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Les équipes populaires de nettoyage récupèrent les espaces de Guarimba

Venezuela : Le pouvoir populaire en action (Aporrea)

Equipes de nettoyage en pleine action, près de mille personnes sont présentes, - Crédit : Reporteros comunitarios de Mérida

A Mérida, le pouvoir populaire, les collectifs révolutionnaires, les institutions et les Forces Armées sortent pour récupérer la “Ciudad de Los Caballeros” - Un reportage du collectif populaire : Reporters Communautaires de Merida

Il y a eu hier une immense participation du peuple à la journée de nettoyage des dégâts causés par les « petits maîtres » (sifrinos) de l’opposition.

Il est 16 heures. Au point de départ, l’emblématique Place de toros Ramon Eduardo Sandia, la brise fraîche caractéristique de cette époque de l’année souffle avec force sur les visages des hommes et des femmes andins habitués à des tâches plus rudes encore, mais aujourd’hui tous forment un chœur, une seule voix de lutte, de travail ; libérer la ville de Mérida des ghettos installés – en guise de protestation – pour bloquer le passage et éviter que les habitants aient accès aux commerces, supermarchés et autres services basiques. Le calendrier nous dit que ces barricades ont accomplis leurs fonctions terroristes pendant près de deux semaines tenues par des manifestants qui au nom de la liberté et d’un supposé « manque de démocratie »ont suspendu et réduit les droits humains de la majorité des habitants de Mérida. (1)

Depuis le pouvoir populaire, les collectifs révolutionnaires, des étudiants, des fonctionnaires, sous la protections d’un grand contingent d’effectifs de la Garde Civile Bolivarienne sous le commandement du Vice Amiral Gustavo Adolfo Colmenares Flores (Commandant de la Zone Opérative de Défense Intégrale ZODI-Mérida) et la Police de Merida respectivement sous le commandement du Général de Brigade (GN) Gustavo Saluzzo Ramírez (directeur de l’Institut Autonome de Police de l’État de Mérida) renforcé par le corps de Pompiers de l’Etat de Mérida et l’Institut de la protection Civile et de l’Administration des Désastres de l’Etat de Merida INPRADEM, tous disposés à répondre à l’appel lancé par le Gouverneur de l’Etat de Mérida Alexis Ramirez. L’objectif était de récupérer les zones dévastées et de rouvrir le passage au transit des véhicules, bloqués par des faits récents de violence vandalisante, sans aucun sens ni orientation politique. Leur action répondant à l’appel à la lutte pour une « sortie » de l’ex leader de Volonté Populaire Leopoldo López à présent sous les verrous au Centre de Détention Militaire de Ramo Verde, Los Teques (Miranda). (2)

Les énormes tubes que l’ont peut voir sur la photo ont nécessité la mise en œuvre d’une importante logistique de la part des bandes de droite

Nous présentons des images de RCM qui se réfèrent au processus de nettoyage réalisé à 70% dans l’avenue de Las Americas, lequel fut accompli en un temps record. Les objectifs ne purent être atteints dans leur totalité à cause de secteurs de l’extrême-droite d’opposants au gouvernement légitime de Nicolas Maduro des urbanisations de Santa Barbara et Humbolt qui se replièrent derrière leurs énormes barricades de fer et de construction en décombres construites en travers de la route pour éviter le passages des équipes de nettoyage.

Les « rebelles » ont détruit les abris bus
Les jeunes opposants de la classe moyenne et de l’oligarchie contemplent d’un œil mauvais le peuple venu nettoyer leurs dégâts
La garde nationale Bolivarienne protège le peuple qui nettoie sa ville des résidus des guarimbas destructrices.

