Dans un communiqué de presse les députés du Front de gauche dénonce "la procédure du temps programmé" qui ne leur donne plus qu'une heure de temps de parole sur le projet de loi Macron. Ils partagerons leurs interventions prévues sur les réseaux sociaux.
50 secondes par articles ! C’est le temps qu’il reste aux députés Front de gauche pour intervenir dans les dépats à l’Assemblée sur les 200 articles que compte le projet de loi Macron. En effet avec la procédure du temps programmé, il ne reste au groupe Front de gauche à l’Assemblée qu’une heure de temps de parole pour traiter de l’ensemble de la partie travail/emploi.
Cette procédure est un dispositif qui permet de fixer à l’avance la durée de l’examen d’un texte en séance. Un temps de parole global est ainsi attribué aux groupes parlementaires et permet "d’éviter qu’ils (les débats) s’éternisent en raison d’un nombre important d’amendements déposés notamment par l’opposition". Une façon de ne pas s’embarasser avec la démocratie parlementaire !
"Nous sommes contraints de renoncer à nous prononcer, dans l’hémicycle, sur des sujets important"s, dénoncent les députés Front de gauche. C’est pourquoi, pour ne pas se priver du temps restant et "tenter de convaincre le gouvernement et sa majorité de renoncer à ces mesures régressives – sur le travail du dimanche, sur le droit des licenciements ou encore sur la réforme des prud’hommes-" , les parlementaires Front de gauche vont recourir aux réseaux sociaux pour faire connaître notre positionnement.
Ainsi, les députés du Front de gauche ont décidé de mettre en ligne sur leur site internet, leur page Facebook et leur compte Twitter, certaines de leurs interventions portant sur la publicité dans les stades, les retraites chapeau ou encore le secret des affaires. Interventions qu’ils ne pourront malheureusement pas prononcer dans l’hémicycle, qui est pourtant le lieu d’expression des représentants du peuple.
Le site des députés Front de gauche.
Les députés Front de gauche sur facebook.
Les députés Front de gauche sur twitter.
"Aucune femme en burka (ou en hijab ou en burkini) ne m’a jamais fait le moindre mal. Mais j’ai été viré (sans explications) par un homme en costume. Un homme en costume m’a vendu abusivement des investissements et une assurance retraite, me faisant perdre des milliers d’euros. Un homme en costume nous a précipités dans une guerre désastreuse et illégale. Des hommes en costume dirigent les banques et ont fait sombrer l’économie mondiale. D’autres hommes en costume en ont profité pour augmenter la misère de millions de personnes par des politiques d’austérité. Si on commence à dire aux gens comment ils doivent s’habiller, alors peut être qu’on devrait commencer par interdire les costumes."
Henry Stewart