[3] A titre d’informations suplémentaires :
– Le vendredi 28 septembre a vu la création du Syndicat National Unitaire des Professions de l’Education (sinafrum) qui regroupe des dizaines de syndicats du pays et apparaît comme une alternative aux sept fédérations qui jusqu’à présent ont monopolisé le secteur.
Eduardo Piñate qui est aussi Coordinateur des Forces Bolivariennes des professions de l’Education explique : "en ce moment il n’est pas possible d’unifier ces 7 fédérations qui se sont converties en un instrument de la conspiration en faveur d’un coup d’état au Vénézuela et contre le processus de changement qui se développe ici. Nous avons besoin de construire un outil syndical qui soit réellement l’expression des travailleurs du secteur éducatif et qui en plus constitue un contrepoint à la politique et la pratique syndicale de cette fédération. (...)
Tous les Vénézueliens et ceci comprend les travailleurs, et particulièrement ceux du secteur éducatif, sont en marche. S’ils [les partisans du coup d’état] veulent rééditer un nouveau 11 avril, nous serons prêt à leur répondre par un autre 13 avril d’unité civile et militaire, d’unité du peuple, des travailleurs et des ses FAN (...) [il a aussi prévenu que le nouveau syndicat n’est pas soumis à des interêts partisans pas plus qu’à ceux du gouvernement]
Mais soyons clair, la CTV ne peut appeler à une grève parce qu’elle n’en a pas les moyens, elle n’a pas de muscle syndical qui lui permettrait de le faire. Si Fedecámaras convoque une nouvelle grève, un lock out patronal, les travailleurs vont prendre possession des entreprises et nous maintiendrons la production."
– 29 septembre : Le Syndicat Unitaire des Transports du District Metroplitain (Sutradimeca), qui regroupe la totalité des unités de transports urbaines et suburbaines des municipalités de Libertador, Chacao, Sucre, El Hatillo y Baruta, ne participera pas à l’éventuelle grève nationale que convoque le CVT et Fédécamaras.
C’est ce qu’a affirmé à Venpres Reinaldo Ponce, "parce qu’il considère que cette grève est avant tout politique".
– 30 septembre : les travailleurs du pétrole ne feront pas grève le 10
octobre. Des dirigeants de Asociación Nacional Petroleros por Venezuela (Asopetroleros) assurent que l’immense majorité de Pdvsa ne se soumettra pas à la grève convoquée par CTV et d’autres organisations.
Helena Pino Blanca, presidente de Asopetrol, Capàtulo Metropolitano - l’organisation compte 8 sections dit qu’à Pdvsa "il n’existe pas de raisons logiques et objectives pour que les travailleurs de l’entreprise nationale participent à la grève convoquée par les secteurs de l’opposition.
– 1er Octobre : Le président Chavez va accompagner une marche organisée par des organisations d’agriculteurs le 11 octobre prochain. la manifestation a pour but de protester contre le lynchage de plus de 50 paysans de Sur del Lago réalisé par les groupes militaires et leurs sicaires.
Pedro Penso, dirigeant de la Coordinadora Agraria Nacional "Ezequiel Zamora", assure que la mobilisation a pour objectif de refuser l’état d’insécurité et l’absence de protection juridique dans laquelle se trouvent les paysans.
"Nous exigeons que les coupables soient trouvés et que soit rétablie la légalité de la justice agraire, parce que nous avons un dette trés importante à l’égard du mouvement paysan.
Au ministère de l’interieur on a enregistré la plainte contre Fedecámaras, Fedenagas et quelques gouverneurs et maires qui semblent mettre en place des actions contre le mouvement des paysans du pays afin d’éviter l’application de la Ley de Tierras y la de Pesca [la loi sur les terres et la pêche].
Que Viven los Bolivarianos !(N.D.T.)