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A défaut d’intelligence, les riches s’offrent le luxe d’être des imbéciles arrogants et prétentieux.

Ce n’est pas par hasard que ces arrogants riches, oligarques, ploutocrates et puissants d’argent, deviennent de plus en plus "vocaux" dans les affaires sociales et politiques, car c’est une stratégie idéologique délibérée qui ne cherche qu’à rendre "moralement légitime" l’exploitation, le profit et la richesse individuelle, et l’existence d’une "élite privilégiée" comme modèle "social".

La bienveillance et la complaisance, extraordinaire, que notre "classe dirigeante" montre à l’égard de ces mégalomanes "braillards et arrogants" confirme leur duplicité et complicité car il est très difficile de croire qu’ils sont naïfs et ignares à ce point.

A les entendre, on se demande pourquoi on persisterait à vouloir la démocratie et la justice sociale, et qu’on laisserait les "riches" le soin de gérer à leur guise les affaires de la "société humaine", car après tout, ils en savent beaucoup plus que quiconque sur l’exploitation et l’accumulation de richesse individuelle.

Bill Gates, un des hommes les plus riches du monde, ce grand humaniste, militant pour la justice et égalité, a récemment déclaré que ; "d’ici 2035, il n’existera "presque" plus de pays pauvres dans le monde".

(Remarquez qu’il parle des "pays" et non de "peuple". Comme si dans des pays riches, il n’existent pas de "pauvres" et inversement, dans les pays "pauvres", il n’existent pas des très riches).

Bien sur, le père Noel existe, aussi.

Parmi "l’élite dirigeante", de partout dans le monde, s’exprime l’idée que la gestion de la "société humaine" se doit de ressembler, imiter "l’entreprise capitaliste privée". Effectivement, de partout, dans la logique de "globalisation", toutes les ressources , biens et services, nationales et publiques sont transférées aux mains des intérêts privées et sont considérées comme produits et sources de profit au même titre que toute autre activité économique capitaliste. Que la société et les citoyens ne sont que "clients", que le gouvernement se désengage de gérer les affaires et que c’est à chacun de pourvoir pour "soi" : "La sélection naturelle par l’argent".

Pourtant, la vérité est très simple ; "S’il y a des pauvres, c’est parce qu’il y a des riches, et, plus l’un est riche, plus l’autre est pauvre". Car la pauvreté des uns est toujours, directement en relation et proportionnelle à la richesse des autres. De la même manière que le capitalisme serra toujours source d’exploitation et d’inégalité entre les hommes, il le serra aussi entre les pays.

"Si les riches étaient synonymes d’intelligence, on ne trouvera jamais une cure contre l’exploitation imbécile.

Mais si les riches ne sont que des exploiteurs imbéciles, il existe une cure ; "le socialisme démocratique".

Aussi, que le caractère hégémonique du "capitalisme global" ne tolérera pas d’exceptions ou expérimentations "sociales" qui risquent de mettre en cause cette hégémonie. Nous avons déjà vue des exemples de sa détermination.

Nous voila tous avertis.

ADSkippy

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Eugenio Balari
in Medea Benjamin, "Soul Searching," NACLA Report on the Americas 24, 2 (August 1990) : 23-31.

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