RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

La politique ne doit plus être un métier … et les élus doivent être révocables

Par son système présidentiel notre république fonctionne comme un mimétisme de la monarchie. Le pouvoir du chef de l’état transforme celui-ci en personnage extraordinaire, transcendé par tous les artifices symboliques de ce pouvoir. Ses ministres sont nommés et, s’ils sont le produit indirect d’une élection, ils ne sont pas élus et n’ont reçu aucun mandat.

Puis la République se dote d’élus à tous ses différents échelons : communes, circonscriptions, départements, régions, ceci aboutissant aux deux chambres parlementaires. Bien payés, les députés et les sénateurs bénéficient d’avantages qui les privilégient. Ils n’appartiennent plus à la condition commune, ils se situent au-dessus. Mais l’envers du décor, c’est le chantage politique permanent de l’exécutif sur le « standing » des députés ayant pour objet leur docilité.

En effet, une fois élus lors des législatives dans la foulée des présidentielles, ceux-ci deviennent malheureusement bien souvent de simples vassaux du président tout-puissant parce qu’il leur assure un statut de notable à très hauts revenus si on les compare au revenu moyen des Français (voilà, nous y sommes !) ; et de surcroît maints autres avantages en nature, comme de très confortables retraites, etc... La politique devient une affaire de professionnels avec ses réseaux et ses copinages. Pour être invité au festin, il faut montrer patte blanche, et faire partie du cercle des nominés !

Ainsi donc, bon nombre de députés n’ont pour la plupart plus qu’une obsession : être ré-élus, en particulier également pour conserver ces avantages (même – et surtout – si cette dernière raison demeure inavouée et latente sous leur réel et sincère engagement politique). Donc deux conséquences funestes pour notre république : premièrement, peu de renouvellement de la représentation nationale et deuxièmement, une docilité à toute épreuve comme l’impunité dont jouit au parlement le président devant la trahison de ses engagements électoraux l’illustre abondamment.

Une solution possible pour que cela change consiste à supprimer les baronnies ainsi liées à ce statut de député-notable et remettre le député au centre du jeu politique. C’est à dire au cœur économique de la république :

SIGNEZ CETTE PÉTITION

Et vous participerez à un projet sinon révolutionnaire, du moins fort bienvenu et salvateur pour la démocratie : le député redeviendrait – Ô utopie ! – libre. Libre de ses choix. N’ayant plus aucun intérêt à lui manger dans la main, il ne serait plus à la botte du président-roi et de son gouvernent. Et du coup, il pourrait à nouveau le contrôler et même le censurer si ce dernier trahit les engagements pour lesquels tous deux ont été élus. Montesquieu en sourit déjà...

»» http://2ccr.unblog.fr/2016/02/02/la-politique-ne-doit-plus-etre-un-met...
URL de cet article 29892
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

Même Thème
La télécratie contre la démocratie, de Bernard Stiegler.
Bernard GENSANE
Bernard Stiegler est un penseur original (voir son parcours personnel atypique). Ses opinions politiques personnelles sont parfois un peu déroutantes, comme lorsqu’il montre sa sympathie pour Christian Blanc, un personnage qui, quels qu’aient été ses ralliements successifs, s’est toujours fort bien accommodé du système dénoncé par lui. J’ajoute qu’il y a un grand absent dans ce livre : le capitalisme financier. Cet ouvrage a pour but de montrer comment et pourquoi la relation politique elle-même est (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

« Si vous trouvez que l’éducation coûte cher, essayez l’ignorance. »

Abraham Lincoln, 16ème président des Etats-Unis de 1861 à 1865, 1809-1865, assassiné

La crise européenne et l’Empire du Capital : leçons à partir de l’expérience latinoaméricaine
Je vous transmets le bonjour très affectueux de plus de 15 millions d’Équatoriennes et d’Équatoriens et une accolade aussi chaleureuse que la lumière du soleil équinoxial dont les rayons nous inondent là où nous vivons, à la Moitié du monde. Nos liens avec la France sont historiques et étroits : depuis les grandes idées libertaires qui se sont propagées à travers le monde portant en elles des fruits décisifs, jusqu’aux accords signés aujourd’hui par le Gouvernement de la Révolution Citoyenne d’Équateur (...)
Analyse de la culture du mensonge et de la manipulation "à la Marie-Anne Boutoleau/Ornella Guyet" sur un site alter.
Question : Est-il possible de rédiger un article accusateur qui fait un buzz sur internet en fournissant des "sources" et des "documents" qui, une fois vérifiés, prouvent... le contraire de ce qui est affirmé ? Réponse : Oui, c’est possible. Question : Qui peut tomber dans un tel panneau ? Réponse : tout le monde - vous, par exemple. Question : Qui peut faire ça et comment font-ils ? Réponse : Marie-Anne Boutoleau, Article XI et CQFD, en comptant sur un phénomène connu : "l’inertie des (...)
93 
Appel de Paris pour Julian Assange
Julian Assange est un journaliste australien en prison. En prison pour avoir rempli sa mission de journaliste. Julian Assange a fondé WikiLeaks en 2006 pour permettre à des lanceurs d’alerte de faire fuiter des documents d’intérêt public. C’est ainsi qu’en 2010, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, WikiLeaks a fait œuvre de journalisme, notamment en fournissant des preuves de crimes de guerre commis par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Les médias du monde entier ont utilisé ces (...)
17 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.