RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Thème : L’Humanité

Un point commun entre la fête de l’Huma et Valérie Trierweiler ?

Le bal des Faux-culs ! ou vive la fête de l’Humanité !

Roger MARTIN

Roger Martin est un ami précieux et courageux. Il a des convictions et il les défend. Naguère, des fascistes musculeux, chassant en meute, ont voulu lui faire entrer dans le crâne (et dans les dents) l’idée qu’il se trompait de combat. Mais il persiste.
De retour de la fête de l’Humanité où il signait ses livres, il analyse avec lucidité le comportement de la presse face à cet événement et, plus surprenant, face à celui de Valérie Trierweiler.

De la belle ouvrage, pleine de surprises !

LGS

PS. Notez que la misérable photo du logo trouvée dans le Nouvel Obs pour commenter la fête 2014, date de... 2013. http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20140912.AFP5885/la-fete-de-l-huma-sous-le-signe-de-la-riposte-a-gauche.html?xtor=RSS-138

Capture d’écran 2014-09-20 à 07.03.25 Je reviens de la Fête de l’Huma. Écartelé. Enthousiasmé par ce que j’ai vécu, partagé avec des amis et de parfaits inconnus. Discussions, plaisanteries, engueulades fraternelles au Village du Livre ou au restaurant de la Fédération de Vaucluse, bribes de musiques entendues ici et là, Internationales éclatant un peu partout, sourires plein de confiance, rires en avalanche, regards entendus de ceux qui se reconnaissent pour semblables, volonté de lutter et de ne rien lâcher ! En colère devant la saloperie classique de la plupart des médias, couchés devant Medef et patronat… Bien sûr, je savais par avance que le traitement réservé à la fête ne reflèterait pas sa réalité, mais ILS (vous savez ces journalistescouchés insolents avec les humbles, obséquieux avec les puissants) ont réussi à se surpasser. Il y a 5 ans, on n’avait vu de la Fête à la télé que l’arrivée d’Olivier Besancenot, à croire que ce n’était plus la Fête de l’Huma mais (…) Lire la suite »
19 

La mésaventure de l’enfant qui a dit : « Le Roi est nu »

Mauris DWAABALA

Je suis lecteur de l'édition en ligne d'un journal de gauche. Il m'arrive souvent d'y prélever un article pour le proposer à un autre site de gauche qui souvent le publie à son tour.

Je suis adhérent, pardon : cotisant, au Parti dont ce quotidien n'est plus l'organe central. La modération des commentaires est très tolérante, même à l'égard d'un troll anticommuniste avéré, au point que je me demandais parfois si elle existe. C'était très bien ainsi. Je viens seulement d'apprendre, – à mes dépens, qu'elle existe bel et bien. Ce journal a publié récemment un article intitulé :« Mélenchon prend ses distances ». Ce dont je me fous d'ailleurs plus ou moins, on verra plus loin pourquoi. Parmi les commentaires, je prélève celui-ci, dont la remarque finale n'est pas sans intérêt : « Jean Luc Mélenchon a raison, des partenaires comme le PCF qui critique fortement les socialistes et son gouvernement pour la politique qu'il mène et puis qui s'allie avec eux pour conserver des postes d'élus, les sympathisants et même une bonne partie de ses adhérents ainsi que ceux qui votaient traditionnellement à gauche n'ont pas compris cette attitude et ont dans leur tête sans (…) Lire la suite »
Sondages, publicités, rapports...

Désinformez, désinformez, il en restera toujours quelque chose.

Cyprien BOGANDA

Journaux, télés, les idéologues libéraux sortent l’artillerie lourde, maniant slogans bidon et enquêtes biaisées. Cible préférée : la CGT. Objectif clair : alors que monte la colère sociale, dresser l’opinion publique contre les éventuels empêcheurs de « réformer » en rond.

