Les USA ont de multiples plans appliqués en même temps : la lutte contre le terrorisme, l’aide aux terroristes à travers lesquels ils peuvent affaiblir du même élan le régime syrien et l’état irakien et l’Iran et le Hezb’ et les russes, l’imposition d’accords commerciaux et de sanctions qui à chaque fois emmerdent d’abord leurs concurrents (fussent-ils alliés par ailleurs), une propagande terrible contre des états pas conciliants (BRICS...), de peu subtiles tentatives de déstabilisation (Vénézuela, Brésil, Cuba toujours...). A l’égard de la Turquie, leur tête de pont asiatique pour l’OTAN, les différents plans s’emmêlent, par exemple autour des Kurdes.
Ainsi, parmi les soucis d’Erdogan selon le Saker, il y a une
crise avec les États-Unis : les forces spéciales américaines ont maintenant été repérées en Irak arborant des insignes kurdes. Bien que mineur, cet incident est révélateur et a grandement irrité les Turcs. Traduction : l’Empire a besoin des Kurdes en Irak et en Syrie, la Turquie prend la deuxième place pour l’instant.