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Le Loto à Jacquot

Tu ne connais pas ? Mais si, c’est le quatrième tirage depuis 2002. C’est une espèce de grande urne qui tourne avec des petits boulets à l’intérieur et ils sortent un par un pour savoir vers quel ministère on va les orienter.

Les règles du Loto à Jacquot :

1) Les règles changent à chaque tirage, et c’est Jacquot qui décide.

2) Les tirages n’ont lieu que quand Jacquot a pris une baffe.

3) Jacquot choisit un gros boulet.

4) Le gros boulet peut être le même que lors du tirage précédent ou différent. C’est Jacquot qui voit.

5) Jacquot décide du nombre de petits boulets que le gros boulet met dans l’urne.

6) Des petits boulets extérieurs peuvent se joindre au tirage.

Un nouveau tirage était nécessaire car Jacquot vient de prendre une grande baffe.

Les règles du quatrième tirage :

1) Il y a moins de petits boulets que pour les tirages précédents.

2) Un petit boulet extérieur a été admis au tirage mais pour lui, ce sera truqué et on l’enverra à l’Education Nationale pour l’éjecter plus vite.

3) Jacquot a choisi un autre gros boulet contrairement aux deux tirages précédents.

4) En plus du gros boulet, il y aura un gros boulet intermédiaire à l’Intérieur.

5) Les petits boulets de l’Education Nationale et des Affaires Etrangères sont retirés de l’urne. Trop encombrants.

6) Il y a peu de modifications de petits boulets.

Le résultat :

Jacquot a donné une solide impulsion pour faire tourner l’urne et se retrouve avec peu de changement par rapport au tirage précédent, sauf pour les jeux truqués.

C’est ça le Loto à Jacquot, Camarade !

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Impérialisme humanitaire. Droits de l’homme, droit d’ingérence, droit du plus fort ?
Jean BRICMONT
Jean Bricmont est professeur de physique théorique à l’Université de Louvain (Belgique). Il a notamment publié « Impostures intellectuelles », avec Alan Sokal, (Odile Jacob, 1997 / LGF, 1999) et « A l’ombre des Lumières », avec Régis Debray, (Odile Jacob, 2003). Présentation de l’ouvrage Une des caractéristiques du discours politique, de la droite à la gauche, est qu’il est aujourd’hui entièrement dominé par ce qu’on pourrait appeler l’impératif d’ingérence. Nous sommes constamment (…)
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