Le projet de loi d’urgence sanitaire a été présenté en Conseil des ministres mercredi 18 mars. Ce texte prévoit « un accroissement exorbitant des pouvoirs » d’un gouvernement, qui agit « surtout à sauver le capitalisme », selon le syndicaliste Eric Beynel*.
Suicides à France Télécom : « Je n’y peux rien », déclare l’ex-PDG Didier Lombard, enfin (7 mai 2019) devant un tribunal.
En septembre 2009, il avait parlé de « mode du suicide » à France Télécom.
Il est poursuivi (dix ans après !) pour « harcèlement moral ». 167 personnes se sont constituées partie civile. Parmi elles, des familles de télécommunicants ayant mis fin à leurs jours.
En octobre 2009, j’avais écrit sur Le Grand Soir un article sur cette affaire. Je connaissais bien le sujet, j’avais été ergonome à France Télécom et j’avais vu monter les drames.
Je remets ici l’article. Il explique ce que Didier Lombard, ex-patron de France télécom ne voudra pas dire.
Quand la décision de mise en examen de Didier Lombard a été prise (en juillet 2012) LGS a republié l’article.
Voici enfin l’ouverture du procès et c’est une troisième occasion de raconter comment et pourquoi tant de salariés, mes collègues, ont connu un désespoir qui les a conduits à se suicider.
Maxime Vivas
En tous domaines, la grande bourgeoisie fédérée par Macron passe à l’offensive contre les travailleurs et la nation :
« Non à la casse du code du travail »
Le 12 juillet, rassemblements populaires partout en France pour dire « non » à la casse du code du travail par ordonnances comme le veut Emmanuel Macron.
Puisque la dernière mode en vigueur à la cour semble être d’exiger la condamnation des fameuses « violences » lors des manifestations, puisque les dévoués procureurs que sont devenus les présentateurs requièrent lourdement la formule rituelle de condamnation lorsqu’ils ne l’obtiennent pas spontanément, puisque seule une capitulation sans conditions donne droit à l’onction suprême, puisqu’il s’agit là d’un incontournable rite de passage pour être admis dans le monde ravi des belles âmes responsables, plions-nous de bonne grâce à l’exercice et payons le tribut réclamé : condamnons !