« J’ai agi pour l’intérêt du public et j’en paie un prix immense, dit-elle. C’est horrible à vivre : pendant, et surtout après parce que personne ne veut donner d’emploi à une dénonciatrice. Ça a détruit ma carrière, et ma vie. »
Le verdict est tombé mardi. Emploi et développement social Canada a définitivement révoqué la cote de fiabilité (ou sécurité) de Sylvie Therrien, cote obligatoire pour tout travail appelant la manipulation de « renseignement et de biens protégés ». Fin des opérations. À 53 ans, Mme Therrien se retrouve sans emploi, coupable d’avoir fait part aux médias d’une situation qu’elle jugeait inacceptable.
À la fin janvier 2013, c’est Sylvie Therrien qui a transmis au Devoir les premières informations démontrant que les enquêteurs des services d’intégrité sont soumis à des quotas de prestations à couper de l’ordre de 485 000 $ par année. Le montant apparaît noir sur blanc dans le formulaire d’évaluation du travail de ces fonctionnaires. Après avoir nié l’existence des quotas, le gouvernement a reconnu qu’il y avait des « cibles » de réductions. Les informations transmises par Sylvie Therrien étaient en tous points véridiques.
Le Devoir
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On se fait crever pour la "vérité"... Et on en meurt tous un peu. Comme un morceau arraché sur le corps et l’âme. Dans cette ère de zombies élus, le nazisme rose et aquarelle a sa cote. La bombe atomique ? Non. Pendant des milliers d’années, les humains ont été enterré sous des amas de chiures de mouches.
Des politiciens cryptés. Lavettes à cravates roses qui charment dans les parlements. Monsieur Harper serait un homme de droite... C’est un Monsanto politique. Les chantres de la vertu faussent... On a droit à une sirop de lèvres. Du bleu à lèvres...
Les seigneurs nous saignent... Mais on s’est habitués. Voilà le malheur des êtres soumis, inattentifs. L’arbre politique finira par dire que le citoyen est une moisissure.
"Ceux qui savent réfléchir deviennent malheureux" disait Alexis Carrel.
Et dans ce monde occidentalisé, malin comme un diable qui se serait "auto-fabriqué" avec une torche, ce phénomène de guerres entre citoyens et pouvoirs des "élus" , est devenu un cauchemar dans lequel nous sommes piégés. Comme une longue nuit avec des couteaux dans les bouches des beaux parleurs. Il y a des nains qui sont trop grands... Le nain escabeau. Chaque vote est un palier délicieux qui les transforment en statue bouffie. C’est une sorte d’organisation "bateau ivre" à la Rimbaud. Mais qui donc connaît Rimbaud ? L’Histoire et la culture ont été engouffrés dans le présent. Textomanie !
Mais nous avons droit à une , au moins, dans cet occident, d’une forme de monoculture. C’est la méthode Monsanto dans les neurones, dans la manière de penser, dans la manière de conduire les peuples.
La vérité nous effraie... Elle nous révolte en fauteuil roulant. Figés. Abrutis. Lardés. Nous ne bougeons plus. De peur de perdre ce que nous avons gagné. Pour se rendre à la mort, tous le chemins nous y mènent. Mais pour se rendre à la Vie, nous n’avons plus de route. Nous sommes déroutés.
Dire qu’il suffirait de cesser de "travailler" pendant 3 ou 4 semaines pour que ces monstres cessent d’être nourris de notre sang. De se gaver comme des oies.
Dire...
Comme disait quelqu’un, " Les riches ont compris que la fraternité est la réussite". Ce que les pauvres n’ont pas compris. Encore moins ceux qui espèrent tirer du "système" tout le jus de richesse qu’il contient.
On nous mâchouille, on nous passe à l’acidité de l’estomac, puis il nous avale. Ils savent comment construire de la merde, alors que nous les avons élus pour construire "un monde meilleur".
L’égoïsme rend le peuple bête. C’est ce qu’on cultive. En conséquence, cette bêtise de plus en plus flagrante est le résultat d’une lignée morbide.
Pour aller quelque part, il faut choisir une bonne boussole... Alors, comme les Rroms, on va nulle part. Le problème est que l’on croit aller quelque part. C’est la création du nouveau Rrom occidental : Plus de terre, plus de pays, un sous-sol lézardé, vêtu Bangladesh griffé, dans les rues perdues de la mondialisation.
Les nouveaux singes ont "hold-upés" la bibliothèque du savoir humain. Il faut se méfier du mot "austérité". Ce n’est pas celle d’avoir, mais celle d’être. Nos connaissances et nos êtres sont désormais les outils d’un monde monochrome, supposément laïque et empoisonné. On nous paye pour fabriquer le poison...
P.S. :"Souffler n’est pas jouer de la flûte. Il faut encore remuer les doigts." Goethe
Gaëtan Pelletier
25 octobre 2013