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En prenant "le Monde" au pied de la lettre

16 juillet, JM. Baroso et H. Van Rompuy s’y atèlent, mais à quoi ?

Ou une autre façon d’aborder le fond, la forme, et les mensonges d’état

Ce qui suit est l’article que vous ne lirez pas.

Pourtant vous l’avez peut-être lu, Canaille le Rouge n’a fait que reprendre l’article du monde concernant les sanctions de l’UE contre la Russie dans la crise ukrainienne.

Il a remplacé Russie par Israël, Ukraine par Gaza et a tenté de décliner et harmoniser avec le personnel politique y afférent. Par contre il n’a touché en rien tout ce qui de près ou de loin concerne l’UE, ses interets, ses pratiques et ses dirigeants.

Regardez comme cela fonctionne bien mieux pour ce qui se passe à Gaza que sur les rives du Dniepr.

Bien sûr, l’exercice à ses limites mais le but de La Canaille est modeste : vous montrer comment fonctionne une manipulation idéologique.

D’autant plus que quelques soient les préventions de Canaille le Rouge envers Poutine et son rôle dans la réinstalation d’un capitalisme oligarchique en Russie, et ses préventions sont tout sauf de détails, Poutine et personne en Russie ne soutient des pogroms antisémites en Russie ou en Ukraine et, au pire de la crise tchetchène, il n’a pas passé la Techetchenie au laminoir à la façon dont procède Netanyahou à Gaza.

L’intéret de la double lecture de l’article c’est aussi (surtout) de montrer aux citoyens de notre pays ce qu’on fait en leur nom.

Vont-ils, découvrant cela, se réveiller ?

A suivre...

Les nouvelles sanctions européennes contre la Israël se précisent

Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen, a adressé, vendredi 25 juillet, une lettre aux chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union au sujet des nouvelles sanctions qui devraient être imposées à Israël après l’attaque de Gaza .

M. Van Rompuy veut les informer de l’état du long débat qui a commencé jeudi entre les ambassadeurs des Vingt-Huit à Bruxelles et devrait durer jusqu’au mardi 29 au moins.

Il veut sans doute aussi maintenir la relative cohésion du camp européen qui approche d’une décision importante et soupèse d’autant plus ses possibles conséquences. Enfin, le président du Conseil veut s’assurer que la ligne à suivre est bien claire pour chaque pays et avalisée à son sommet...

DES HAUTS RESPONSABLES ISRAËLIENS CIBLÉS

Les ambassadeurs, réunis au sein du « Coreper » - le comité des représentants permanents – travaillent en réalité sur plusieurs dossiers. D’abord la liste des personnalités, entreprises ou institutions visées par un gel des avoirs ou une interdiction de se rendre dans l’Union.

On y retrouve actuellement les noms de 87 personnalités qui ont attenté à « l’intégrité du territoire Gazaoui » et 20 « entités », à savoir des institutions qui soutiennent les colonialistes et des entreprises qui ont bénéficié de la colonisataion en cour par Israël.

Parmi ces personnalités, l’UE a annoncé dans la nuit de vendredi à samedi qu’elle imposait un gel des avoirs à un certain nombre de hauts responsables israëliens, dont ceux chef du service des renseignements israëliens , et l’ancien premier ministre israëlien , actuel chef des services de renseignement extérieurs israëliens. On y trouve aussi le député Mayer Habib ou le secrétaire du CRIF.

Au total, plusieurs personnalités israëliens ou Européennes, des entreprises et autres organisations sont citées dans la liste des cibles des dernières sanctions européennes en date, liste publiée dans le journal officiel de l’UE.

INTÉRÊTS DES TROIS GRANDS

Le deuxième chapitre des discussions concerne le bannissement des relations commerciales avec la les territoires colonisés et des investissements dans cette partie du territoire palestinien annexée en par Israël.

Ce débat-là porte sur des sanctions visant des secteurs-clés de l’économie israëlien. Il est alimenté par un document de la Commission européenne, qui affirmait, vendredi, que des « progrès rapides » étaient enregistrés.

Ils n’étaient toutefois pas suffisants pour permettre de déboucher sur un accord. Notamment parce que les trois « grands » de l’UE veulent examiner toutes les facettes du dossier.

L’Allemagne se préoccupe essentiellement de ses intérêts dans le secteur énergétique. La Grande- Bretagne ne veut pas saborder ceux de la place financière de Londres, très accueillante pour les capitaux israéliens. La France veille, elle, à sauvegarder la position de son industrie de l’armement.

PAS DE RÉTROACTIVITÉ POUR LES VENTES MILITAIRES

Or, ces trois domaines-clés sont au cœur des discussions. Le texte de la Commission évoque, en effet, divers types de nouvelles sanctions. Dans le domaine énergétique, les transferts de technologie seraient bannis, avec le but de paralyser un secteur-clé qui manque d’équipements et de compétences techniques.

Dans le domaine financier, il s’agirait de restreindre l’accès aux marchés européens pour les compagnes détenues majoritairement par l’Etat israélien. Et d’interdire aux Européens d’acheter des actions ou d’investir dans de telles sociétés.

Dans le domaine militaire, un embargo est en discussion mais, comme pour les autres secteurs, il est entendu que les mesures prises ne seront pas rétroactives : l’Allemagne pourrait livrer à l’armée israélien au moins un sous marin porte missile...

Le dernier domaine des sanctions envisagées concerne les technologies de pointe à « double usage » - civil et militaire. Pour assurer son développement, Tel Aviv importe aujourd’hui massivement de l’électronique, des ordinateurs à très haute performance et des matériaux spéciaux. Soit 20 milliards d’euros pour ce seul poste."

Voici le liens avec l’article du Monde qui a servi de support à cet exercice :

http://www.lemonde.fr/international/article/2014/07/25/les-nouvelles-sanctions-europeennes-contre-la-russie-se-precisent_4463169_3210.html

»» http://canaille-le-rouge.over-blog....
URL de cet article 26387
   
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Cité par Serge Halimi, dans le Monde Diplomatique de février 2005, page 2

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