RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Elections prud’homales « On ne laissera pas passer ce projet anticonstitutionnel »

mardi 1er avril 2014 , par Sabine Ferry

Plusieurs centaines de conseillers prud’hommes et militants syndicaux se sont mobilisés, ce mardi 1er avril, à Paris et dans le Nord-Pas-de-Calais, à l’appel des quatre organisations CGT, FO, Solidaires et FSU.

Photo : Allaoua Sayad Ils protestaient contre la suppression des élections prud’homales et sont venus rappeler au directeur de cabinet de Michel Sapin l’importance et la priorité de déclencher les élections prudhommales en 2015.

Les organisations syndicales et certains élus patronaux sont sur cette même démarche de revendiquer le maintien des élections. « Parce que c’est une élection démocratique au suffrage universel qui est la dernière de ce type qui concerne le secteur social », rappelle Jean-Pierre Gabriel, responsable du pôle juridique de la CGT. L’avant dernière était celle des administrateurs de la Sécurité sociale, supprimée en 1982.

Les syndicats ont déploré l’absence de débats entre les organisations syndicales représentatives et patronales et le ministère du Travail sur le bien-fondé du projet de loi et demandent une démarche démocratique sur ce point.

Ils dénoncent également la remise en cause de la formation des conseillers prudhommes dans le projet de loi . Les 6 jours par an qui leur sont réservés disparaitront.

Les syndicats insistent sur le fait qu’ils ne remettent pas en cause la mesure de la représentativité telle qu’elle a été actée en 2008. « Pour nous les élections prud’homales ne sont pas des élections de représentativité, mais sont les élections des juges », précise Jean-Pierre Gabriel.

« On n’est pas pour le status quo, poursuit-il, évoquant les propositions des syndicats sur la simplification du vote. On conçoit que les arguments sur le taux de participation, sur la complexité de l’organisation des élections posent problème et c’est justement pour ça qu’on a des propositions. On est prêt à regarder comment mieux organiser ces élections, à partir de quels critères, comment on permet à tout citoyen d’y accéder -et les salariés en particulier-, dans les entreprises, et là où il n’y a pas de représentativité ».

Une chose est claire, soutient Jean-Pierre Gabriel : « On ne laissera pas passer ce projet anticonstitutionnel qui priverait à peu près 10 millions de salariés et de privés d’emploi de la possibilité de voter ».

En plus des mobilisations, une pétition circule et est sur le point d’atteindre les 40 000 signatures.

Pétition en ligne

»» http://www.cgt.fr/On-ne-laissera-pas-passer-ce.html
URL de cet article 25054
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

Même Thème
« Les déchirures » de Maxime Vivas
Maxime VIVAS
Sous ce titre, Maxime Vivas nous propose un texte ramassé (72 pages) augmenté par une préface de Paul Ariès et une postface de Viktor Dedaj (site Le Grand Soir).. Pour nous parler des affaires publiques, de répression et d’impunité, de management, de violences et de suicides, l’auteur (éclectique) convoque Jean-Michel Aphatie, Patrick Balkany, Jean-Michel Baylet, Maïté Biraben, les Bonnets rouges, Xavier Broseta (DRH d’air France), Warren Buffet, Jérôme Cahuzac, Charlie Hebdo, Jean-François Copé, (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État - et c’est pareil dans les autres pays européens - s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à -dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.

On ne l’a dit pas clairement : on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à la Banque centrale, ce qui n’est pas honnête, pas clair, et ne permet pas aux gens de comprendre. Si l’article 104, disait « Les États ne peuvent plus créer la monnaie, maintenant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers », il y aurait eu une révolution.

Ce hold-up scandaleux coûte à la France environ 80 milliards par an et nous ruine année après année. Ce sujet devrait être au coeur de tout. Au lieu de cela, personne n’en parle.

Etienne Chouard

Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
Lorsque les psychopathes prennent le contrôle de la société
NdT - Quelques extraits (en vrac) traitant des psychopathes et de leur emprise sur les sociétés modernes où ils s’épanouissent à merveille jusqu’au point de devenir une minorité dirigeante. Des passages paraîtront étrangement familiers et feront probablement penser à des situations et/ou des personnages existants ou ayant existé. Tu me dis "psychopathe" et soudain je pense à pas mal d’hommes et de femmes politiques. (attention : ce texte comporte une traduction non professionnelle d’un jargon (...)
46 
Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide.
Didier Lombard, ex-PDG de FT, a été mis en examen pour harcèlement moral dans l’enquête sur la vague de suicides dans son entreprise. C’est le moment de republier sur le sujet un article du Grand Soir datant de 2009 et toujours d’actualité. Les suicides à France Télécom ne sont pas une mode qui déferle, mais une éclosion de graines empoisonnées, semées depuis des décennies. Dans les années 80/90, j’étais ergonome dans une grande direction de France Télécom délocalisée de Paris à Blagnac, près de Toulouse. (...)
69 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.