« Je vous préviens, Libération,
Qu’au 10ème épisode, je touche ! »
Jeffrey Sachs est un économiste proche de nombreuses administrations démocrates US. Il est considéré comme l’un des cent intellectuels les plus influents au monde. Il a été le conseiller de plusieurs secrétaires généraux des Nations Unies dont Antonio Gutteres.
William Schabas est un professeur de droit de réputation mondiale, un spécialiste écouté aux Nations Unies sur les questions de la torture, de la peine de mort et du génocide.
Le texte ci-dessous est la traduction de leur article « The Xinjiang genocide allegations are unjustified » paru dans l’édition du 20 avril de « PS » (« Project Syndicate »), un réseau de 459 médias dans 150 pays.
Le 21 avril, ce texte a fait l’objet dans LGS d’une analyse de Gaston Monatte : « Ouïghours : un pavé (made in USA) dans la mare » où se lit en filigrane une annonce d’un infléchissement (ou revirement) possible de la propagande étatsunienne sur le sujet.
Dans l’immédiat, tremblons pour nos médias qui se sont acharnés sur un de nos administrateurs qui avait soutenu hier (l’impudent !) ce qui se vérifie aujourd’hui.
LGS
Dans un article publié dans un média qui est une référence internationale en matière de politique étrangère, deux intellectuels étasuniens notoires demandent à leur gouvernement de ne pas poursuivre la campagne « contre productive » sur le prétendu génocide des Ouïghours.
Après un article allant dans le même sens, publié par le Washington Post et après les avis d’avocats du Département d’Etat pour qui le mot « génocide » n’est pas « prouvable », il se pourrait bien que le point fort de la campagne mondiale antichinoise, relayée en France par des médias quasi unanimes, soit sur le point d’être supplantée par d’autres bobards.
LGS
Cnews illustre un article du 22 septembre 2020 sur la récolte du coton au Xinjiang par une photo prise le 23 octobre 2010.
Or, depuis, la cueillette est très mécanisée.
Aux portes du désert du Taklamaklan se trouve Kashgar. Sa mosquée est la plus grande de Chine. Elle peut accueillir 10 000 pratiquants (plus que Notre-Dame de Paris).
Statistiques erronées, mauvaise méthode de calcul, chiffres trompeurs, personnes interrogées peu fiables… Voilà ce que le Global Times et les universitaires ont trouvé dans la récente enquête de l’Associated Press (AP) et dans la "recherche" du chercheur allemand Adrian Zenz sur la "campagne de contrôle des naissances" de la Chine dans sa région autonome ouïgoure du Xinjiang . Lorsque de nombreux médias occidentaux sont enthousiastes à l’idée de donner une couverture continue d’une nouvelle accusation sensationnelle contre la Chine, peu d’entre eux sont prêts à examiner de plus près les sources des soi-disant nouvelles preuves d’accusation de la Chine de violations des droits de l’homme.
Les experts ont déclaré que le récent battage médiatique du "contrôle des naissances" dans le Xinjiang en Chine montre une escalade des diffamations et des attaques contre la Chine dans le contexte de la 44e session du Conseil des droits de l’homme et tendu les relations sino-américaines.
Déclaration du porte-parole de l’Ambassade de Chine en France au sujet des mensonges récemment apparus sur le Xinjiang. Ces derniers temps, certains hommes politiques américains, australiens et britanniques et quelques soi-disant « organisations de défense des droits de l’homme » occidentaux ont lancé une nouvelle campagne de calomnies contre le Xinjiang de la Chine. Mus par des fins politiques, ils ont fabriqué toute une série de mensonges sensationnels qui ont touché l’opinion publique et même induit en erreur certains hommes politiques en France. L’Ambassade de Chine en France tient une fois de plus à rétablir la vérité.
L’angle d’attaque des médias internationaux, et donc des nôtres est à présent le Xinjiang avec ses Ouïghours.
Nous aurons donc l’occasion d’en reparler.
Ici, nous reproduisons un article que nous avions publié le 27 mars 2019.
C’est drôle comme LGS peut redonner à lire des articles qui ont plus d’un an.
LGS.