Le discours de Pierre Laurent n’est pas faux "in fine"... Mêm s’il est "limité" en se situant en interne des solutions présentées par le "Club" européen telle qu’on le connait.
Mais le fait qu’il ait lieu APRES la débâcle fait que on peut considérer qu’il est simplement un justificatif à l’attitude attentiste de la direction du PCF sur les analyses à faire de la situation grecque et les solution à tenter d’y apporter en prévision de quand ça viendra à notre tour.
Il n’y avait pas besoin de sortir de Sciences Po pour comprendre, même avant les événements, que la Grèce était amenée à choisir entre une mort par pendaison ou une mort par décapitation. C’est alors qu’il aurait fallu, pour Pierre Laurent mais aussi pour Tsipras, décider d’imaginer d’une troisième voie réellement efficace en sortant, non pas par un "Grexit" qui n’était qu’une chausse trappe, mais par un coup de force alternatif réellement basé sur les contradictions actuelle des forces capitalistes, sur la volonté du Peuple grec de toutes tendances confondues, et en s’appuyant sur les forces qui émergent, capitalistes ou non, mais alternatives et antagonistes de l’Empire
Je suis presque certain que Varoufakis y avait pensé, mais j’imagine qu’il avait surestimé l’envergure de Tsipras et ses capacités d’analyse et de résistance.
On aurait alors peut-être pu juger du vrai soutien concret de la direction du PCF, lorsque les forces démocratiques grecques auraient été attaquée, comme cela se passe partout ou l’Empire est remis en cause, en mobilisant réellement CHEZ NOUS afin de permettre aux Camarades grecs de faire leur voie en dehors de cette Europe fasciste.
Les gens qui comme Pierre Laurent ou Tsipras continuent à penser ou faire semblant de penser, que l’Europe telle qu’elle a été définie par nos pires ennemis et que nous subissons est amendable, soit se trompent grossièrement, soit noient volontairement le poisson pour des raisons que je préfère ignorer pour le moment.
Pour ceux qui veulent tenter d’imaginer quoi faire lorsque ça viendra à nous je me permet de rappeler que, premièrement les vraies solutions ne seront jamais celles qui nous sont proposées par ceux qui nous écrasent, deux que lorsque des personnes qui ne vous veulent pas du bien vous proposent de vous en sortir en présentant une seule alternative, la seule solution pour s’en sortir c’est de trouver un troisième voie propre et originale.
Même si elle semble irréaliste, plus coûteuse, plus difficile à court terme, moins civile, ou moins politiquement correcte.
La Liberté ça se conquiert par la volonté, l’honnêteté morale, la rigueur et le désintéressement, ou si besoin par les armes quand il n’y a plus,d’autre solution.
Mais attendre de ceux qui vous enferment qu’ils vous permettent d’y accéder un jour si on souscrit à leurs volontés c’est tout simplement se mettre une balle dans la tête et leur permettre d’en faire autant à ceux qui ne "savent pas".
Quand on a charge et délégation de diriger, ou de prétendre diriger, des organisations qui sont censées libérer et favoriser les opprimés, cette loi devrait être une loi d’airain non transgressable, en aucun cas.
Quand Laurent et les autres pipeaux commenceront tous leurs discours en énonçant cette loi et qu’ils y conformeront au final leurs actes quotidiens, au lieu de sucer les Ploutocrates européens, ils redeviendront peut-être un peu plus fréquentables dans l’esprit du pauvre con de prolo que je suis et dans l’esprit de ceux qui me ressemblent.
Et d’ici-là, si on veut quand même survivre, va falloir dare-dare en trouver d’autres plus pragmatiques et surtout plus conscient du fait de classe, pour tenter de motiver le troupeau à sortir de l’ornière et à couper les cojones aux mauvais bergers.
Et ça n’est pas parce que je n’aime pas particulièrement P. Laurent que je parle ainsi. (Ce que je dis ça vaut pour tous les leaders politiques qui une fois en place persistent à rester quand ils ne sont pas à la hauteur de la tâche et ne tiennent pas les promesses pour lesquelles ils ont été élus).
Mais parce qu’il usurpe le poste de Premier secrétaire d’un parti qui fut le mien pendant plus de 40 ans, celui de mes parents depuis sa fondation, et qui malgré ses erreurs, (Qui n’en a jamais fait ?), n’avait jamais atteint le fond de l’errement politique comme c’est le cas aujourd’hui.