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Je suis le peuple

C’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches. Victor Hugo, L'Homme qui rit.

Mon deuil et ma douleur vont à mon pays qui a produit une sous-population de jeunes sans éducation, sans culture, sans travail, sans avenir, avec pour échappatoire le vol, le deal, les trafics, les règlements de comptes, ou le crime au service de dieu.

C’est sur les criminels qu’il faut pleurer en les abattant ou en les traînant devant une justice qui ne s’avoue pas bourgeoise mais qui, comme les escaliers de la butte, est dure aux malheureux. Et bien dérisoire quand elle est le reflet des peurs de la société... Ils sont ma douleur.

Eux, les malheureux, ne me font pas rire bien qu’ils offrent quotidiennement une caricature de la vie et permettent de manière sporadique à des clowns sinistres de sortir de leur boîte au bout d’un ressort, de plastronner au nom de la liberté, de la République, devenue soudain fraternelle, égalitaire ; mais qui mettent jour après jour un peuple à bas en le réduisant à mendier dans les rues, à être mal logé, mal chauffé, mal nourri, mal transporté, mal payé et réduit au chômage sans perspectives. Et en tentant de l’abrutir en prime.

Et comme ce peuple est sans espoir, il lui reste à se rassembler pour se réchauffer un moment autour de bougies dans la rue, lui qui ne sait quoi faire quand il s’agit de défendre ses prérogatives, sa dignité et son pain.

Je suis le peuple, nous sommes tous le peuple au quotidien, et la semaine et le dimanche, enfin... nous qui ne sommes pas les parasites dont il ne sait s’épouiller.

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Dominique Fernandez : Ramon
Bernard GENSANE
(Paris, Grasset, 2008) La lecture des livres de Dominique Fernandez (romans, livres de voyage, photographies) m’a toujours procuré un très grand plaisir. Avec, cependant, deux petits bémols. Pour se rassurer, j’imagine, Fernandez éprouve le besoin d’en faire des kilos, d’écrire jusqu’à plus soif. Dans son très beau livre sur Tchaikovski, par exemple, s’il ne nous décrit pas trois cents rues et artères russes, il n’en décrit aucune. Dans son Ramon, il nous inflige, par le menu (c’est le cas (…)
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Les rares personnes qui comprendront le système seront soit si intéressées par ses profits, soit si dépendantes de ses largesses qu’il n’y aura pas d’opposition à craindre de cette classe-là  ! La grande masse des gens, mentalement incapables de comprendre l’immense avantage retiré du système par le capital, porteront leur fardeau sans se plaindre et peut-être sans même remarquer que le système ne sert aucunement leurs intérêts.

Rothschild Brothers of London, citant John Sherman, communiqué aux associés, New York, le 25 juin 1863.

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