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Valérie Treierweiler et les "droits-de-l’hommistes" n’aiment pas les enfants de Gaza.

Aux yeux de Valérie Trierweiler, dans leur malheur, tous les enfants sont égaux mais il y en a qui sont plus égaux que d’autres.

C’est étrange, nous n’avons pas vue Valérie tendre calicots pancartes et banderoles pour protester contre la mort des enfants de Gaza... Pourtant, ils sont en nombre et souvent réduits en morceaux. Plus encore, un rapport du Comité de l’ONU pour les Droits de l’enfance donne, outre sur leur sort qui est trop souvent la mort, quelques précisions à propos de certains de ceux qui restent vivants : «  Les enfants palestiniens de la Bande de Gaza et de Cisjordanie sont capturés par les soldats israéliens pour ensuite être torturés, humiliés, utilisés pour passer au peigne fin des bâtiments potentiellement dangereux ou comme boucliers. »

Et ce ne sont pas des suppôts de la cause palestinienne qui reproduisent ce rapport, mais le brillant et courageux quotidien israélien Ha’aretz. Comment expliquer que cette dame, Valérie qui fut « première », ne se soit pas préoccupée du sort de ces fils et filles de Philistins ? Elle qui, sur Europe 1 après sa répudiation présidentielle, avait déclaré « regretter » de ne pas avoir « fait de l’humanitaire beaucoup plus tôt ... je l’ai fait discrètement pour apprendre, parce qu’il m’a fallu du temps pour apprendre ». Visiblement le BEP de charité n’est pas encore dans la poche. Mais chut, Valérie continue d’apprendre. Pourtant elle a déjà passé quelques partiels en Inde ou en Haïti, en République Démocratique du Congo aussi et au Mali, pays qui est « le plus beau jour de la vie » de Hollande, le Monsieur Prudhomme qui était alors son compagnon. Dans les bonnes causes, n’oublions pas les enfants de Syrie, ceux que François voulait bombarder afin de mieux les préserver ?

Avouez qu’avec une telle volonté de faire le bien autour d’elle, il était logique que lors de la remise du Prix Danielle Mitterrand, Valérie se soit libérée d’un « je ne me tairai plus ». Le tweet et l’humanitaire devenaient donc les deux axes de sa vie, le moyen de marcher sur deux jambes.

D’ailleurs le monde entier a pu la voir défiler au Trocadéro pour exiger la libération des malheureuses gamines enlevées par les ogres de Boko Haram, aux Nigéria. L’esplanade des Droits de l’homme, pour l’occasion, devenait le haut du pavé puisque, outre Carla, ex-princesse de la rue Saint Honoré, Julie Gayet était elle aussi annoncée, avant de préférer les coulisses à la scène. Suivant sans doute les conseils de son livreur de croissants.

Ainsi, qui peut nier l’engagement humanitaire total de Valérie ? Personne. Alors pourquoi pas un mot ni une geste pour les enfants de Gaza ? Sans doute l’ex-première dame est elle dans un village isolé où des enfants souffrent d’une terrible épidémie de verrues plantaires ? Là où il n’y a ni téléphone ni Internet. Ou encore, les politologues qui lui délivrent de précis conseils lui ont-ils expliqué que les enfants du Hamas étaient piégés au TNT, assimilables à des bombes humaines, des kamikazes dressés par leurs familles barbues ?

Pour les curieux je recommande la vision d’un reportage.

On y voit Valérie non point en train de valser (ou presque) avec Bachir mais avec Benjamin. Je précise Netanyahou. Lors d’un dîner entre amis, à Jérusalem, les Netanyahou et les Hollande se tapent sur la peau du ventre. Dans une envolée François s’exclame : "Je ne sais pas chanter mais j’aurais toujours trouvé un chant d’amour pour Israël et pour ses dirigeants". Finalement, c’est peut-être en souvenir de cette petite soirée intime, si sympa, que le bruit des bombes de Gaza n’est pas arrivée jusqu’aux oreilles de Valérie ?

Pour excuser notre estimable consœur, je recopie ici la liste des « stars » qui, outre Carla, ont manifesté leur soutien aux gamines otages de Boko Haram avant de s’évanouir sur les plages quand les enfants de Gaza ont été bombardés, liste publiée dans Libération : Sandrine Kiberlain, Alexandra Lamy, Sonia Rolland, Géraldine Nakache, Michèle Laroque, Line Renaud, Jane Birkin, Inès de La Fressange, Léa Seydoux, Amanda Sthers, Daphné Bürki, Pénélope Bagieu, Lisa Azuelos, Karine Silla Perez, Yamina Benguigui, Nathalie Kosciusko-Morizet, Valérie Pécresse, Corinne Lepage.

Excusons-les toutes : quelle drôle d’idée d’être enfant à Gaza alors qu’on est tellement mieux dans le Lubéron.

Jacques-Marie BOURGET

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