Trois dossiers d’une propagande disséqués par L'Humanité Manipulations en série sur la grève à la SNC. Tout a été fait pour décrédibiliser le mouvement social des cheminots : déferlante de « unes » alarmistes (la France « paralysée », le bac « pris en otage »), statistiques de la SNCF destinées à minorer le nombre de grévistes, slogans lapidaires du gouvernement (voir « HD » n° 418). La direction a été jusqu’à diffuser un clip télévisé d’excuses, en pleine retransmission de la Coupe du monde : « Y en a marre ! C’est mots ce sont les vôtres. (...) Nous avons tout mis en oeuvre pour vous rendre ces moments les moins pénibles possible. (...) Cela n’a pas toujours suffi. Nous le regrettons. » Mais, dans cet ouragan, deux sondages ont joué un rôle particulier. Abondamment repris par la presse, ils n’ont pas été suffisamment analysés. La première étude a été réalisée par l’IFOP pour la SNCF, juste avant la grève. À en croire la direction de la compagnie, il démontre que les Français (…) Lire la suite »
Le 25 août : 69e anniversaire de la libération de Paris

La libération de Paris, avec André Carrel

L'Humanité (25 août 2013)

L’Humanité a publié au fil des années plusieurs entretiens avec André Carrel, qui fut l’un des principaux responsables de la Libération de Paris. Jusqu’en avril 1945 il participe à la nouvelle administration de la Capitale. Il entre à l’Humanité à la fin de l’année 1946, avant de devenir rédacteur en chef de L’Humanité Dimanche de 1957 à 1981. Il est décédé le 17 décembre 2011. A l’occasion du 69ème anniversaire de la libération de Paris, son témoignage nous est précieux.

L'Humanité : Vous avez écrit un livre important « Au coeur de la libération de Paris », dont vous avez été un des acteurs, en tant que vice-président du Comité parisien de libération (CPL). Pourquoi avoir attendu cinquante ans pour écrire ce livre ? André Carrel. D'une part parce que j'avais de nombreuses activités, notamment au sein de ce journal. Ensuite parce que je n'étais pas persuadé qu'il me faille écrire. Il y a tant de bons livres sur le sujet... Mais, finalement, à l'approche du cinquantième anniversaire, j'ai vu que l'on mettait un peu sous le boisseau le rôle des communistes dans la Résistance. A partir de là, je me suis dit qu'il fallait rétablir certaines vérités. Il y a un moment clé : celui de la création du Comité parisien de libération, le 23 octobre 1943. Comment y avez-vous participé ? André Carrel. J'étais à l'époque responsable en région parisienne du Front national, l'organe de la Résistance, à ne surtout pas confondre avec le mouvement qui en a (…) Lire la suite »

À propos d’un article dont le titre varie au fil des heures

Mauris DWAABALA

L’Humanité.fr a rendu compte de l’hommage du FN à Pierre Mauroy dans un article qui, s’il n’a pas varié, a vu son titre évoluer au fil des heures.

D’abord : « L’hommage unanime de la classe politique à Pierre Mauroy » est devenu celui de « nombreux responsables politiques... », pour se fixer (peut-être ?) sur « Vagues de réactions... »

Et puisqu'il est question de vagues, pourquoi pas ne pas évoquer ici les flottements, voire le naufrage idéologiques dont le Parti que j'ai tant aimé témoigne ici. En conclusion, j'y parle du rire qui m'a pris, sur le moment oui, à cause du burlesque ou du surréalisme, ou de la candeur du propos, mais les heures passent aussi chez moi et c'est plutôt l'inquiétude sur l'état de santé de l'auteur, et de la rédaction qui assume cette publication. Il sera intéressant de noter au passage, sur un exemple, la stratégie du FN qui fait tout pour se faire passer, comme d'autres en d'autres temps pour très correct. La discussion sur le fond de la politique menée par l'Union de la gauche à l'époque à laquelle renvoie l'article de L'Humanité.fr est juste évoquée en conclusion. Bref, le présent et court article est dédié à Maxime Vivas [en fait Dedaj, pas Vivas - Note du GS] qui, animé d'un solide optimisme, écrivit naguère dans Le Grand Soir : Mais voilà que le vent semble tourner. (…) Lire la suite »

Halte à la falsification

Comité de Base

Une réponse objective a un article subjectif paru dans les pages du journal L’Humanité du 1er mars 2013...

