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Nous, habitants des "barrios", villages et hameaux, savons...

La droite fascisante vénézuélienne dirigée et financée par les Etats-Unis a de nouveau agi contre le valeureux peuple du Venezuela.

Le 12 février dernier, pendant que l’immense majorité commémorait la Journée de la Jeunesse, un groupe de manifestants appela Maduro "à s’en aller", considérant que le gouvernement était quant à lui "prêt à tomber". Convoqués par leurs leaders Maria Corina Machado, Leopoldo Lopez, Antonio Ledezma et Capriles Radoski, personnages ayant reconnu et revendiqué leur participation au coup d’état avorté du 11 avril 2002 contre le Président Chavez, ils manifestèrent de manière violente contre la politique du Président Maduro, légitimement et largement élu. Cette manifestation se sera soldée par plusieurs morts, de nombreux blessés, des infrastructures publiques et privées détruites, et se sera prolongée pendant quinze jours par ce que l’on nomme des "guarimbas" [1], provoquant la mort d’autres vénézuéliens, d’autres blessés, entraînant malaise et peur dans les quelques municipalités de classes moyennes où l’opposition au Gouvernement domine. Il est important à ce sujet de se souvenir qu’aux dernières élections municipales, l’opposition n’a obtenu que le 25% des voix, contre 75% pour les représentants du Chavisme.

Nous, habitants des "barrios", villages et hameaux, savons que derrière les protestations d’étudiants et des groupes d’opposition, garanties par la Constitution comme un droit fondamental au Venezuela, se cache le plan de renversement du Gouvernement de Nicolas Maduro, un plan qu’ils ne parviendront jamais à mener à bien ! Ils ne reviendront pas ! Avant ces manifestations clairement fascistes en raison de leur caractère haineux, raciste, leur violence irraisonnée, l’oligarchie du secteur privé avait commencé une guerre économique, accaparant les biens de première nécessité, spéculant au Venezuela et envoyant en Colombie des produits de base, entraînant une altération des conditions de vie de la population vénézuélienne. Ils lançaient ainsi leur plan de déstabilisation, pensant que le peuple allait les soutenir – mais ils ont à nouveau échoué !

Le peuple du Venezuela a réagi généralement tranquillement, pacifiquement, rares étant ceux qui optent pour la violence, ainsi, actuellement, les guarimbas, rassemblements violents ne concernent qu’une très petite minorité.

C’est ainsi que, face à cette situation dangereuse, nous qui habitons le "barrio" avons suivi l’appel au calme fait par la direction politique, civile et militaire de la Révolution. Nous sommes ainsi descendu dans la rue calmement, nous réunissant pacifiquement en demandant le respect, la tolérance, et privilégiant les rencontres aux affrontements. C’est que nous voulons la paix, mais aussi la justice, que cesse donc la violence quels qu’en soient les promoteurs, nous demandons que la Constitution soit respectée et refusons avec force l’ingérence de quelque pays que ce soit dans les affaires de notre partie.

Grâce à ce que nous a appris notre commandant Chavez, nous sommes armés, politiquement et idéologiquement, pour comprendre la situation et répondre à tous les scénarios possibles, car nous n’avons pas l’innocence de croire que les fascistes se tiendront tranquilles tant que le Gouvernement Maduro défendra d’abord les intérêts de l’immense majorité. C’est bien une lutte de classes. Pour cette raison, nous organisons la défense des acquis des premiers 14 années de cette belle révolution, vers laquelle nous porte notre cœur, cette révolution qui a amélioré nos conditions de vie dans tous ses aspects, la santé, l’éducation, le sport, l’alimentation, la culture...

Et, contrairement à ce que prétendent les médias privés au niveau national et la plupart des médias internationaux, que nous serions armés et violents, agressant les factions de l’opposition, nous ne faisons que de nous organiser collectivement, dans notre environnement communautaire, pour travailler au quotidien à la construction participative de la paix, contre les addictions, contre la violence, promouvant la création populaire artistique, culturelle, les pratiques sportives, dans nos quartiers, transformant l’état du social, pour faire une réalité de nos rêves de vivre mieux, ici même. Depuis le Collectif, nous nous assumons librement pour lutter contre l’individualisme égoïste et déprédateur que nous a imposé le capitalisme et en finir avec lui.

Nous savons qu’il reste pour cela encore beaucoup à faire, que de nombreuses choses doivent être améliorées, qu’il faut corriger les erreurs, mais nous sommes certains que nous allons dans le bon sens, vers la construction d’une société plus juste, équitable et digne, et que nous voulons le faire dans le respect du cadre que nous a légué le « Commandant de l’Amour » Hugo Chavez

Ismer Mota.

activiste politique et culturel du Collectif Révolutionnaire Campo Rico du district de Petare.

Traduction Yves Pedrazzini

[1] C’est un mot d’origine portugaise qui signifie refuge, abri. Ici, ce terme est donné aux troubles de l’opposition qui consistent à créer des désordres et imédiatement de se cacher dans des maisons ou édifices pour que les autorités ne les attrapent pas. Ceux qui créent ces troubles, souvent violents, sont appelés "guarimberos". Bernard Tornare

»» http://b-tornare.overblog.com/2014/...
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Si j’étais le président, je pourrais arrêter le terrorisme contre les Etats-Unis en quelques jours. Définitivement. D’abord je demanderais pardon - très publiquement et très sincèrement - à tous les veuves et orphelins, les victimes de tortures et les pauvres, et les millions et millions d’autres victimes de l’Impérialisme Américain. Puis j’annoncerais la fin des interventions des Etats-Unis à travers le monde et j’informerais Israël qu’il n’est plus le 51ème Etat de l’Union mais - bizarrement - un pays étranger. Je réduirais alors le budget militaire d’au moins 90% et consacrerais les économies réalisées à indemniser nos victimes et à réparer les dégâts provoqués par nos bombardements. Il y aurait suffisamment d’argent. Savez-vous à combien s’élève le budget militaire pour une année ? Une seule année. A plus de 20.000 dollars par heure depuis la naissance de Jésus Christ.

Voilà ce que je ferais au cours de mes trois premiers jours à la Maison Blanche.

Le quatrième jour, je serais assassiné.

William Blum

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