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La Colombie approuve une convention de collaboration avec l’Otan

Bogotá, 13 août (PL) Par 81 voix pour et 9 contre, le Congrès colombien a donné feu vert à une convention de collaboration avec l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (Otan).

Selon le parlementaire du parti conservateur Telesforo Pedraza (rapporteur du projet), le but est de promouvoir une coopération bilatérale portant sur la lutte contre le terrorisme, le narcotrafic et la criminalité.

Depuis le lancement du projet, la proposition a provoqué l’opposition du Pôle démocratique alternatif ayant qualifié la convention comme un centre de collecte d’intelligence en Colombie en faveur de l’Otan.

Dès que l’on a annoncé la possible signature d’un accord entre l’Otan et la Colombie, avec le ministre de Défense Juan Carlos Pinzon à la tête du projet, un vif débat politique s’est déclenché dans le pays.

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Croire que la révolution sociale soit concevable... sans explosions révolutionnaires d’une partie de la petite bourgeoisie avec tous ses préjugés, sans mouvement des masses prolétariennes et semi-prolétariennes politiquement inconscientes contre le joug seigneurial, clérical, monarchique, national, etc., c’est répudier la révolution sociale. C’est s’imaginer qu’une armée prendra position en un lieu donné et dira "Nous sommes pour le socialisme", et qu’une autre, en un autre lieu, dira "Nous sommes pour l’impérialisme", et que ce sera alors la révolution sociale !

Quiconque attend une révolution sociale “pure” ne vivra jamais assez longtemps pour la voir. Il n’est qu’un révolutionnaire en paroles qui ne comprend rien à ce qu’est une véritable révolution.

Lénine
dans "Bilan d’une discussion sur le droit des nations", 1916,
Oeuvres tome 22

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