Une barricade n’a que deux côtés, et dans la lutte des classes, c’est l’enfer des pauvres qui fait le paradis des riches, d’où notre volonté de supprimer les classes pour n’en faire qu’une, celle des travailleurs pour que tous vivent sans être ni pauvres ni riches, mais libérés de l’exploitation capitaliste. Ce n’est pas ce qui est dit dans l’Huma !

Depuis des semaines, avant et après le 36ème Congrès du Parti Communiste Français, beaucoup de communistes de base, adhérents ou non, se sont posés la question sur les véritables raisons qui ont poussées la direction nationale de ce parti, à abandonner la Faucille et le Marteau. Certes l'appartenance au Parti de la Gauche Européenne, c'est-à -dire la reconnaissance de l'Europe impérialiste, est une des réponses, la mutation droitière et la refondation idéologique entamée par Robert Hue mais aussi par feu Georges Marchais en est une autre, la chute du bloc soviétique, la transformation de la France (moins d'ouvriers et de paysans) sont des raisons qui peuvent être invoquées… Le PCF a donc choisi de s'adapter à la construction hégémonique du capitalisme européen, tout en dénonçant ses dérives, sa violence et les conséquences de cette mainmise quasi mondiale du capitalisme sur les peuples… était-ce trop difficile de choisir le bon côté de la barricade ? On pourrait s'en tenir à (…) Lire la suite »

« Les islamistes pullulent à Gao »

Jean-Michel ARBERET
L'Humanité a publié, le 15 février, un article sur la situation à Gao, dont le titre est « Les islamistes pullulent à Gao. » Le choix du verbe pulluler est pour le moins surprenant. D'une part, parce que la définition qu'en donne le dictionnaire de l'Académie française est sans équivoque : pulluler signifie « se multiplier en abondance et en peu de temps ; être en très grand nombre, grouiller (généralement en mauvaise part). » Et les exemples parlent d'eux même : « Le chiendent pullule. Les moustiques ont pullulé cette année. » D'autre part, parce qu'il renvoie à des slogans haineux qui visaient les juifs. Le choix de ce vocabulaire participe à une déshumanisation, à la catégorisation en sous-espèce. Sous-espèce à la fois au sens biologique : « niveau intermédiaire immédiatement inférieur à l'espèce » et sous espèce au sens d'espèce inférieure. Et le fait que ces individus ne soient plus membres de l'espèce humaine justifie alors un traitement différent de celui accordé aux êtres (…) Lire la suite »

A propos d’un article de l’Humanité intitulé : "Téhéran se vautre dans le négationnisme".

Danielle BLEITRACH
Mercredi 6 septembre 2006. J'ai lu la semaine dernière dans le Figaro [1]l'interview du ministre des Affaires étrangères d'Iran où ces thèmes étaient abordés et à l'inverse de cet article de L'Humanité étaient resitués dans un contexte. J'aurais pu signer l'interview, l'analyse qui était faite du rôle des Etats-Unis, d'Israël et des Européens, j'aurais pu tout signer, tout sauf la référence à l'holocauste. La revendication de l'Iran à s'équiper du nucléaire, revendication tout à fait légitime. La dénonciation de la propagande "vertueuse" et mensongère des occidentaux, des européens en particulier, le deux poids de mesure face à Israël déjà puissance nucléaire menaçante. Toute l'analyse était juste et faite d'une manière digne et mesurée y compris sur israël. Premièrement, il n'est jamais proposé d'en finir avec les juifs israëliens, ce qui est dit et redit, c'est ce que je partage : il faut la fin du REGIME israëlien. Deuxièmement, le ministre et la plupart des arabes (…) Lire la suite »
22