous les progressistes.

Un patrimoine dont la France peut s’honorer. Comme Jean Jaurès dénonça le « mur de l’argent », vous déclarâtes jadis « n’avoir qu’un ennemi : la finance ». Jean Jaurès est le père fondateur du journal L’Humanité, à l’époque « Journal socialiste quotidien », dont il était le directeur politique. Dans le premier éditorial, intitulé « Notre but », du 18 avril 1904, il écrivait : « C’est à la réalisation de l’humanité que travaillent tous les socialistes. L’humanité n’existe point encore, ou elle existe à peine ». Ce journal national, sans doute le plus ancien de France, quasiment seul journal d’opinion, se trouve aujourd’hui gravement menacé à cause des logiques économiques néolibérales. Vous voilà donc au pied du mur... de l’Histoire. Ne pas réagir au péril de disparition de L’Humanité vous rendrait coupable de « non assistance à liberté en danger ». Rien ne servirait d’être allé à Carmaux si vous n’usiez pas de vos prérogatives pour défendre le pluralisme de la presse, et ce (…) Lire la suite »
Ne comptez pas sur les médias dominants pour lire ce qui suit

FÊTE DE L’HUMA. Discours de clôture de Pierre Laurent

Pierre LAURENT

On sait que nos chaînes de télévision, qui n’hésitent pas à diffuser in extenso les discours de Marine Le Pen ou de Manuel Valls, ont tendance à regarder ailleurs quand la gauche tient meeting, organise une université d’été (Parti de Gauche) ou réunit des centaines de milliers de personnes dans une fête populaire (Fête de l’Humanité).
Le discours de clôture de Jean-Luc Mélenchon au Remue-Méninges du Parti de Gauche à Toulouse a été boudé par les médias (on a pu le lire sur LGS) ainsi que celui de Pierre Laurent dimanche à la Courneuve. Le voici donc.
LGS

15 septembre 2015 Chers amis, chers camarades, Qu’on est bien ici ! Ensemble ! A cette belle fête de l’Humanité !Quelle édition 2015 ! Quel succès ! La fête de l’Humanité, on l’attend toute l’année, on compte les jours qui nous en séparent, on fait et refait la programmation avant l’heure, on s’échange les bons plans, et on se rappelle nos meilleurs souvenirs… et quand arrive enfin la fête et qu’on y est, on se dit que si le bonheur avait une adresse, ce serait ici au Parc Départemental de la Courneuve. Ce beau parc de la Courneuve, que des promoteurs veulent défigurer ! Que les élus communistes de la Seine St Denis ont implanté ici parce que nous voulons le meilleur, le beau et l’air pur pour les milieux populaires. Pour nous, l’écologie ce n’est pas réservée aux beaux quartiers. Alors à 3 mois de la COP 21 qui se tiendra ici même, nous ne les laisserons pas faire ! Cette fête qui est unique. Unique par son ampleur, par la qualité culturelle, par la richesse humaine, par les (…) Lire la suite »

Les présidentielles départementales

Jean-Paul JOUARY

Les soirées électorales françaises se suivent et se ressemblent... Pas un mot sur les besoins, les aspirations, les bilans, les propositions relatifs à l'objet même du suffrage.

Les soirées électorales françaises se suivent et se ressemblent. Depuis tant d'années. Celle des départementales de ce mois de mars 2015 en offrait une caricature dont l'acceptation quasi générale interroge autant le philosophe que le citoyen. Pas un mot sur les besoins, les aspirations, les bilans, les propositions relatifs à l'objet même du suffrage. Si peu sur les candidats qu'on peut supposer qu'ici ou là une chèvre affublée du logo d'un parti aurait pu l'emporter. Il ne fut question que de s'affirmer pour ou contre le Président de la République, ou contre tout ce qui ressemble à la République elle-même. Comment s'en étonner si nos institutions donnent l'essentiel du pouvoir au sommet présidentiel d'un édifice institutionnel qui prétend être légitime sous prétexte qu'il a reçu l'accord du suffrage universel tous les cinq ans. Entre deux suffrages, aucune décision n'est soumise au peuple, celui-ci a perdu tout moyen de décider ou de refuser. Et de la politique désormais (…) Lire la suite »
Analyse des résultats dans l’embrouillamini politico-médiatique

Départementales. Un scrutin de crise politique exacerbée

Sébastien Crépel (L'Humanité)

Le PS est sanctionné dans les urnes pour la quatrième fois depuis l’an dernier. La droite en profite, en dépit d’un score médiocre faisant les frais d’un FN qui fait son miel de l’abstention populaire élevée. Seule lueur d’espoir, le Front de gauche et ses alliés résistent bien mieux qu’annoncé à la vague bleue et brune.

Les apparences sont parfois trompeuses, même si elles rassurent ceux qui veulent y croire. Dimanche, au soir d’un scrutin marqué par une crise de défiance exacerbée envers la politique et singulièrement ses représentants actuels au pouvoir, tout le monde se montrait étrangement satisfait, comme s’il n’y avait que des vainqueurs. Sans attendre les résultats définitifs, l’UMP proclamait sa victoire, le premier ministre se félicitait des « scores honorables » du PS, et Marine Le Pen saluait l’« exploit » de son parti. Les sympathisants du Front de gauche et de ses alliés écologistes ou de Nouvelle Donne dans une partie des cantons étaient quant à eux réduits à l’expectative, face à des estimations rendues volontairement illisibles à la faveur d’un étiquetage des candidats savamment brouillé par le ministère de l’Intérieur, favorisant le PS et l’UMP et les coalitions autour d’eux. Dans la nuit de dimanche à lundi, pourtant, le paysage dessiné par ces élections est progressivement (…) Lire la suite »

Loi Macron : 50 secondes par article pour les députés Front de gauche

Humanite.fr

Dans un communiqué de presse les députés du Front de gauche dénonce "la procédure du temps programmé" qui ne leur donne plus qu'une heure de temps de parole sur le projet de loi Macron. Ils partagerons leurs interventions prévues sur les réseaux sociaux.

50 secondes par articles ! C'est le temps qu'il reste aux députés Front de gauche pour intervenir dans les dépats à l'Assemblée sur les 200 articles que compte le projet de loi Macron. En effet avec la procédure du temps programmé, il ne reste au groupe Front de gauche à l'Assemblée qu'une heure de temps de parole pour traiter de l’ensemble de la partie travail/emploi. Cette procédure est un dispositif qui permet de fixer à l’avance la durée de l’examen d’un texte en séance. Un temps de parole global est ainsi attribué aux groupes parlementaires et permet "d’éviter qu’ils (les débats) s’éternisent en raison d’un nombre important d’amendements déposés notamment par l’opposition". Une façon de ne pas s'embarasser avec la démocratie parlementaire ! "Nous sommes contraints de renoncer à nous prononcer, dans l’hémicycle, sur des sujets important"s, dénoncent les députés Front de gauche. C’est pourquoi, pour ne pas se priver du temps restant et "tenter de convaincre le gouvernement (…) Lire la suite »