RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Au Venezuela, les communistes prennent d’assaut le siège du patronat !

Au Venezuela, les communistes prennent d’assaut le siège du patronat pour lutter contre son travail de sabotage de la Révolution

Communiqué du Parti communiste vénézuélien (PCV)

Ce 3 septembre, le Parti communiste du Vénézuela (PCV) avait appelé – avec un ensemble d’organisations sociales acquises à la révolution – à occuper le siège du patronat national (Fedecamaras) pour protester contre son rôle dans le sabotage de la révolution bolivarienne.

« Les voilà, ceux qui foutent en l’air la nation ! », c’est un des mots d’ordres que plusieurs centaines de manifestants ont scandé dans la manifestation organisée ce 3 septembre au siège de la Fédération des Chambres et Associations de Commerce et de Production du Vénézuela (Fedecamaras), convoquées par le Bloc populaire révolutionnaire de Caracas (BPR), composé de plus de 40 organisations et sociales de la capitale.

Le BPR s’est prononcé aujourd’hui face à la situation économique critique que vit le pays, dénonçant les organisations patronales, regroupées dans la Fedecamaras, pour avoir augmenté artificiellement les prix des produits, contourné systématiquement les lois sur le prix juste par lesquelles l’État vénézuélien cherche à protéger le peuple pour qu’il puisse accéder à certains éléments basiques pour son alimentation.

« Il faut que le peuple ait en tête que Fedecamaras est notre ennemi de classe, elle représente la bourgeoisie, le patronat, les exploiteurs, les intérêts du grand capital, de l’impérialisme exploiteur, des peuples qui a décidé de détruire le processus de libération nationale », pouvait-on lire dans la convocation à la manifestation contre l’organisation patronale.

Pour toutes ces raisons, le BPR et les organisations qui la composent rejettent « catégoriquement la déstabilisation économique mise en place par la Fedecamaras et Consecomercio (NdT : organisatiion patronale pour le secteur tertiaire, notamment commercial) » et les accusent d’être des instruments du plan putschiste orchestré par l’impérialisme états-unien.

Dans la manifestation contre Fedecamaras, le BPR a appelé le peuple à exercer son droit de contrôle et de surveillance, en s’organisant dans des Comités d’usagers pour arrêter la spéculation qui s’exprime dans l’augmentation disproportionnée des prix.

Ils appellent le gouvernement à supplanter la bourgeoisie commerciale et importatrice, en créant une entité étatique qui centralise et contrôle toutes les importations dans le pays, luttant ainsi contre la fuite par millions de dollars à l’extérieur réalisée par le secteur privé du pays.

Le BPR rejette également que les Tables rondes économiques se transforment en un espace de négociation, où la bourgeoisie « apatride et parasitaire » réussirait à obtenir ce qu’elle n’a pas réussi à obtenir ni dans les processus électoraux qu’a vécu le pays ces 15 dernières années, ni « dans les émeutes violentes » (guarimbas) qu’elle a financé, elles qui ont coûté la vie à plus de 40 vénézuéliens, et a détruit les biens du peuple.

Finalement, le Bloc populaire révolutionnaire souligne et insiste sur le fait que : « La paix se conquiert en triomphant du fascisme et du capitalisme ! »

Vidéo de la manifestation :

»» http://www.solidarite-international...
URL de cet article 26993
   
Même Thème
Chroniques bolivariennes : Un voyage dans la révolution vénézuelienne
Daniel Hérard, Cécile Raimbeau
Après la mort d’Hugo Chávez, que reste-t-il de la révolution vénézuélienne, de ce « socialisme du XXIe siècle » ? Ses obsèques grandioses, pleurées par des foules pendant plusieurs jours et honorées par de nombreux chefs d’État, ont contrasté avec les critiques virulentes dont il avait fait l’objet dans les médias occidentaux. Cécile Raimbeau et Daniel Hérard nous entraînent au cœur de cette révolution pacifique, à la rencontre de la base, des supporters de Chávez. Ils les écoutent et les (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Il y a bien une grande différence entre les articles publiés dans les médias institutionnels et les articles publiés dans les médias alternatifs (comme Le Grand Soir) : les leurs vieillissent super mal alors que les nôtres ne font que s’améliorer avec le temps.

Viktor Dedaj

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.