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Collecte de solidarité avec les salariés en lutte contre la privatisation de la SNCM.

[ Annoncez votre participation au 0607503381
avant le 17 Octobre. ]


Avec la privatisation de la SNCM, le gouvernement illustre avec force
la nature réelle de l’état et du pouvoir dans une société capitaliste en
crise.

Les salariés, de corse ou du continent ont besoin d’une "continuité
territoriale", avec une péréquation tarifaire garantissant un prix de
"service public". De Villepin a des amis qui comme tous les
capitalistes, cherchent en permanence à monter des coups financiers. Et
Sarkozy n’est pas content car il a d’autres amis... Mais tous défendent
les intérêts d’une même "classe sociale", cette bourgeoisie qui refuse
d’organiser la réponse aux besoins sociaux de déplacement en méditerranée !

Avec la création de sociétés privées déficitaires, en contraignant le
service public a des modes de gestion privée, en utilisant la
régionalisation pour désengager l’état, ils enfoncent depuis des
décennies la SNCM dans le rouge. Aujourd’hui, ils pensent pouvoir
détruire encore un morceau de ce "modèle social" qu’ils déclarent défendre !

La collusion des intérêts privés et des intérêts de la bourgeoisie
contre l’intérêt public et les besoins du peuple éclate au grand jour.

L’état propose de vendre a des amis du premier minsitre une société
publique de 450 MEUR d’actifs et 113 MEUR de recapitalisation pour... 35
Millions !!!

La défense d’une nationalisation semblait totalement impossible dans
notre monde financiarisé. En quelques jours, la lutte déterminée et
majoritaire des salariés la rend tout d’un coup presque réaliste !

Dans cette situation, les salariés ont besoin à la fois d’une critique
radicale du capitalisme et de l’unité la plus large dans l’action.

Ils ont raison de porter des propositions radicalement
anticapitaliste.


L’objectif 100% public à Marseille ou à EDF
révèle avec vigueur l’impasse dans lequel nombre de dirigeants
politiques ou syndicaux de gauche se sont enfermés en aceptant de
négocier la "mixité" des capitaux.

Il est la seule réponse a un
état qui organise la défense d’intérêts privés contre les intérêts
du peuple. Il faut les aider par un combat communiste affuté
contre les idées de compromis, les solutions d’adaptation a une
situation qui serait imposée par le contexte, les puissances
financières incontournables... Quand un cadre de la SNCM dit à la
télé "si des financiers sont prêts à mettre de l’argent, ce ne
sont pas des philantropes, c’est qu’ils pensent que la SNCM a de
l’avenir"
, il est utilisé pour conforter une idée répandue, qui
pèse sur l’engagement des salariés. Il faut aider à la combattre,
faire connaitre les méthodes de rapaces destructeurs dont sont
porteurs très souvent ces affairistes, rappeller la longue liste
des "affaires" qui ont conduit à la faillite de très grandes
enteprises, ici ou ailleurs, et revenir au fonds sur la nature
réelle du capitalisme, la guerre de tous contre tous !

Ils ont aussi besoin de l’unité la plus large, trouvant les
formes de luttes qui portent à la fois la détermination,
l’engagement et l’unité. Seuls les salariés concernés peuvent en
décider, avec leurs familles, leurs proches, leurs amis...

Tout est fait pour tenter de briser le mouvement sur les deux plans.

L’état cherche des relais pour porter les idées de compromis chez les
salariés mêmes, et organise une répression violente pour interdire la
mise en cause de son rôle au service des intérêts privés. Bien entendu,
il tente d’utiliser le nationalisme comme arme contre les salariés de
corse ou du continent, même si les syndicats ont su déjouer ce piège
dans les premiers jours du conflit.

Nous devons donc construire notre solidarité sur les deux plans :

- en faisant connaitre des prises de positions claires pour la
renationalisation du transport maritime, la mise en cause des
pavilllons de complaisance, des financiers qui utilisent la
compagnie privée corsica ferries à l’organisation et aux résulats
financiers opaques pour détruire le service public (selon un audit
commandé par les syndicats, 11 Millions de fonds propres, 10
millions de subventions !)

- en organisant la solidarité avec le salariés en lutte. Une
collecte est donc organisée par le collectif en urgence. Le
montant sera transmis le dimanche 17 Octobre. Pour partifciper,
répondez par mail en annoncant le montant de votre contribution ou
par téléphone au 0607503381

Appel de Vénissieux, 10 octobre 2005.


Marseille résiste, par Danielle Bleitrach, 14 octobre 2005.

Le 13 veut vivre !

Que se passe-t-il à Marseille ? par Danielle Bleitrach.



URL de cet article 2756
   
Ainsi parle Chávez
Hugo Chávez, figure du Venezuela et de l’Amérique latine contemporaine, si critiqué et diffamé dans la plupart des médias, était indéniablement le président métisse, issu d’une famille pauvre, avec lequel les classes populaires pouvaient s’identifier. Pendant 13 ans, chaque dimanche, il s’est adressé à son peuple dans une émission appelée « Allô président », fréquemment enregistrée sur le terrain et en public. Ce livre recueille certaines de ses allocutions. Tour à tour professeur, (…)
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Il n’y a pas de moyen plus violent de coercition des employeurs et des gouvernements contre les salariés que le chômage. Aucune répression physique, aucune troupe qui matraque, qui lance des grenades lacrymogènes ou ce que vous voulez. Rien n’est aussi puissant comme moyen contre la volonté tout simplement d’affirmer une dignité, d’affirmer la possibilité d’être considéré comme un être humain. C’est ça la réalité des choses.

Henri Krazucki
ancien secrétaire général de la CGT
Extrait sonore du documentaire de Gilles Balbastre "Le chômage a une histoire",

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