Les fonctionnaires devront vivre cinq ans dans l'espoir d'une revalorisation de leurs salaires, tandis que le débat parlementaire sur la loi Macron a assez duré car « au bout du compte ce sont tant d’emplois en moins, tant d’emplois perdus », a précisé Manuel Valls invité du 20h de TF1 . Autrement dit selon lui il faut choisir entre la démocratie ou le chômage.
Dans un communiqué de presse les députés du Front de gauche dénonce "la procédure du temps programmé" qui ne leur donne plus qu'une heure de temps de parole sur le projet de loi Macron. Ils partagerons leurs interventions prévues sur les réseaux sociaux.
Ils nous ont trompés (ou essayé) en pleurant avec le peuple sur les terribles conséquences de la fracture de notre « contrat » social, républicain, laïque, international ... Monstruosité il y a eu, et une émotion, un élan populaire, comme rarement, et réconfortants. Ce jaillissement, même s’il n’a pas charrié que de bons sentiments, devrait marquer un avant et un après « Charlie », une meilleure compréhension du monde impitoyable dans lequel nous vivons.
Un projet qui porte sur le droit du travail, fait par un ministre de l’économie. Pour la méthode, c’est un retour au milieu du XIXème siècle, avant qu’on invente un ministère du travail. Sur le fond, cela risque d’être un retour au début du XIXème siècle si la modification du code civil est maintenue.
Certains disent qu’il s’agit d’un projet de loi « fourre-tout ». En apparence peut être. Mais le texte dit « Pour la croissance et l’activité » ou « projet Macron » est d’une grande cohérence. Il s’inscrit totalement dans les injonctions de « contre réformes » structurelles réclamées par des instances internationales comme l’OCDE ou le FMI, le G20, par le Conseil européen qui pour permettre au capitalisme de se déployer dans sa propre crise, insistent pour abaisser sans cesse et partout les droits des travailleurs.