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Un des commandants des Farc à La Havane

A La Havane, une rencontre inattendue et historique

Le samedi 28 novembre, j’ai interviewé une nouvelle fois Rodrigo Granda, l’un des commandants de l’Etat-Major des FARC qui mène des dialogues de paix avec le gouvernement de Colombie à La Havane.

Cette fois, c’était pour parler du rôle de Cuba et du Venezuela dans ce processus. Il a aussi été question de la Norvège et de la France.

A la fin du court entretien, nous l’accompagnons jusqu’à la porte de l’hôtel Palco pour prendre congé. La voiture qui doit l’emmener au Laguito, un quartier proche où toute l’équipe de cette organisation de guérilla est logée, tarde un peu à arriver.

Alors que nous sommes là à attendre, un autre véhicule s’arrête et un homme grand en descend, accompagné de sa femme. Nous l’attendions, mais ni Granda ni le couple n’avaient imaginé se croiser à cet instant. Mais le hasard a voulu que…

Je fais les présentations et Ramón Labañino, l’un des « 5 » héros antiterroristes de Cuba, libéré des geôles étasuniennes le 17 décembre dernier, s’élance vers le guérillero colombien dans une étreinte fraternelle.

« Les Cinq et Cuba, nous sommes avec les dialogues et pour la paix en Colombie », déclare-t-il spontanément à Granda.

L’échange ne dure même pas cinq minutes. C’est la première fois que l’un des Cinq rencontre l’un des six commandants de l’Etat-Major des FARC.

Hernando Calvo Ospina

Journaliste et écrivain colombien résidant en Francia. Collaborateur du Monde Diplomatique

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Du vivant des grands révolutionnaires, les classes d’oppresseurs les récompensent par d’incessantes persécutions ; elles accueillent leur doctrine par la fureur la plus sauvage, par la haine la plus farouche, par les campagnes les plus forcenées de mensonges et de calomnies. Après leur mort, on essaie d’en faire des icônes inoffensives, de les canoniser pour ainsi dire, d’entourer leur nom d’une certaine auréole afin de « consoler » les classes opprimées et de les mystifier ; ce faisant, on vide leur doctrine révolutionnaire de son contenu, on l’avilit et on en émousse le tranchant révolutionnaire.

Lénine

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