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La grande confusion…

Samedi 19 septembre, journée « européenne du patrimoine/patrimoine du XXI° siècle/une histoire d’avenir », aussi journée nationale de mobilisation des élus, toutes tendances confondues, à l’appel de leurs associations dont celle des « maires de France », pour protester contre la baisse des dotations de l’État aux collectivités locales : moins 16 milliards d’ici 2017 pour les communes…

Je ne risque pas de l’oublier. Le matin avant de sortir de chez moi j’entends à la radio un élu de droite, maire d’une petite commune ; donner des exemples très concrets des difficultés que cette baisse va lui créer pour continuer à apporter, en tant que maire, des prestations de qualité à ses administrés (école, services municipaux, voirie, etc.).

Je vais sur le marché pour faire quelques courses. Je passe devant la mairie (de « droite »), (place sur laquelle se tient le marché), je vois mon maire avec son écharpe, quelques personnes de son équipe, une table, des prospectus.

Je me dis : « Tiens, il est dans l’action pour informer, sensibiliser la population aux problèmes auxquels il va être confronté ».

Que Nenni ! Il distribuait des prospectus pour proposer la visite de certaines parties du bâtiment hébergeant la mairie, ouvertes ce jour-là au public, dans le cadre de la journée du patrimoine…

Confusion, quand tu recouvres tout !

Les BO-NO-BO (Bourgeois Non Bohèmes) peuvent être contents. Dans ma petite ville de province en tout cas, leur programme « no politics » / du pain et des jeux !, est en train de triompher, pour le plus grand malheur de nos institutions démocratiques que l’on démolit dans la coulisse, pendant que le spectacle se joue dans la cour des monuments historiques...

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Point de non-retour
Andre VLTCHEK
LE LIVRE : Karel est correspondant de guerre. Il va là où nous ne sommes pas, pour être nos yeux et nos oreilles. Témoin privilégié des soubresauts de notre époque, à la fois engagé et désinvolte, amateur de femmes et assoiffé d’ivresses, le narrateur nous entraîne des salles de rédaction de New York aux poussières de Gaza, en passant par Lima, Le Caire, Bali et la Pampa. Toujours en équilibre précaire, jusqu’au basculement final. Il devra choisir entre l’ironie de celui qui a tout vu et (…)
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Le déficit de l’Etat était l’objet même de spéculations. A la fin de chaque année, nouveau déficit. Au bout de quatre ou cinq ans, nouvel emprunt. Or chaque emprunt fournissait à l’aristocratie une nouvelle occasion de rançonner l’Etat, qui, maintenu artificiellement au bord de la banqueroute, était obligé de traiter avec les banquiers dans des conditions toujours plus défavorables.

Karl Marx
La lutte des classes en France. 1850

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