Traduction Anne Wolff,

source en espagnol Mérida : Poder popular, colectivos revolucionarios, instituciones y Fuerza Armada salen por la recuperación de la "Ciudad de Los Caballeros”

Notes de Traduction :

1 .Les barrages installés par les petits maîtres évoquent la triste réalité du retours des ghettos en Amérique Latine, au Honduras un système d’enfermement dans les quartiers – opération quartiers sûrs - a été mis en place, sur les routes les barrages policiers incarnent la mise en place d’un état de siège permanent. Rien de plus éclairant pour comprendre qui sont les rebelles du Venezuela et ce que deviendrait le pays sous leur direction que de se référer à la situation du Honduras, un pays entièrement militarisé, cédé chaque jours plus largement aux investisseurs étrangers, alors que le peuple plongé dans une toujours plus noire misère - sous payé, sans travail, sans éducation, ni service de santé et dans le viol permanent de ses droits humains, jusqu’à celui le plus fondamental le droit à la vie - est pris entre le feu des répresseurs officiels et la violence des bandes de délinquants, pendant que les transnationales dépècent littéralement le pays.

2. A cause des Milices fascistes de « petits maîtres » en goguette (guarimba) de l’opposition oligarchique dont chacun des actes exprime l’impérieux désir de brimer ce peuple trop digne, un jeune gars est mort, décapité par leur guaya, ce sont les barrages de fils de fer barbelé galvanisés que – à l’instigation de leurs conseillers militaires – ces « rebelles » tendent en travers des rues pour empêcher le libre passage du peuple. Un jeune magasinier rentrait chez lui après une journée de travail, il n’a pas vu la guaya, il est mort. Ces jeunes ne savent même pas pourquoi ils sont là sinon pour « répondre à l’appel de Léopold » et « en finir avec ce gouvernement dictatorial qui nous affame ». Quand on les interroge, ils n’ont aucune revendication politique, aucun programme, si ce n’est de fiche le plus grand bordel possible et de semer la terreur parmi la population pendant que les « experts » paramilitaires colombiens s’attaquent eux aux centrales énergétiques et autres points névralgiques, et que les membres de bandes de délinquants payés pour cela mènent des actions de violence. Un autre jeune homme est mort, en voulant traverser un de ces barrages, il s’est heurté à un fou qui lui a planté un couteau dans le ventre. Une dame qui était sur la moto d’un de ses fils est morte, quand le pneu a éclaté sur un de ces dispositifs clouté que les « rebelles » dispersent sur le sol des rues et des routes.

Ils ne sont pas bien nombreux mais commettent d’innombrables dégâts, leur forces organisées sont les paramilitaires, ceux qui ont été entraînés à Miami aux bons soins de Leopoldo López, 20 000 des 46 OOO paramilitaires colombiens démobilisés des milices d’Uribe dont une partie a déjà été infiltrées et les autres attendent à la frontière, à Tachira, et les bandes de délinquants payés pour mettre leur talents destructeurs au service de la « rébellion ». Certains ont même été « importés » pour l’occasion d’autres pays.

Une seule chose est à comprendre qui explique tout le reste, ce qui gène les rebelles dans le Pouvoir Populaire du Gouvernement du Venezuela, c’est bien ce que représente concrètement ce mot POPULAIRE qu’ils espèrent pouvoir rayer en renvoyant à la place d’infra-humains qu’ils n’auraient jamais du quitter à leurs yeux, ceux qui l’incarnent !

Anne W.

Et le gouverneure l’état, , Alexis Ramirez, a participé à cette journée... du côté du peuple !
»» http://les-etats-d-anne.over-blog.c...
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"c’est un cliché de journaliste que de souligner le caractère futile de lancer des pierres contre des tanks. Faux. Il est certain qu’il s’agit là d’un acte symbolique, mais pas futile. Il faut beaucoup de courage pour affronter une monstre d’acier de 60 tonnes avec des pierres ; l’impuissance du lanceur de pierres à arreter le tank ne fait que souligner l’impuissance du tank à faire ce qu’il est censé faire : terroriser la population."

Gabriel Ash

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