Oui, on aurait pu construire avec Mélenchon et bien d’autres, d’autres
un pôle ouvert de la gauche de gauche,
un pôle afin de créer un rapport de forces capable de peser sur toute la gauche
Il est de bon ton dans les rangs du défunt Front de Gauche de se lamenter sur l’auto-proclamation de la candidature de Jean-Luc Mélenchon, le coup de force que cela aurait été, le fait qu’il serait parti tout seul sans attendre que les autres forces du Front de Gauche prennent position, etc.
A ce jour, j’ai publié quelques dizaines d’articles sur ce site. On y cherchera vainement la moindre pique contre le Parti communiste français. Et cela n’est pas un hasard. J’ai toujours considéré un effet que, chaque fois qu’on s’attaquait aux communistes, on retrouvait dans les entreprises des salariés de toutes obédiences avec les yeux au beurre noir.
À la sortie de l’Élysée, je suis revenu chez moi en courant chercher mes affaires puis prendre mon avion pour Madrid où il avait été convenu que je participerais à la soirée électorale avec la coalition Unidos-Podemos. Je ne raconte pas la visite à l’Élysée car Danielle Simonnet et Éric Coquerel, qui m’y accompagnaient, l’ont fait sur leurs blogs respectifs. Et comme je me suis exprimé sur le perron de l’Elysée, je ne vois rien à y ajouter.
L’incendie ravage la forêt, les flammes lèchent les maisons et un bonimenteur de première, quadra ou quinquagénaire, beau gosse et beau-parleur, ou bien un déplumé binoclard boudiné dans un costume noir, ou qui vous voulez pourvu qu’il ait l’autorité de celui qu’on a vu à la télé, décrète l’urgence d’un « brainstorming » (il parle volontiers la langue de l’ennemi).
Ce billet d’humeur ne portera jamais aussi bien son nom.
Il y a des fois où on aimerait avoir tort ... Mais que voulez-vous, quand vous êtes victimes d’une stratégie alambiquée sur laquelle vous n’avez aucune prise, vous subissez en silence. Pas question pour autant de baisser la tête et d’acquiescer bêtement.
Chacun ici dira ce qu’il veut, à sa guise et dans le respect des autres contributeurs. Je vais user de ce droit pour rapporter ce que j’ai vu, ce que je sais, ce que je crois et ce que je ferai aux élections présidentielles de 2017.
Je m’adresse ici surtout à ceux qui, aux présidentielles, ont souvent voté communiste (même pour Robert Hue !), ou socialiste (au moins au second tour), parfois pour les « Verts », ou pour LO, ou pour le NPA, voire, une fois (inoubliable !) pour Chirac.
On est lundi 7 décembre 2015, et encore une fois, on se réveille avec la gueule de bois. Sauf que celle-ci on ne dira pas qu’on ne l’avait pas vu venir. Ce matin sur les radios, les analyses sont les mêmes qu’à chaque fois, un politique divers est invité pour nous dire combien il a mal à sa république, et combien il faut qu’il y ait un sursaut démocratique qui transcende les clivages, dépasse les logiques partisanes, qui sorte des calculs politiques mesquins. Pour sauver la république.
Dans les quatorzes questions posées à Jacques Généreux, les quatre dernières traitent tout particulièrement de la question épineuse de l'Euro. Comme il se dit souvent tout et son contraire sur les positions de Jacques Généreux et du Parti de Gauche, le mieux pour bien éclaircir le sujet, c'est de lire la retranscription de cette partie de son interview. Cet article date de début 2012. La retrancription intégrale : http://www.miltha.lautre.net/2012/04/19/14-questions-a-j-genereux-retranscription/14-questions-a-jacques-genereux-11/ La vidéo intégrale :http://www.dailymotion.com/video/xojla8_14-questions-a-jacques-genereux_news