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Les socialistes parisiens ne sont pas les socialistes qui gouvernent.

L’UMP Dominique Versini rejoint l’équipe d’Anne Hidalgo

Rien n’est encore vraiment établi, mais il faut savoir que :

 Pour Le Parisien :« Voilà un recrutement qui risque de faire grincer les dents des élus de droite. »

 Et pour 20 Minutes : « La présence de l’ancienne ministre de Jacques Chirac fait des remous dans les rangs du PS… »

D’après le même journal, l’ancienne ministre de Jacques Chirac et défenseur des enfants, Dominique Versini, sera numéro trois sur la liste d’Anne Hidalgo dans le 15e arrondissement. Anne Hidalgo lui a confié une mission sur les questions de pauvreté et la place de l’enfant à Paris.

L’ancienne cofondatrice du Samu Social et ex-secrétaire d’État dans les gouvernements de Jean-Pierre Raffarin avait été conseillère régionale RPR avant d’être candidate UMP lors des législatives en 2002, dans le XIVe arrondissement.

Dominique Versini figure sur la liste en qualité de « personnalité d’ouverture à la société civile ». « Il y en aura une par arrondissement en position éligible », précise Rémi Féraud, patron de la fédération PS de Paris. Un MoDem (qui pour cela a été exclu) est déjà recruté pour le 11e arrondissement.

Ce qui entraîne que les « personnalités d’ouverture à la société civile » seront plus nombreuses sur la liste d’Anne Hidalgo que les malheureux treize candidats communistes (qui se réclament du Front de Gauche !) et qui auront à se battre ensuite pour les premiers m3 d’eau gratuits promis, les halles de quartier pour rendre la vie des Parisiens moins chère, et les 30 000 logements sociaux, d’ici à 2020 ; pour leur plat de lentilles municipal obtenu contre l’abandon de leur droit d’aînesse politique et national, par conséquent.

La nouvelle du recrutement de Dominique Versini est tombée le lendemain du jour où l’Humanité.fr titrait : « Les communistes et leurs alliés lancent leur campagne à Paris ». Il faut savoir que leurs alliés pour ce meeting étaient réduits à la formation République et socialisme et qu’Anne Hidalgo n’y a pas assisté mais qu’elle s’est fait représenter.

On comprend très bien que Pierre Laurent ait dû préciser : « Notre ambition est simple, elle est de permettre à des centaines de milliers de Parisiens de vivre mieux dans une situation économique et sociale difficile. C’est notre seul fil conducteur... », avant d’appeler à « rassembler les forces populaires parisiennes, démocratiques et de gauche » pour « inscrire ce combat dans un combat national et européen afin d’en finir avec les politiques d’austérité ».

L’ambition d’avoir treize siège est effectivement des plus simples, et même simplettes, quant à l’inscription par ce biais dans un combat national et européen, elle est carrément prométhéenne.

Mauris Dwaabala

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Etat de siège. Les sanctions économiques des Etats-Unis contre Cuba
Salim LAMRANI
Début du chapitre IV Les citoyens étasuniens sont autorisés à se rendre à Cuba mais il leur est strictement interdit d’y dépenser le moindre centime, ce qui rend quasiment impossible tout séjour dans l’île. Le Département du Trésor considère donc tout voyage dans l’île comme une violation de la législation sur les sanctions économiques, à moins que les personnes ayant visité Cuba puissent démontrer qu’elles n’y ont effectué aucun achat. La justice étasunienne poursuit sans relâche les (…)
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"De toutes les ironies exprimées par la politique étrangère américaine, notre position vis-à -vis de Cuba est la plus paradoxale. Une forte dégradation de la situation économique a provoqué une poussée du nombre de Cubains entrant illégalement aux Etats-Unis.

Nous faisons tout ce que nous pouvons pour détériorer la situation économique et ainsi accroître le flux. Nous encourageons également cet exode en accordant aux Cubains, qui arrivent illégalement ou qui s’approchent par voie de mer, un statut de résident et une assistance pour s’installer.

Dans le même temps, nous n’avons pas respecté les quotas de visas pour les Cubains désireux d’immigrer aux Etats-Unis [...] quand Castro tente d’empêcher des cubains malheureux de quitter leur pays infortuné, nous l’accusons de violer des droits de l’homme. Mais quand il menace d’ouvrir grand les portes si nous continuons à accueillir sans limites des cubains sans visas - y compris ceux qui ont commis des actes de violence pour aboutir à leurs fins - nous brandissons des menaces imprécises mais aux conséquences terribles. "

Jay Taylor, responsable de la section des intérêts américains à Cuba entre 1987 et 1990, in "Playing into Castro’s hands", the Guardian, Londres, 9 août 1994.

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