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Le député européen défend l’avènement de la souveraineté populaire.

Jean-Luc Mélenchon appelle à une « ère du peuple »

Annoncé depuis l’été, le nouveau livre de Jean- Luc Mélenchon vient de paraître aux éditions Fayard. Son titre, l’Ère du peuple, résonne avec le Mouvement pour une VIe République qu’il espère voir grandir de même qu’avec l’actualité de la crise politique. Sans surprise, le président et sa politique en prennent pour leur grade. « Depuis un siècle, en France, aucun reniement à gauche n’égale celui de François Hollande en deux ans et demi. » Ainsi commence son ouvrage.

Et une nouvelle fois le scénario sur lequel miserait le chef de l’État en vue de 2017, à savoir un duel PS-FN pour s’assurer d’une qualification au deuxième tour, est dénoncé. « Un projet aussi glauque que dangereux ! » écrit-il tout en estimant, parallèlement, dans un entretien au Nouvel Observateur, que «  ça se terminera entre Le Pen et nous ». Comme promis lorsqu’il a pris congé de ses responsabilités au sein du Parti de gauche, le député européen cherche aussi à prendre de la hauteur pour dresser le « tableau » du monde.

« Trois grandes bifurcations s’opèrent sous nos yeux, écrit-il. Celle d’une civilisation humaine confrontée à l’explosion du nombre de ses membres. Un changement climatique irréversible. Un retournement de l’ordre géopol i t ique. » Et d’interroger : « Pourrons-nous en changer à temps la trajectoire ? » S’il n’a cessé depuis le lancement de son mouvement de répéter que « le système n’avait pas peur de la gauche mais du peuple », Jean-Luc Mélenchon précise sa pensée.

Rendre le pouvoir au peuple décrit comme « les nuées humaines urbanisées » serait le meilleur remède, y compris au capitalisme : « Si la démocratie se mêlait d’organiser (les) affaires (de l’oligarchie), tout s’écroulerait. » C’est dans cette cohérence d’ensemble, « une théorie de la révolution citoyenne », que Jean-Luc Mélenchon veut inscrire deux de ses propositions phares : la convocation d’une Assemblée constituante et le référendum révocatoire.

« La refondation du système politique et des institutions qui l’organisent est devenue le point clef des problèmes de notre pays », assure l’auteur. Mais ces mots d’ordre ne sont pas les seuls développés ; on retrouve nombre de concepts que l’ancien candidat à la présidentielle maniait déjà à l’époque de la campagne de 2012 même si, inspiré du « printemps arabe », des « marées citoyennes d’Espagne » ou encore des mouvements d’Amérique latine, « tout (lui) paraît différent (depuis) », affirmet- il : révolution citoyenne, règle verte, protectionnisme solidaire, planification écologique, ou encore le « nouveau géant français » qu’est, à ses yeux, la mer…

Le tout parachevé par une référence à « l’écosocialisme » dont il cite 4 des 18 « thèses » qu’il a contribué à écrire en décembre 2012. Autant de « points d’appui », estime Jean-Luc Mélenchon, pour « changer de trajectoire ». Ceux qui, par ailleurs, y chercheraient le point de vue de l’auteur quant au rôle du Front de gauche risquent de rester sur leur faim.

http://www.humanite.fr/jean-luc-melenchon-appelle-une-%05ere-du-peuple%05-554227
L’Ère du peuple, de Jean-Luc Mélenchon. Éditions Fayard, 144 pages, 10 €.

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Philippe Bordas. Forcenés. Paris, Fayard 2008.
Bernard GENSANE
Ce très beau livre, qui montre à quel point le cyclisme relève du génie populaire et comment il a pu devenir une « province naturelle de la littérature française », me donne l’occasion d’évoquer des ouvrages qui m’ont, ces dernières années, aidé à réfléchir sur la pratique du vélo, sur le cyclisme professionnel et la place du sport dans notre société. Ce n’est pas l’argent qui pourrit le sport (l’argent, en soi, n’est rien), c’est le sport qui pourrit l’argent. La première étape du premier (…)
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"Je n’en dors pas la nuit de voir comment, au cours des 11 dernières années, nous, journalistes, activistes, intellectuels, n’avons pas été capables d’arrêter ce monde à l’envers dans lequel de courageux dénonciateurs et éditeurs vont en prison tandis que des criminels de guerre et des tortionnaires dorment paisiblement dans leur lit."

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28 octobre 2021, au cours du procès d’appel en extradition de Julian Assange

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